En parlant de jeunesse, voilà celle des années 50. Voilà aussi le Jardin d'enfants naissant, à une époque où la la Rotonde, construite dans la seconde moitié des années 50, n'existait pas encore, pas plus que l'actuel Casino (1960).
Le toboggan que je vois est peut-être celui que j'ai "fait reluire" avec mes fonds de culotte dans les années 60 ?
Les deux gardiens que j'ai connus plus tard lorsque le jardin d'enfants était bien installé, étaient-ils déjà opérationnels ? La "tannière" des gardiens qui nous coursaient était-elle déjà en place ? Et le bassin pour les petits bateaux à voile ?
Ce jardin d'enfants (celui de la photo) se trouvait-il à la même place que celui que j'ai connu dans les années 60 ? La perspective me trompe peut-être ?
Pour moi, il n'est pas du tout à la place du jardin que nous avons connu. En étudiant les angles de l'alignement rempart/château, nous sommes à l'emplacement de l'actuelle rue Alexandre Dumas autrement dit sur le parking devant la Rotonde. G-M
Oui GM, c'est bien ce que je pensais, de là le doute de ma seconde intervention.
Le problème c'est que je n'arrive pas bien à situer par rapport à cette photo déjà commentée: https://4.bp.blogspot.com/-U0BNmDSg1cc/V-pdraGgHuI/AAAAAAAADgQ/YORpuQoHE48GzOSAmfvq07ZgqxNL6cigACLcB/s1600/tennis.jpg
Cette dernière photo, quand a-t-elle été prise, avant ou après celle qu'on nous propose plus haut ?
En tout cas, une chose est sûre, tant en 1953 qu'à l'époque de la photo référencée, la rotonde n'avait pas été construite. Je dirai pour les deux photos, première moitié des années 50, mais comment situer le Jardin d'enfants précisément? Où se trouvent les courts de tennis par rapport à la photo proposée plus haut ?
De mon point de vue, la photo colorisée de 1953 (avec les tennis, notre jardin d'enfants mais sans la rotonde ni la piscine) est plus récente que celle du toboggan ci-dessus. La rotonde, je l'ai vu construire, à la louche je dirais en 59/60. Par rapport aux tennis, je pense qu'ils sont juste dans le dos du photographe. En regardant les photos de près, j'ai l'impression qu'il s'agit du même toboggan que celui que nous avons lustré avec nos fesses ! Un bon élément pour dater la photo, c'est la tour du château qui n'a pas encore retrouvé son toit pointu. Comme je n'ai pas de souvenir de ce toit plat, ça voudrait dire que j'étais trop jeune et qu'on serait en 51/52 ? G-M
Bonne analyse GM. En effet, la Rotonde, comme le casino actuel, date de la fin des années 50 (inauguration du casino en 1961). Ce fut aussi dans la seconde partie des années 50 que furent construits la piscine, le centre de thalassothérapie, les gra- dins des courts de tennis et le golf miniature.
La photo référencée plus haut nous montre que notre square (celui que nous avons connu) était déjà implanté dans les années 50, alors que la photo ci-dessus suggère en effet qu'il n'existait pas encore au moment où elle a été prise. Oui, comme toi GM, je dirai pour cette dernière "début des années 50", mais pas avant car je vois mal les gamins vêtus comme ils le sont sur la photo et l'ambiance décontractée et estivale qui règne juste après la guerre. Pas de destructions en vue non plus.
Pour l'orientation, bravo. Je crois que tu as raison : dans le dos du photographe ces tennis !
Enfin, le toboggan est bien ce qui m'a trompé dans un premier temps. Il me semble bien que c'est celui que j'ai connu dans les années 60 et qui était à côté ou pas loin d'une espèce de tourniquet. C'est la même forme et les barres en métal qui le soutiennent sont restées gravées dans ma mémoire. On a sans doute déplacé ce toboggan et on a dû l'installer ultérieurement là où nous avons joué lorsque nous étions enfants.
Au fait, savez-vous qui était Jules Pinsdez ? Moi je sais vaguement que c'était une autorité locale et qu'il a fait partie du Conseil municipal à la Libération (conseil présidé par Pierre Biez). Je n'en sais pas plus, mais le pire c'est que je ne savais même pas que le square s'appelait Jules Pinsdez. Pour moi c'était le Jardin d'enfants, point final et rien d'autre.
Aujourd'hui, les bassins ont disparu. Ils ont été comblés, mais je crois qu'il y a un beau bateau en bois sur lequel jouent les enfants (pas d'eau cependant, plutôt un parcours "sportif").
Le 24 octobre 1944. Nouveau Conseil Municipal : maire : Pierre Biez, adjoints Robert Petit, Jules Pinsdez, Léon Leclerc, Jean Colas. A Neuville-lès-Dieppe, le maire déporté Jean Puech (dont on est sans nouvelle) est confirmé dans ses fonctions. Sources site de Jean : http://delamarejean.free.fr/dieppe_1944/fin.html Jules Pinsdez est aussi en l’occurrence le grand-père des Mère Marie-Bénédicte qui dirige le couvent des Augustines à Thibermont. Belle soirée
Sans certitude aucune, je pense que l'épicerie PINSDEZ appartenait aux parents de Mère Marie Bénédicte. J'en saurais un peu plus en questionnant mes parents car lorsque j'étais enfant, j'habitais juste auprès de chez elle. Sitôt que j'ai la réponse je partagerai .... ;)
De 1891 à 1965 seuls 9 Pinsdez sont nés en France, 8 en Seine-Maritime et 1 dans la Manche (source : Filae). Il y a donc de fortes chances pour que ces Pinsdez de Dieppe soient apparentés (mais sans certitude comme vous pourrez le comprendre).
Un certain Jules-Henri Pinsdez marié en 1917 et timonier appelé dans la Marine Nationale était justement épicier. Il y a en effet quelques Pinsdez à Dieppe et à Martin-Église et je m'arrêterai-là pour éviter d'être trop inconvenant.
Quant à monsieur Pierre-Charles Biez, il fut à la tête du Comité Provisoire Local de Libération avec quelques résistants et maire de Dieppe en deux occasions : en 1944 et ce, pendant quelques années, puis de 1953 à 1957.
Il y avait une épicerie Pinsdez rue de l'Oranger. J'ai connu une Demoiselle Pinsdez qui était bibliothècaire au CET du Golf au début des années 70. Sans doute de la même famille. Barcos
Le Cet du Golf ! Le sigle CET me renvoie à ma très tendre jeunesse. Collège d'Enseignement Technique je crois. Ma soeur a justement étudié en ce CET du Golf (années 70) et j'imagine qu'elle a connu cette demoiselle Pinsdez. C'était l'époque d'excellents enseignants comme monsieur Farina.
Oui, M. FARINA, prof de math et de sciences naturelles. Je crois qu'il enseignait également à l'école d'infirmièresur à l'hôpital. Prof très humain qui se tenait à la portée de ses élèves. Il y avait aussi M. Cuvilier' M.Duval et Alainsi Bault en EPS qui je crois habitait le bout du quai. Pour ma part, j'étais au CET de 1971 à 1973' en comptabilité, peut être ai je croisé votre soeur. BARCOS
Certainement car elle doit, selon ce que vous me dites, avoir à peu près votre âge. Moi je suis plus jeune qu'elle et ait usé mes fonds de culotte au Lycée Jedhan Ango, mais peut-être que nous nous sommes croisés en d'autres lieux (Maison des Jeunes, Tout-va-Bien, Bout-du-Quai ?). Dieppe n'est pas Paris. Tout le monde se connaît ou presque.
BONJOUR à TOUS. Je viens de découvrir, mais vous connaissez peut-être déjà, les archives de la Gaumont qui concernent la côte d'Albâtre. On y retrouve souvent le Dieppe des années 30, mais cela va jusqu'à la piste de ski artificielle des années 60. Il y a au moins 5 épisodes que l'on peut trouver en tapant :
C'est par thèmes (ligne Dieppe-Newhaven, plages, etc. Dans l'épisode 3 on y voit même la Morgan (alias Roussel) gamine en train de défiler (concours devant l'ancien casino). On voit aussi l'ancien casino du Havre détruit par les bombardements.
Dans d'autres épisodes, on met en scène les terre-neuvas, les durs métiers qu'exerçaient les Normands et toujours Dieppe, mais aussi Le Havre, Étretat, Fécamp ou encore Le Tréport.
Un petit tour aussi par les souterrains de la Biomarine, d'un intérêt tout particulier, et qui pourraient donner lieu à commentaires, plus peut-être que les archives de la Gaumont. On voit pour la petite histoire une commentatrice que j'ai bien l'impression de connaître, d'avoir lu à de multiples reprises, et surtout très récemment.
Vous avez tout bon Fausto ! Et moi qui pensais intervenir sur ce blog de façon anonyme ! C'est fichu ! Mais c'est injuste, maintenant vous connaissez mon visage et moi, pas le votre ! ;+) Que n'aurais-je pas fait pour ce lieu exceptionnel !
Eh oui SOPHIE. Voilà ce qui arrive lorsque l'on a travaillé sur la Cité Provisoire, Janval (de la Cité Provisoire à l'école Jules Ferry ?), etc. Maintenant ce sont ces souterrains.
L'anonymat n'est pas essentiel. En revanche, comme on laisse énormément de traces sur internet, il faut toujours éviter de donner son lieu de naissance exact, sa date de naissance ou son âge exact ou encore d'autres données qui peuvent déboucher sur quelques usurpations d'identité.
Internet nous trahit sans cesse, surtout quand on est bavard comme moi et lorsque Dieppe est au centre de mon "délire" ...
Je vous ai vue en effet sur des coupures de presse et dans dans un autre petit film, toujours sur le thème des souterrains de la Biomarine. Ne vous inquiétez pas, je suis toujours à la recherche d'informations sur Dieppe et je tombe parfois sur vous ou encore sur JL (peinture, art, expositions, affaires maritimes), pour ne citer que vous deux.
En tout cas je suis content de vous lire de nouveau sur ce blog. La dernière fois je crois que c'était le garage Laffilé il y a déjà quelques mois.
Il m'arrive aussi de me demander que sont devenus des commentateurs ou commentatrices aussi actifs que CATHERINE qui, pour la petite histoire, a vécu très jeune dans ma chère rue Béthencourt, ne manquait pas de rappeler un vécu et de nous faire part de ses reflexions et de ses souvenirs (qui étaient parfois aussi les miens).
Un blog c'est un peu plus que des informations. Ce sont des échanges parfois complexes entre diverses personnes.
Que devient ALAIN aussi ? J'espère qu'il reviendra me lancer des jeux mots inattendus le plus tôt possible et qu'il m'enseignera ou me rappellera bien des choses qu'il a connues.
Bon, nous sommes toujours là et engagé et c'est cela l'important.
Pour l'info : il semblerait que Dieppe Ville d'Art et d'Histoire ouvre à nouveau ce lieu quelques moments lors des Journées du Patrimoine 2017. Histoire à suivre donc ...
Oui SOPHIE. Ce qui m'épate dans cette histoire d'hôpital c'est que je n'en avais jamais entendu parler jusqu'à maintenant.
C'était peut-être connu, mais je n'ai jamais entendu personne en parler. Moi qui ai, étant enfant, puis jeune adolescent, visité à peu près tous les lieux de "découverte", je suis très étonné de n'en avoir pas eu vent. Merci donc de nous en parler.
Une autre chose me turlupine et je crois que vous en parlez. Comment quelque chose qui était sue de tous les Dieppois a-t-elle pu échapper aux Allemands ? Peut-être étaient-ils plus ou moins au courant et préféraient-ils contrôler la chose de loin, sans intervenir s'ils jugeaient que ses souterrains ne constituaient pas un réel danger pour eux ?
Bon, c'est pour moi une énigme et j'avoue que je découvre ces réalités historiques maintenant (pour mon plus grand plaisir, il est vrai).
Vous savez Fausto, le site n'avait pas été ouvert depuis 1945. Comme l'activité était une activité pharmaceutique, le site était protégé. Très peu de Dieppois en connaissaient l'existence et surtout son histoire ... sauf les plus anciens qui s'abritaient dans les galeries lors des bombardements aériens et qui y sont revenus en 2012 ... que d'émotions ... tout droit au cœur ! Je vous raconterai une très belle histoire à ce propos ... demain.
Il y a quelques années; le remorqueur ( le "Balidar",d'abord; puis le "Gabriel de Clieu") une fois par mois sortaient en mer ;au large, remplir des bombonnes il y en avait plein le pont!..( d'abord,genre "Dame Jeanne" en verre garni, puis en plastiques) pour les remplir d'eau de mer, destinée au "laboratoire de la Biomarine" afin d'en faire tout un tas de "médicaments" à base d'iode entre autre, sérum phisio.; etc...çà ne se fait plus; du moins ici; que sont devenus ces "labos"?.....quelqu'un le sait-il?..... JL
Mais Jean-Louis ... aucune enfant dieppois n'a été élevé à l'huile de foie de moue mais au MARINOL ! C'était meilleur ! Plus sucré et tout autant vitaminé ... enfin c'est ce que nos parents pensaient ...
Bonjour, J'ai trouvé ce lien qui évoque l'évolution de La Biomarine : http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2008_num_95_357_6460_t1_0118_0000_2 Par ailleurs, enchanté d'avoir fait la connaissance de Sophie ! Je n'y connais pas grand'chose en matière de blogs mais ne serait-il pas possible de faire un "trombinoscope" comme sur les forums ? G-M
Bonjour Pour essayer de répondre aux questions : Pour Fausto et ... la chose qui le turlupine! Oh ! La vilaine ! Les galeries souterraines de La Biomarine ont commencées à être creusées en 1939 pour n'abriter que la population civile en cas de bombardements aériens. Juin 1940, les Allemands entrent dans Dieppe et réquisitionnent l’Hôpital civil dont les différents services de maternité, chirurgie, médecin et gériatrie sont répartis dans les écoles de la ville. Début 1942, le front de mer est interdit par les Allemands qui en barricadent les accès. A ce moment, le Docteur Maillard avait établi un Poste de Secours dans d'autres galeries souterraines: au pied du château-musée. Ce Poste de Secours déménage donc naturellement dans l'abris civil de La Biomarine. 19 août 1942, l'école Richard Simon transformée en hôpital se révèle trop proche de la zone des combats. Dès 8 heures il est décidé de le transporter dans les galeries de La Biomarine. Petit à petit cet endroit s'est transformé, agrandi jusqu'à devenir un véritable hôpital qui n'avait rien a envier à un hôpital de surface. Bien sûr l'Occupant en connaissait l'existence mais était loin de se douter de son fonctionnement. 21 bébés y sont nés entre juillet et août 1944. La caserne des Sapeurs-Pompiers y a emménagé ainsi que les services de la sous-préfecture, de la Défense Passive et de la mairie. On peut encore voir, sur les murs, la trace de trous, creusés en forme de carré pour y enfoncer des sortes de poutres qui servaient à soutenir des planches sur lesquelles étaient remises et ainsi protégées les archives des services.
Voili ! Voilou ! Fausto ! J'espère que ça va moins turlupiner ! ;+)
Parfait ! Donc les Allemands, comme je le pressentais, étaient bien au courant de ce que tout le monde savait (logique), mais n'en mesuraient point l'importance.
Jean-louis : Effectivement les Marie-Jeanne servaient à transporter de l'eau de mer qui servait de base pour différents médicaments comme le Marinol, le Ionyl et la Plasmarine. Le système de pompe fut inventé par André Cussac et acheté par Marcel Bocquet. L'eau était pompée à 5 miles des côtes, ramenée au rivage par bateaux puis acheminée aux laboratoire par un chariot tiré par un cheval appartenant à M Sébille et nommé CAILLOT ! Le pharmacien de la Biomarine n'était autre que Alfred Poussier qui deviendra le légataire universel de Gustave Flaubert ... excusez du peu ! Installés en 1911 rue Théophile Gelée ( Bout du Quai) les laboratoires sont arrivés rue Montigny en 1919. Voili ! Voilou ! Jean-Louis
Pour répondre à la dernière question le directeur de La Nouvelle Biomarine Logistique a déménagé sur la zone artisanale de Crosville en 2012. C'est d'ailleurs parce que le site était libéré de toute activité et grâce à Jean-Luc Lagente, son directeur, que l'expo a vu le jour en partenariat avec la ville de Dieppe. Il ne s'agit plus de laboratoire pharmaceutique puisque les descendants de la famille Bocquet ont cessé l'activité pour se concentrer sur la logistique. Le fond de commerce de La Biomarine a été transmis au directeur actuel en 2009. Cette propriété a vu se succéder des familles comme les HOLL, TAYLOR, FLOUEST, LEGROS. Georges Marchand y a aussi séjourné où il était non pas photographe mais exploitant de marne et fabriquant de Blanc d'Espagne...
Bonjour à tous, si je ne m'exprime plus trop Fausto c'est pour une raison purement technique, je ne peux pas prouver que je ne suis pas un robot sur ma tablette! je n'ai pas le logiciel pour répondre au "captchat" mais je vous lis tous. Je n'avais jamais entendu parler de la Biomarine, grace à Sophie j'en sais un peu plus maintenant. J'en ai discuté avec ma mère qui s'est souvenue que l'on avait conseillé à mon arrière-grand-père de boire un élixir à base d'eau de mer fabriqué par la Biomarine pour guérir de son cancer de la gorge. Cela n'a bien sûr pas été très efficace...
ah!! Sophie et Catherine !! lors d un dernier post ; j avais parle de vous!! merci d être de retour et venir argumenter et éclairer nos lanternes parfois obscures..; le Marinol.. élixir de notre jeunesse fabrique par les laboratoires de la Biomarine j en ai avale des cuillerées moi aussi; et administre à des enfants atteints de Primo infection ( 1er stade de Tuberculose) dans les années 70 ... savez vous que au Canada et aux Etats Unis est mis en vente un médicament sous le nom de Marinol ; qui; lui est un substitut du Cannabis ?? Claudie
Belle histoire promise hier : Michel, né en 1944 à Dieppe est venu en 2012 visiter les galeries de La Biomarine. Dans mes explications je lui racontais qu'à Dieppe, les trous dans les falaises s'appelaient des GOBES ( je dois bien le reconnaître un mot bien dieppois !!) A ce moment j'ai vu s'écouler sur le doux visage de ce monsieur de 68 ans ... des larmes ... puis des torrents de larmes. Je me suis isolée avec lui pour lui demander pourquoi autant d'empathie ? Là, tout simplement il m'expliqua : mes parents m'ont toujours surnommé " le gobier". J'ai toujours pensé, jusqu’à maintenant qu'ils me considéraient tous les deux comme le "simplet" de la fratrie. J'ai toujours su que j'étais né à Dieppe, certes ! Mais mes parents ne m'ont jamais dit où, à Dieppe ! Non seulement vous m'apprenez que je suis né dans les galeries de La Biomarine, mais j'apprends que ces galeries sont appelées des GOBES. Ce n'est qu'à 68 ans que je réalise que mes parents ne m'ont jamais sous-estimé ... mais que ce qualificatif de GOBIER était au contraire très affectueux, qu'il faisait partie de leur culture dieppoise ....
La mission que je m'étais fixée à savoir consoler Michel n'a pas aboutie car c'est ENSEMBLE que nous avons pleuré. Un moment d'émotionsssssss parmi tant d'autres lors des visites que j'ai eu le privilège de commenter ... Des souvenirs inoubliables emplis de tellement d'émotions humaines ...
L'épisode est vraiment très émouvant. Je constate par ailleurs avec grand plaisir que nous sommes tous de nouveau réunis (manquent cependant d'autres personnes comme l'attendu ALAIN : je promets de faire dorénavant très attention à son texte et à ses jeux de mots).
J'imagine que par les thèmes choisis et nos propos, nous allons inciter d'autres personnes à intervenir et à enrichir ce blog auquel tient tout particulièrement, j'imagine aussi, la bande des trois (JL, Fausto et GM).
Le quarteron (et beaucoup plus, mais pour la référence historique et le jeu de mots je suis obligé d'employer ce terme) de généreux (à défaut de généraux) que nous constituons pourrait s'agrandir. En tout cas le quarteron de généreux n'est pas en retraite, mais en activité permanente.
Pour ce qui est des tablettes et surtout des portables, j'ai toujours été grand adversaire, et partisan de ne m'en servir que quand c'est indispensable, en prenant soin à ce que cela arrive le moins souvent possible, non par peur de la modernité, mais par peur de l'esclavage et de la dépendance psychologique qui viendrait empiéter sur mes libertés. Je ne reconnais de dépendance psychologique que celle qui m'attache à Dieppe (je la revendique du reste).
Merci enfin à Catherine, à Sophie et à Claudie d'avoir donné de leurs nouvelles. L'absence d'éléments féminins (et donc de points de vue féminin) commençait à se faire sentir.
Exact. BARCOS aussi. Rassurez-vous je n'essayais pas de mener qui que ce soit en bateau (jeu de mots hispano-français, pour ALAIN notamment, qui comprendra).
Je pense, néanmoins; que de nombreuses personnes ,consultent le site, sans pour autant y mettre un commentaire?... mais nos amies sont bienvenues... et trop rares!...( la grille pour les "robots" est peut-être aussi ?!...rebutante ?... Non?...) .Bref; les "filles" on vous espère!... Jean-Louis
Oui JEAN-LOUIS, la grille pour les robots est vraiment rebutante et ne fonctionne pas à tous les coups, même quand on a cliqué sur ce que l'on nous demande, mais s'il faut en passer par là ...
Par ailleurs, puisqu'on nous lit, ce serait formidable que d'autres communiquent et partagent avec nous. Qu'ils osent, s'ils n'osent pas intervenir. Ce n'est pas la mer à boire. Leur vécu et leurs idées ou souvenirs ne pourront que nous enrichir mutuellement.
Il n'est peut-être pas très bon, en effet, que l'on fonctionne en circuit fermé, faute de "combattants, il est vrai, et indépendamment de notre volonté, qu'on se rassure.
On vous attend chers futurs participants et animateurs (quel que soit l'âge, le sexe, la religion et les idées. La diversité est du reste essentielle, dans le respect d'autrui, bien entendu).
Bon, je parle surtout en mon nom, mais j'imagine que d'autres sont sur la même ligne que moi et ce dans l'attente du retour du Maître incontesté des lieux.
Oui ! Moi aussi je partage ces appels lancés à toutes les passionnées et passionnés de notre belle ville de Dieppe ! J'en connais d'ailleurs qui visitent régulièrement le site et qui n'osent pas se lancer ! Allez ! On y va ! On se lance ! 1... 2 ... 3 ... sinon je "balance" les noms ... et prénoms au cas où ! ;+)
Oui, ce fut un petit pêche arrière,d'une douzaine de mètres ,ponté; de petite navigation côtière; il a appartenu à Frédéric Lebon, puis quand il fit construire le "jolie brise" fut vendu à Jean-Pierre Gibbou qui fit avec, le même métier, jusqu'à sa retraite je crois; après ??? ... je ne sais pas si il fut détruit; ou vendu ailleurs; mais je peux le savoir si tu veux? JL
Merci JEAN-LOUIS, c'était juste pour vérifier que ce bateau existait bien car j'ai trouvé dans un courrier personnel une simple citation qui me laissait penser que c'était soit un bateau de Fécamp, soit de Dieppe. Me voilà renseigné.
Maintenant pourquoi "jolie brise" ? Était-ce son nom d'origine car un Sanderling est un type de bécasseau migrateur (Calidris alba ou oiseau des mers blanc. Albus ... Alba. Il est en fait plutôt brun-roux).
Composé de "sand" (sable) et de "yroling" (vieil anglais avec le sens de sand-ploughman : laboureur des sables ?).
Bref, un nom d'oiseau de l'hémisphère nord qui migre vers l'arctique et en sens inverse fréquente les zones côtières sablonneuses notamment. C'est aussi un nom de famille anglais.
Peu courant pour un bateau dieppois en tout cas. Sais-tu le pourquoi de ce nom ? (tu sais, j'imagine, que je m'intéresse aux noms des bateaux).
La jolie' brise" renvoie par ailleurs à quoi ? C'est le Sanderling ?
oui c'est çà Fausto, le "Sanderling" s'appelait déjà comme çà, quand F.Lebon l'a acheté; ( il garda le nom ) je peux lui demander si tu veux, où il l'a acheté?.... Par ailleurs Jolie brise, est le nom, pour ce bateau neuf; que fit construire F.Lebon.; rien à voir ,entre les deux ,je pense. JL
Le bateau fut terminé en 1972 et construit par Bénéteau St Hilaire de Riez 85 (Vendée). Détruit en sortie de flotte en février 2004.
En fait, le nom Sanderling semble avoir été donné à de nombreux bateaux.
J'ai trouvé notamment des informations sur un autre Sanderling qui semble être un voilier. La personne qui navigue notamment dans la Manche et semble bien connaître Dieppe, nous explique le pourquoi du nom de son bateau. Comme il advient parfois, c'est la femme du premier propriétaire qui a donné ce nom en ayant en tête l'oiseau marin en question. C'est un peu logique pour un bateau qui relève par essence du maritime.
Dans le cas de notre Sanderling, je ne sais en revanche pas le pourquoi, mais cela doit être quelque chose de semblable, d'autant plus que le nom Sanderling s'utilise aussi en français, bien qu'il soit d'origine anglo-saxonne. Rien d'exotique donc à tout cela.
J'ai par ailleurs réussi à saisir sur internet une vision fugace de notre Sanderling dieppois. C'était inattendu pour moi. Le problème c'est que je n'arrive plus à retrouver le petit reportage. Si je le retrouve, je vous l'envoie.
Cela rappellera certainement beaucoup de choses à ses anciens propriétaires. On entraperçoit en prime deux marins qui travaillent sur ledit navire. L'un plus ou moins de face et de profil et l'autre de dos.
C'est fou ce que l'on peut trouver comme images et informations sur internet ! Hommage donc à ces travailleurs de la mer qui ont pris corps à partir d'une simple référence écrite, difficilement compréhensible pour moi. Tu m'as appris qu'il s'agissait bien d'un bateau dieppois et non fécampois, et de fil en aiguille ... Merci JEAN-LOUIS !
Pour le nom du navire, quand il ne s'agit pas du nom d'un saint, d'un prénom (souvent lié à la famille du propriétaire), c'est souvent une dénomination suggestive qui est choisie par ce même propriétaire (le premier si le bateau n'a pas été rebaptisé) ou un membre de sa famille. Dans le cas qui nous occupe, un oiseau marin symbole de ce que l'on voudra et que l'on peut notamment admirer sur le sable du littoral à notamment :
En ce moment de détente qui survient chez moi, ce jour, après 17 h 30 (horaires bizarres), je voulais poser d'autres questions à toi et à tous ceux qui voudront bien me donner réponse. Encore une fois, il s'agit du monde de la pêche qui semble, sauf erreur de ma part, aller assez mal (qui semble aller moins bien qu'avant en tout cas).
Il s'agit de deux questions qui ne sont pas liées mais à propos desquelles je n'ai pas encore de réponse. Ces questions sont peut-être idiotes, mais j'avoue être un béotien en la matière.
J'ai lu hier soir un article qui date de l'année dernière et qui met en exergue le décès d'un armateur dont j'ai bien connu la famille, car elle habitait pas très loin de chez moi.
Outre la peine que cela sous-entend, j'ai lu que c'était le dernier armateur de Dieppe. Est-ce vrai ? Comment cela est-il possible ? J'imagine qu'il doit y avoir une explication qui m'échappe.
Enfin, j'aimerais savoir s'il existe encore de petits bateaux de pêche à Dieppe sur lesquels naviguent seulement une ou deux personnes comme dans les années 60 et 70. Je pense notamment à un pêcheur dont nous avons déjà parlé (le père) qui habitait quai Henri IV (pas très loin de chez moi non plus).
Quelles sont donc les principales tendances en matière de pêche aujourd'hui ?
Oui Fausto; je pense que tu veux parler de Mr E. Leveau?..qui fut c'est vrai le dernier armateur Dieppois au sens industriel du terme; c'est à dire ;gros chalutier. A Dieppe aujourd'hui ,ce n'est plus que pêche Artisanale; avec c'est vrai de petits armateurs; possédants 1 ou 2 bateaux, mais souvent , patron-armateur, car naviguant eux-mêmes sur leur bateau. il y a heureusement encore 1 armateur-mareyeur ( une dizaine de bateaux ) qui fait aussi avec des employés à terre du décorticage; congélation;commercialisation ; de noix de coquille St Jacques. sur ces bateaux ,ce sont 4;5; rarement 5 ou 6 hommes d'équipage, selon la taille et la puissance. le principal de leur activité est axée sur la coquille ,un peu le chalut,l'été! et çà ne s'arrangera pas, avec les nouvelles lois, et directives Européennes; sur des quotats etc..... JL
OK JEAN-LOUIS, tu m'as PARFAITEMENT COMPRIS. Merci pour les réponses. Ce que tu dis suggère également que les bateaux sont à taille égale beaucoup plus puissants qu'avant et emploient moins de marins. Terminé donc les équipages d'une certaine importance pour un coquillard (comme dans les années 50 et 60 par exemple).
Pour les quotas, ne penses-tu pas qu'il y a cependant surpêche ? Je sais que c'est une question sensible, mais ne vaudrait-il pas mieux préserver les ressources halieutiques, même si cela a un coût social et financier pour le monde de la pêche ? Penses-tu au contraire qu'il y a assez de réserves encore pour faire vivre tout le monde ? Et les Britanniques dans tout ça, notamment en matière de pêche à la coquille Saint-Jacques ? J'ai vu à ce propos un reportage qui les met en cause indirectement. Ils ne seraient pas soumis aux quotas en la matière et pêcheraient dans nos eaux. Est-ce vrai ou le fruit d'une rivalité coutumière comme il en existe avec d'autres pays tant en matière de pêche que d'agriculture ?
Pour la "surpêche"...il y aurait beaucoup à dire!....chez nous on détruit des bateaux; on ne renouvelle pas une flotte vieillissante; on a des quotas draconiens!,pendant ce temps, chez nos voisins ..... les bateaux sont neufs et puissants!.... et les "hors communauté" Européenne font ce qu'ils veulent dans les eaux internationales! ( voir les Coréens; et autres Libyens pour le thon)etc....Nos petits 16 m avec quotats sont confrontés en baie de Seine avec des ;42 m sans quotat.....qui par filières commerciales...nous le revendent!?...Ne pourrait-on pas le pêcher nous-mêmes?...surtout que c'est...dans nos eaux territoriales!.....on a l'impression que des accords commerciaux curieux furent conclus au-dessus de nos têtes... Pour Dieppe; sans la coquille ....plus de pêche!... il n'y a plus de licence pour le chalut!...et quand il y en a; il y a des interdictions d'espèces aberrantes, qui oblige parfois à rejeter ( mort ) ce qui a été pêché!( pour nourrir les mouettes????...).etc!etc... tu vois Fausto, la rivalité "coutumière" est bien loin avec les Anglais; car si ils viennent...c'est que ON leur a donné autorisation?!... Qui est ce ON ?...l'Europe qui a le dos large!.....Enfin il y aurait tant à dire........... JL
Bonjour à tous, je me permets d'évoquer un souvenir qui m'est revenu récemment sans rapport aucun avec les sujets évoqués plus haut mais qui me turlupine : vous souvenez vous du magasin STEFF dans la Grande Rue et surtout de la légende urbaine qui circulait à l'époque (je dirais fin des années 70)? Ce magasin était très prisé des ados car ils vendaient les derniers jeans à la mode du moment, lorsque j'étais au lycée Jehan Ango, une rumeur évoquait une trappe dans les cabines qui devait vous expédier dans un sous-sol où des gens malintentionnés vous envoyait exercer le plus vieux métier du monde. On retrouve ce type de rumeur malsaine dans beaucoup de villes en France, la bêtise et le désir de nuire ayant toujours existé, surtout quand les commerces étaient tenus par des étrangers... Aviez-vous eu connaissance de cette rumeur à l'époque ?
Non, mais j'ai entendu dire quelque chose de semblable dans les années 70 pour Orléans je crois. Pas très bon signe pour le magasin. C'est un coup à vous faire perdre la plupart de vos clients.
La ou les rumeurs c'est ce qu'il y a de pire, surtout si elle sont habilement lancées. C'est parfois criminel, parfois plus ou moins lié à des considérations racistes. Voir pour la rumeur d'Orléans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur_d'Orl%C3%A9ans
Où se trouvait par ailleurs exactement le magasin Steff, cela me dit quelque chose.
......... "la calomnie!...monsieur; vous ne savez guère ce que vous dédaignez! J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablé....etc....." Oh combien vrai!çà finit avec les : JL
Je vois Jean-Louis que tu es allé te faire raser la barbe à Séville. Bravo, très jolie ville !
Plus sérieusement tu n'as pas tort. Le coup du "il n'y a pas de fumée sans feu" est en effet destructeur.
Qui nous parle maintenant de ce magasin Steff et poursuit l'ébauche de dialogue entamée par Catherine. Eh oui, moi je me souviens vaguement de l'affaire d'Orléans dont on parlait (à la télé, dans les journaux et ... dans la rue). Et le magasin Steff donc ? Personnellement, si c'était un magasin de vêtements, je n'y allais pas, non par peur de me faire enlevé, mais parce que je n'étais guère intéressé par l'esthétique (j'étais du reste, dans les années 70, habillé comme un sac et vous m'accorderez qu'il n'est pas nécessaire d'aller dans les magasins de vêtements pour trouver des sacs).
Nouvelle erreur, nouvelle faute. "De me faire enlever", "enlever" avec un "r" bien entendu et surtout avec un "r" de déjà vu (ALAIN, si tu m'entends, voilà un autre jeu de mots pour t'attirer dans nos filets). Et la rumeur de Catherine, est-ce que cela vous dit quelque chose ?
STEFF , le nom oui; mais comme toi, je ne fréquentais pas ces magasins et de plus....j'étais rarement présent ; dans les années 70 je naviguais ,alors?!...souvent quand on était à terre, c'était pour dormir et récupérer, pas pour faire du shopping!.....donc; faisons confiance aux autres intervenants; il y en a qui doivent surement avoir des infos. à ce sujet. JL
Ils vendaient également sur les marchés et avaient un autre magasin au Tréport ou à Eu je crois, une réussite qui avait de quoi alimenter certaines jalousies. En tout cas j'ai acheté un jean en velours chez Steff le samedi 11 mars 1978, vous me direz "quel intérêt on s'en fiche un peu Catherine!" et vous auriez raison mais comment puis-je me souvenir si bien de ce samedi? C'est une énigme bien modeste car avec le net...
Non on ne s'en fiche pas. Un parfum de femme nous intéresse chez les marins et autres représentants de la porte d'en face qui ne brillent pas (surtout moi qui ne suis pas marin, mais qui éprouve une réelle admiration pour ce monde de la marine) par leur finesse.
Steff alors ! Qui commente cette horreur que l'on appelle la rumeur et donc la médisance (sans médire justement) ?
11 mars 1978.... je m en souviens aussi.... je faisais des courses dans un supermarché; j ai pris mon téléphone et j ai pleuré... avant de partir pour Alexandrie.....
Il est des événements qui restent en mémoire, dans "la première gorgée de bière" Philippe Delerm raconte que pour lui la mort de Jacques Brel c'est "une autoroute à trois voies avec un gros camion Antar sur la file de droite" Pour moi la mort de Claude François c'est la fin du marché Place Nationale avec mon sac en plastique Steff à la main et les gens qui s'interpellent : Claude François est mort, non c'est pas vrai! j'entends les commentaires au fur et à mesure de ma progression dans la Grande Rue et moi je m'interroge sur le bien fondé de mon achat d'un pantalon à 70 francs pour lequel j'ai échangé à la banque 7 pièces de 10 francs en argent... Ne me jugez pas trop sévèrement j'avais 15 ans ;.)
la rumeur.... cette rumeur circulait aussi dans d autres grandes villes...Décembre 1966: trois avant "l affaire d Orléans"la rumeur se répand à Rouen: des jeunes filles seraient enlevées dans les arrières boutiques de certains magasins tenus par des Juifs...grosse campagne antisémite!!! la "rumeur d Orléans" fait repris par l équipé du sociologue Edgar Morin dans un livre... "le scénario"... Claudie
Ce magasin STEFF ne me dit rien du tout, mais à cette époque, je ne suis plus à Dieppe. Beaucoup à dire sur le phénomène (connu) de la rumeur ; c'est l'air de la calomnie du Barbier de Séville ! Après, la traite des êtres humains, ça existe mais une telle rumeur ne peut durer que s'il y a des disparitions connues ce qui ne semble pas avoir été le cas. Pour finir, ce qui me préoccupait beaucoup Catherine, c'était de savoir pourquoi vous vous souveniez si bien de ce samedi 11 mars, mais en effet, avec Internet, j'ai trouvé facilement ! G-M
mon souvenir ;marquant et précis, c'est l'assassinat de J.F.Kennedy! C'était le 22 Novembre 63, nous étions devant Dieppe à la pêche au Harengs, sur le "Henri Ledun" il n'y avait pas de radio,à bord, mais un des matelot avait amené son poste à transistors! (le début, tout le monde n'en avait pas!...)il y eut un flash d'Infos. vers 20 heures nous annonçant;d'abord;l'attentat; puis un peu plus tard la mort du Président. on était resté sans voix!....... JL.
Et le 11 septembre 2011 ? Je pense que tout le monde se rappelle où il était!
CATHERINE : moi aussi j'entendais ces rumeurs sur le magasin STEFF. Je n'y ai jamais mis les pieds pour cette raison ... On appelait ça à Dieppe les petits bals "bleus" ou "rose" selon si vous étiez une fille ou un garçon !
Et pour ce 11 Septembre....(pas 2011! ...2001) j'étais dans l'estuaire de la Seine au déminage du chantier port 2000; je commandais une barge d'assistance aux plongeurs-démineurs et en VHF notre base à terre nous a dit qu'un gros avion était rentré dans une tour de New-York "accidentellement";......puis un un 2ème, mais là ils ne parlaient plus d'accident!... et comme tout le monde, en débarquant nous avons vu les images TV...On croyait un montage ou trucage ciné.......Mais très vite on a vu l'ampleur de la catastrophe !.......... JL..
11 septembre 2001.... c était un lundi... je travaillais le matin.6h30 13h30... la mauvaise nouvelle ne nous était pas encore parvenue..à l I.M.E.. il faisait encore chaud à Nîmes; je me dépêchais de rentrer chez moi en songeant à la bonne douche suivie d une petite sieste réparatrices... non!! ma voisine âgée de 85 ans m attendait assise sur les marches de l escalier en pleurant; me disant : claudie!!! c est la guerre!! je suis rentrée chez elle visionner les images de tele qui passaient en boucle; images surréalistes; comme sorties d n film.. non; c était hélas la triste réalité...Claudie
J'étais au bureau quand la nouvelle est tombée et je n'ai pas du tout pris conscience de la catastrophe. C'est en rentrant chez moi que j'ai trouvé mon fils de 12 ans devant ces images qui passaient en boucle, j'ai pensé moi aussi à un film catastrophe et je m'apprêtait à lui demander s'il avait fait ses devoirs, j'ai compris alors en le voyant que ce n'était pas de la fiction.
Comme quoi; les grands évènements, graves ou heureux, marquent dans notre souvenir, et sont liés, à ce que nous faisions,et ou nous étions, le contexte aussi!..... le cerveau a parfois des méthodes de rangement (classement) bizarres ?!....mais au vu des témoignages!....çà marche pour tout le monde pareil!.... JL
Je suis de nouveau en train de fouiner dans mon passé. Est-ce que le Clos Saint-Pierre ou quelque chose comme cela vous dit quelque chose ? Etait-ce du côté du CET du Golf ?
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
En parlant de jeunesse, voilà celle des années 50. Voilà aussi le Jardin d'enfants naissant, à une époque où la la Rotonde, construite dans la seconde moitié des années 50, n'existait pas encore, pas plus que l'actuel Casino (1960).
RépondreSupprimerLe toboggan que je vois est peut-être celui que j'ai "fait reluire" avec mes fonds de culotte dans les années 60 ?
Les deux gardiens que j'ai connus plus tard lorsque le jardin d'enfants était bien installé, étaient-ils déjà opérationnels ? La "tannière" des gardiens qui nous coursaient était-elle déjà en place ? Et le bassin pour les petits bateaux à voile ?
Fausto.
Ce jardin d'enfants (celui de la photo) se trouvait-il à la même place que celui que j'ai connu dans les années 60 ? La perspective me trompe peut-être ?
RépondreSupprimerFausto.
Pour moi, il n'est pas du tout à la place du jardin que nous avons connu. En étudiant les angles de l'alignement rempart/château, nous sommes à l'emplacement de l'actuelle rue Alexandre Dumas autrement dit sur le parking devant la Rotonde.
RépondreSupprimerG-M
Oui GM, c'est bien ce que je pensais, de là le doute de ma seconde intervention.
RépondreSupprimerLe problème c'est que je n'arrive pas bien à situer par rapport à cette photo déjà commentée: https://4.bp.blogspot.com/-U0BNmDSg1cc/V-pdraGgHuI/AAAAAAAADgQ/YORpuQoHE48GzOSAmfvq07ZgqxNL6cigACLcB/s1600/tennis.jpg
Cette dernière photo, quand a-t-elle été prise, avant ou après celle qu'on nous propose plus haut ?
En tout cas, une chose est sûre, tant en 1953 qu'à l'époque de la photo référencée, la rotonde n'avait pas été construite. Je dirai pour les deux photos, première moitié des années 50, mais comment situer le Jardin d'enfants précisément? Où se trouvent les courts de tennis par rapport à la photo proposée plus haut ?
Fausto.
De mon point de vue, la photo colorisée de 1953 (avec les tennis, notre jardin d'enfants mais sans la rotonde ni la piscine) est plus récente que celle du toboggan ci-dessus. La rotonde, je l'ai vu construire, à la louche je dirais en 59/60.
RépondreSupprimerPar rapport aux tennis, je pense qu'ils sont juste dans le dos du photographe.
En regardant les photos de près, j'ai l'impression qu'il s'agit du même toboggan que celui que nous avons lustré avec nos fesses !
Un bon élément pour dater la photo, c'est la tour du château qui n'a pas encore retrouvé son toit pointu. Comme je n'ai pas de souvenir de ce toit plat, ça voudrait dire que j'étais trop jeune et qu'on serait en 51/52 ?
G-M
Bonne analyse GM. En effet, la Rotonde, comme le casino actuel, date de la fin des années 50 (inauguration du casino en 1961). Ce fut aussi dans la seconde partie des années 50 que furent construits la piscine, le centre de thalassothérapie, les gra-
RépondreSupprimerdins des courts de tennis et le golf miniature.
La photo référencée plus haut nous montre que notre square (celui que nous avons connu) était déjà implanté dans les années 50, alors que la photo ci-dessus suggère en effet qu'il n'existait pas encore au moment où elle a été prise. Oui, comme toi GM, je dirai pour cette dernière "début des années 50", mais pas avant car je vois mal les gamins vêtus comme ils le sont sur la photo et l'ambiance décontractée et estivale qui règne juste après la guerre. Pas de destructions en vue non plus.
Pour l'orientation, bravo. Je crois que tu as raison : dans le dos du photographe ces tennis !
Enfin, le toboggan est bien ce qui m'a trompé dans un premier temps. Il me semble bien que c'est celui que j'ai connu dans les années 60 et qui était à côté ou pas loin d'une espèce de tourniquet. C'est la même forme et les barres en métal qui le soutiennent sont restées gravées dans ma mémoire. On a sans doute déplacé ce toboggan et on a dû l'installer ultérieurement là où nous avons joué lorsque nous étions enfants.
Au fait, savez-vous qui était Jules Pinsdez ? Moi je sais vaguement que c'était une autorité locale et qu'il a fait partie du Conseil municipal à la Libération (conseil présidé par Pierre Biez). Je n'en sais pas plus, mais le pire c'est que je ne savais même pas que le square s'appelait Jules Pinsdez. Pour moi c'était le Jardin d'enfants, point final et rien d'autre.
Aujourd'hui, les bassins ont disparu. Ils ont été comblés, mais je crois qu'il y a un beau bateau en bois sur lequel jouent les enfants (pas d'eau cependant, plutôt un parcours "sportif").
Fausto.
Bonjour à tous
RépondreSupprimerLe 24 octobre 1944.
Nouveau Conseil Municipal : maire : Pierre Biez, adjoints Robert Petit, Jules Pinsdez, Léon Leclerc, Jean Colas.
A Neuville-lès-Dieppe, le maire déporté Jean Puech (dont on est sans nouvelle) est confirmé dans ses fonctions.
Sources site de Jean : http://delamarejean.free.fr/dieppe_1944/fin.html
Jules Pinsdez est aussi en l’occurrence le grand-père des Mère Marie-Bénédicte qui dirige le couvent des Augustines à Thibermont.
Belle soirée
Il y avait des "Pinsdez" Professeurs; épiciers aussi ,rue Ménard;était-ce de la même famille?
SupprimerJL
Sans certitude aucune, je pense que l'épicerie PINSDEZ appartenait aux parents de Mère Marie Bénédicte. J'en saurais un peu plus en questionnant mes parents car lorsque j'étais enfant, j'habitais juste auprès de chez elle. Sitôt que j'ai la réponse je partagerai .... ;)
SupprimerDe 1891 à 1965 seuls 9 Pinsdez sont nés en France, 8 en Seine-Maritime et 1 dans la Manche (source : Filae). Il y a donc de fortes chances pour que ces Pinsdez de Dieppe soient apparentés (mais sans certitude comme vous pourrez le comprendre).
RépondreSupprimerFausto.
Un certain Jules-Henri Pinsdez marié en 1917 et timonier appelé dans la Marine Nationale était justement épicier. Il y a en effet quelques Pinsdez à Dieppe et à Martin-Église et je m'arrêterai-là pour éviter d'être trop inconvenant.
RépondreSupprimerQuant à monsieur Pierre-Charles Biez, il fut à la tête du Comité Provisoire Local de Libération avec quelques résistants et maire de Dieppe en deux occasions : en 1944 et ce, pendant quelques années, puis de 1953 à 1957.
Fausto.
Il y avait une épicerie Pinsdez rue de l'Oranger.
RépondreSupprimerJ'ai connu une Demoiselle Pinsdez qui était bibliothècaire au CET du Golf au début des années 70.
Sans doute de la même famille.
Barcos
Le Cet du Golf ! Le sigle CET me renvoie à ma très tendre jeunesse. Collège d'Enseignement Technique je crois. Ma soeur a justement étudié en ce CET du Golf (années 70) et j'imagine qu'elle a connu cette demoiselle Pinsdez. C'était l'époque d'excellents enseignants comme monsieur Farina.
SupprimerFausto.
Oui, M. FARINA, prof de math et de sciences naturelles. Je crois qu'il enseignait également à l'école d'infirmièresur à l'hôpital.
SupprimerProf très humain qui se tenait à la portée de ses élèves.
Il y avait aussi M. Cuvilier' M.Duval et Alainsi Bault en EPS qui je crois habitait le bout du quai.
Pour ma part, j'étais au CET de 1971 à 1973' en comptabilité, peut être ai je croisé votre soeur.
BARCOS
Certainement car elle doit, selon ce que vous me dites, avoir à peu près votre âge. Moi je suis plus jeune qu'elle et ait usé mes fonds de culotte au Lycée Jedhan Ango, mais peut-être que nous nous sommes croisés en d'autres lieux (Maison des Jeunes, Tout-va-Bien, Bout-du-Quai ?). Dieppe n'est pas Paris. Tout le monde se connaît ou presque.
SupprimerFausto.
"ai" et non "ait" et 'Jehan' et non "Jedhan" (qui fait film de karaté, à la mode quand j'étais gamin).
SupprimerFausto.
BONJOUR à TOUS. Je viens de découvrir, mais vous connaissez peut-être déjà, les archives de la Gaumont qui concernent la côte d'Albâtre. On y retrouve souvent le Dieppe des années 30, mais cela va jusqu'à la piste de ski artificielle des années 60. Il y a au moins 5 épisodes que l'on peut trouver en tapant :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=ilA2owHF_j0
(voir à droite de la page).
C'est super !
Fausto.
C'est par thèmes (ligne Dieppe-Newhaven, plages, etc. Dans l'épisode 3 on y voit même la Morgan (alias Roussel) gamine en train de défiler (concours devant l'ancien casino). On voit aussi l'ancien casino du Havre détruit par les bombardements.
SupprimerDans d'autres épisodes, on met en scène les terre-neuvas, les durs métiers qu'exerçaient les Normands et toujours Dieppe, mais aussi Le Havre, Étretat, Fécamp ou encore Le Tréport.
Très enrichissant !
Fausto.
Un petit tour aussi par les souterrains de la Biomarine, d'un intérêt tout particulier, et qui pourraient donner lieu à commentaires, plus peut-être que les archives de la Gaumont. On voit pour la petite histoire une commentatrice que j'ai bien l'impression de connaître, d'avoir lu à de multiples reprises, et surtout très récemment.
SupprimerLes souterrains de la Biomarine à :
http://www.dieppe.fr/videos/la-france-des-mysteres-les-souterrains-de-la-biomarine
Fausto.
Vous avez tout bon Fausto ! Et moi qui pensais intervenir sur ce blog de façon anonyme ! C'est fichu ! Mais c'est injuste, maintenant vous connaissez mon visage et moi, pas le votre ! ;+)
SupprimerQue n'aurais-je pas fait pour ce lieu exceptionnel !
Eh oui SOPHIE. Voilà ce qui arrive lorsque l'on a travaillé sur la Cité Provisoire, Janval (de la Cité Provisoire à l'école Jules Ferry ?), etc. Maintenant ce sont ces souterrains.
SupprimerL'anonymat n'est pas essentiel. En revanche, comme on laisse énormément de traces sur internet, il faut toujours éviter de donner son lieu de naissance exact, sa date de naissance ou son âge exact ou encore d'autres données qui peuvent déboucher sur quelques usurpations d'identité.
Internet nous trahit sans cesse, surtout quand on est bavard comme moi et lorsque Dieppe est au centre de mon "délire" ...
Je vous ai vue en effet sur des coupures de presse et dans dans un autre petit film, toujours sur le thème des souterrains de la Biomarine. Ne vous inquiétez pas, je suis toujours à la recherche d'informations sur Dieppe et je tombe parfois sur vous ou encore sur JL (peinture, art, expositions, affaires maritimes), pour ne citer que vous deux.
En tout cas je suis content de vous lire de nouveau sur ce blog. La dernière fois je crois que c'était le garage Laffilé il y a déjà quelques mois.
Il m'arrive aussi de me demander que sont devenus des commentateurs ou commentatrices aussi actifs que CATHERINE qui, pour la petite histoire, a vécu très jeune dans ma chère rue Béthencourt, ne manquait pas de rappeler un vécu et de nous faire part de ses reflexions et de ses souvenirs (qui étaient parfois aussi les miens).
Un blog c'est un peu plus que des informations. Ce sont des échanges parfois complexes entre diverses personnes.
Que devient ALAIN aussi ? J'espère qu'il reviendra me lancer des jeux mots inattendus le plus tôt possible et qu'il m'enseignera ou me rappellera bien des choses qu'il a connues.
Bon, nous sommes toujours là et engagé et c'est cela l'important.
Fausto
Entièrement en accord avec vous Fausto !
SupprimerDieppe est tellement belle !
Et un peu plus. Pour certains, surtout les plus éloignés, c'est-à-dire les pires, c'est vital.
SupprimerFausto.
Pour l'info : il semblerait que Dieppe Ville d'Art et d'Histoire ouvre à nouveau ce lieu quelques moments lors des Journées du Patrimoine 2017. Histoire à suivre donc ...
RépondreSupprimerOui SOPHIE. Ce qui m'épate dans cette histoire d'hôpital c'est que je n'en avais jamais entendu parler jusqu'à maintenant.
SupprimerC'était peut-être connu, mais je n'ai jamais entendu personne en parler. Moi qui ai, étant enfant, puis jeune adolescent, visité à peu près tous les lieux de "découverte", je suis très étonné de n'en avoir pas eu vent. Merci donc de nous en parler.
Une autre chose me turlupine et je crois que vous en parlez. Comment quelque chose qui était sue de tous les Dieppois a-t-elle pu échapper aux Allemands ? Peut-être étaient-ils plus ou moins au courant et préféraient-ils contrôler la chose de loin, sans intervenir s'ils jugeaient que ses souterrains ne constituaient pas un réel danger pour eux ?
Bon, c'est pour moi une énigme et j'avoue que je découvre ces réalités historiques maintenant (pour mon plus grand plaisir, il est vrai).
Fausto.
Vous savez Fausto, le site n'avait pas été ouvert depuis 1945. Comme l'activité était une activité pharmaceutique, le site était protégé. Très peu de Dieppois en connaissaient l'existence et surtout son histoire ... sauf les plus anciens qui s'abritaient dans les galeries lors des bombardements aériens et qui y sont revenus en 2012 ... que d'émotions ... tout droit au cœur !
SupprimerJe vous raconterai une très belle histoire à ce propos ... demain.
Il y a quelques années; le remorqueur ( le "Balidar",d'abord; puis le "Gabriel de Clieu") une fois par mois sortaient en mer ;au large, remplir des bombonnes il y en avait plein le pont!..( d'abord,genre "Dame Jeanne" en verre garni, puis en plastiques) pour les remplir d'eau de mer, destinée au "laboratoire de la Biomarine" afin d'en faire tout un tas de "médicaments" à base d'iode entre autre, sérum phisio.; etc...çà ne se fait plus; du moins ici; que sont devenus ces "labos"?.....quelqu'un le sait-il?.....
RépondreSupprimerJL
Mais Jean-Louis ... aucune enfant dieppois n'a été élevé à l'huile de foie de moue mais au MARINOL ! C'était meilleur ! Plus sucré et tout autant vitaminé ... enfin c'est ce que nos parents pensaient ...
Supprimerfoie de ... MORUE
SupprimerDésolée !
à la fécampoise!....
Supprimer( on dit : mohue;ou confitue....figuhe...) donc pas de faute!........MDR
JL
Merci Jean-Louis ... Je suis rassurée ! MDR
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai trouvé ce lien qui évoque l'évolution de La Biomarine : http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2008_num_95_357_6460_t1_0118_0000_2
Par ailleurs, enchanté d'avoir fait la connaissance de Sophie !
Je n'y connais pas grand'chose en matière de blogs mais ne serait-il pas possible de faire un "trombinoscope" comme sur les forums ?
G-M
Merci pour le lien G-M sauf que ce n'est pas Marcel Bosquet mais BoCquet !
SupprimerPour le trombinoscope seul Olivier aura la réponse à votre proposition ;+)
Bonjour
RépondreSupprimerPour essayer de répondre aux questions :
Pour Fausto et ... la chose qui le turlupine! Oh ! La vilaine ! Les galeries souterraines de La Biomarine ont commencées à être creusées en 1939 pour n'abriter que la population civile en cas de bombardements aériens. Juin 1940, les Allemands entrent dans Dieppe et réquisitionnent l’Hôpital civil dont les différents services de maternité, chirurgie, médecin et gériatrie sont répartis dans les écoles de la ville.
Début 1942, le front de mer est interdit par les Allemands qui en barricadent les accès. A ce moment, le Docteur Maillard avait établi un Poste de Secours dans d'autres galeries souterraines: au pied du château-musée. Ce Poste de Secours déménage donc naturellement dans l'abris civil de La Biomarine.
19 août 1942, l'école Richard Simon transformée en hôpital se révèle trop proche de la zone des combats. Dès 8 heures il est décidé de le transporter dans les galeries de La Biomarine.
Petit à petit cet endroit s'est transformé, agrandi jusqu'à devenir un véritable hôpital qui n'avait rien a envier à un hôpital de surface. Bien sûr l'Occupant en connaissait l'existence mais était loin de se douter de son fonctionnement. 21 bébés y sont nés entre juillet et août 1944.
La caserne des Sapeurs-Pompiers y a emménagé ainsi que les services de la sous-préfecture, de la Défense Passive et de la mairie.
On peut encore voir, sur les murs, la trace de trous, creusés en forme de carré pour y enfoncer des sortes de poutres qui servaient à soutenir des planches sur lesquelles étaient remises et ainsi protégées les archives des services.
Voili ! Voilou ! Fausto ! J'espère que ça va moins turlupiner ! ;+)
Parfait ! Donc les Allemands, comme je le pressentais, étaient bien au courant de ce que tout le monde savait (logique), mais n'en mesuraient point l'importance.
SupprimerMerci.
Fausto.
Jean-louis : Effectivement les Marie-Jeanne servaient à transporter de l'eau de mer qui servait de base pour différents médicaments comme le Marinol, le Ionyl et la Plasmarine. Le système de pompe fut inventé par André Cussac et acheté par Marcel Bocquet. L'eau était pompée à 5 miles des côtes, ramenée au rivage par bateaux puis acheminée aux laboratoire par un chariot tiré par un cheval appartenant à M Sébille et nommé CAILLOT !
RépondreSupprimerLe pharmacien de la Biomarine n'était autre que Alfred Poussier qui deviendra le légataire universel de Gustave Flaubert ... excusez du peu !
Installés en 1911 rue Théophile Gelée ( Bout du Quai) les laboratoires sont arrivés rue Montigny en 1919. Voili ! Voilou ! Jean-Louis
Ce commentaire a été supprimé par son auteur.
RépondreSupprimerSupprimé et remis plus bas à cause de phauteux d'ortaugraffes ! Oups !
SupprimerPour répondre à la dernière question le directeur de La Nouvelle Biomarine Logistique a déménagé sur la zone artisanale de Crosville en 2012. C'est d'ailleurs parce que le site était libéré de toute activité et grâce à Jean-Luc Lagente, son directeur, que l'expo a vu le jour en partenariat avec la ville de Dieppe.
RépondreSupprimerIl ne s'agit plus de laboratoire pharmaceutique puisque les descendants de la famille Bocquet ont cessé l'activité pour se concentrer sur la logistique. Le fond de commerce de La Biomarine a été transmis au directeur actuel en 2009.
Cette propriété a vu se succéder des familles comme les HOLL, TAYLOR, FLOUEST, LEGROS. Georges Marchand y a aussi séjourné où il était non pas photographe mais exploitant de marne et fabriquant de Blanc d'Espagne...
Bonjour à tous, si je ne m'exprime plus trop Fausto c'est pour une raison purement technique, je ne peux pas prouver que je ne suis pas un robot sur ma tablette! je n'ai pas le logiciel pour répondre au "captchat" mais je vous lis tous.
SupprimerJe n'avais jamais entendu parler de la Biomarine, grace à Sophie j'en sais un peu plus maintenant. J'en ai discuté avec ma mère qui s'est souvenue que l'on avait conseillé à mon arrière-grand-père de boire un élixir à base d'eau de mer fabriqué par la Biomarine pour guérir de son cancer de la gorge. Cela n'a bien sûr pas été très efficace...
Même problème pour moi sur ma tablette Catherine. J'ai pourtant suivi beaucoup de conseils mais rien à faire ...
SupprimerComment se porte la Bretagne ?
ah!! Sophie et Catherine !! lors d un dernier post ; j avais parle de vous!!
RépondreSupprimermerci d être de retour et venir argumenter et éclairer nos lanternes parfois obscures..;
le Marinol.. élixir de notre jeunesse fabrique par les laboratoires de la Biomarine
j en ai avale des cuillerées moi aussi; et administre à des enfants atteints de Primo infection ( 1er stade de Tuberculose) dans les années 70 ...
savez vous que au Canada et aux Etats Unis est mis en vente un médicament sous le nom de Marinol ; qui; lui est un substitut du Cannabis ??
Claudie
Ça je l'ignorai totalement ! Impressionnant ! Mais je ne pense pas que le Marinol dieppois d'antan fut composé de cannabis ;+)
RépondreSupprimerBelle histoire promise hier :
RépondreSupprimerMichel, né en 1944 à Dieppe est venu en 2012 visiter les galeries de La Biomarine. Dans mes explications je lui racontais qu'à Dieppe, les trous dans les falaises s'appelaient des GOBES ( je dois bien le reconnaître un mot bien dieppois !!)
A ce moment j'ai vu s'écouler sur le doux visage de ce monsieur de 68 ans ... des larmes ... puis des torrents de larmes.
Je me suis isolée avec lui pour lui demander pourquoi autant d'empathie ?
Là, tout simplement il m'expliqua : mes parents m'ont toujours surnommé " le gobier". J'ai toujours pensé, jusqu’à maintenant qu'ils me considéraient tous les deux comme le "simplet" de la fratrie.
J'ai toujours su que j'étais né à Dieppe, certes ! Mais mes parents ne m'ont jamais dit où, à Dieppe ! Non seulement vous m'apprenez que je suis né dans les galeries de La Biomarine, mais j'apprends que ces galeries sont appelées des GOBES. Ce n'est qu'à 68 ans que je réalise que mes parents ne m'ont jamais sous-estimé ... mais que ce qualificatif de GOBIER était au contraire très affectueux, qu'il faisait partie de leur culture dieppoise ....
La mission que je m'étais fixée à savoir consoler Michel n'a pas aboutie car c'est ENSEMBLE que nous avons pleuré.
Un moment d'émotionsssssss parmi tant d'autres lors des visites que j'ai eu le privilège de commenter ... Des souvenirs inoubliables emplis de tellement d'émotions humaines ...
L'épisode est vraiment très émouvant. Je constate par ailleurs avec grand plaisir que nous sommes tous de nouveau réunis (manquent cependant d'autres personnes comme l'attendu ALAIN : je promets de faire dorénavant très attention à son texte et à ses jeux de mots).
RépondreSupprimerJ'imagine que par les thèmes choisis et nos propos, nous allons inciter d'autres personnes à intervenir et à enrichir ce blog auquel tient tout particulièrement, j'imagine aussi, la bande des trois (JL, Fausto et GM).
Le quarteron (et beaucoup plus, mais pour la référence historique et le jeu de mots je suis obligé d'employer ce terme) de généreux (à défaut de généraux) que nous constituons pourrait s'agrandir. En tout cas le quarteron de généreux n'est pas en retraite, mais en activité permanente.
Pour ce qui est des tablettes et surtout des portables, j'ai toujours été grand adversaire, et partisan de ne m'en servir que quand c'est indispensable, en prenant soin à ce que cela arrive le moins souvent possible, non par peur de la modernité, mais par peur de l'esclavage et de la dépendance psychologique qui viendrait empiéter sur mes libertés. Je ne reconnais de dépendance psychologique que celle qui m'attache à Dieppe (je la revendique du reste).
Merci enfin à Catherine, à Sophie et à Claudie d'avoir donné de leurs nouvelles. L'absence d'éléments féminins (et donc de points de vue féminin) commençait à se faire sentir.
Fausto.
et Barcos....
SupprimerExact. BARCOS aussi. Rassurez-vous je n'essayais pas de mener qui que ce soit en bateau (jeu de mots hispano-français, pour ALAIN notamment, qui comprendra).
SupprimerFausto.
Je pense, néanmoins; que de nombreuses personnes ,consultent le site, sans pour autant y mettre un commentaire?... mais nos amies sont bienvenues... et trop rares!...( la grille pour les "robots" est peut-être aussi ?!...rebutante ?... Non?...)
RépondreSupprimer.Bref; les "filles" on vous espère!...
Jean-Louis
Oui JEAN-LOUIS, la grille pour les robots est vraiment rebutante et ne fonctionne pas à tous les coups, même quand on a cliqué sur ce que l'on nous demande, mais s'il faut en passer par là ...
SupprimerPar ailleurs, puisqu'on nous lit, ce serait formidable que d'autres communiquent et partagent avec nous. Qu'ils osent, s'ils n'osent pas intervenir. Ce n'est pas la mer à boire. Leur vécu et leurs idées ou souvenirs ne pourront que nous enrichir mutuellement.
Il n'est peut-être pas très bon, en effet, que l'on fonctionne en circuit fermé, faute de "combattants, il est vrai, et indépendamment de notre volonté, qu'on se rassure.
On vous attend chers futurs participants et animateurs (quel que soit l'âge, le sexe, la religion et les idées. La diversité est du reste essentielle, dans le respect d'autrui, bien entendu).
Bon, je parle surtout en mon nom, mais j'imagine que d'autres sont sur la même ligne que moi et ce dans l'attente du retour du Maître incontesté des lieux.
Fausto.
Oui ! Moi aussi je partage ces appels lancés à toutes les passionnées et passionnés de notre belle ville de Dieppe ! J'en connais d'ailleurs qui visitent régulièrement le site et qui n'osent pas se lancer ! Allez ! On y va ! On se lance ! 1... 2 ... 3 ... sinon je "balance" les noms ... et prénoms au cas où ! ;+)
RépondreSupprimer... Je blaguais ... mais quand même ...
RépondreSupprimerDe l'humour, c'est très bien. Moi je n'ai pas balancé de noms, j'ai suggéré, nuance, et il en est qui sous la menace on donné le leur (ha, ha, ha !).
SupprimerVive en tout cas l'enthousiasme !
Dans l'espoir de lire ceux qui craignent de se lâcher (positivement s'entend)...
Fausto.
Avec un petit "t" à "ont" ce serait mieux mon cher Fausto.
SupprimerMerci de me le rappeler mon cher "moi".
Fausto.
Je viens de le constater. Je n'avais même pas fait attention ! Ça m'apprendra à m'enthousiasmer !
RépondreSupprimerJEAN-LOUIS, juste une question. Est-ce que le SANDERLING te dit quelque chose ?
RépondreSupprimerFausto.
Oui, ce fut un petit pêche arrière,d'une douzaine de mètres ,ponté; de petite navigation côtière; il a appartenu à Frédéric Lebon, puis quand il fit construire le "jolie brise" fut vendu à Jean-Pierre Gibbou qui fit avec, le même métier, jusqu'à sa retraite je crois; après ??? ... je ne sais pas si il fut détruit; ou vendu ailleurs; mais je peux le savoir si tu veux?
SupprimerJL
Merci JEAN-LOUIS, c'était juste pour vérifier que ce bateau existait bien car j'ai trouvé dans un courrier personnel une simple citation qui me laissait penser que c'était soit un bateau de Fécamp, soit de Dieppe. Me voilà renseigné.
SupprimerMaintenant pourquoi "jolie brise" ? Était-ce son nom d'origine car un Sanderling est un type de bécasseau migrateur (Calidris alba ou oiseau des mers blanc. Albus ... Alba. Il est en fait plutôt brun-roux).
Composé de "sand" (sable) et de "yroling" (vieil anglais avec le sens de sand-ploughman : laboureur des sables ?).
Bref, un nom d'oiseau de l'hémisphère nord qui migre vers l'arctique et en sens inverse fréquente les zones côtières sablonneuses notamment. C'est aussi un nom de famille anglais.
Peu courant pour un bateau dieppois en tout cas. Sais-tu le pourquoi de ce nom ? (tu sais, j'imagine, que je m'intéresse aux noms des bateaux).
La jolie' brise" renvoie par ailleurs à quoi ? C'est le Sanderling ?
Fausto.
je viens de te relire. La Jolie brise est un autre bateau de F. Lebon. Pardon, j'avais lu trop vite.
SupprimerFausto.
oui c'est çà Fausto, le "Sanderling" s'appelait déjà comme çà, quand F.Lebon l'a acheté; ( il garda le nom ) je peux lui demander si tu veux, où il l'a acheté?.... Par ailleurs Jolie brise, est le nom, pour ce bateau neuf; que fit construire F.Lebon.; rien à voir ,entre les deux ,je pense.
RépondreSupprimerJL
J'ai trouvé des éléments à :
Supprimerhttp://www.bateaux-fecamp.fr/fehncapellaimo-9142576/
Le bateau fut terminé en 1972 et construit par Bénéteau St Hilaire de Riez 85 (Vendée). Détruit en sortie de flotte en février 2004.
En fait, le nom Sanderling semble avoir été donné à de nombreux bateaux.
J'ai trouvé notamment des informations sur un autre Sanderling qui semble être un voilier. La personne qui navigue notamment dans la Manche et semble bien connaître Dieppe, nous explique le pourquoi du nom de son bateau. Comme il advient parfois, c'est la femme du premier propriétaire qui a donné ce nom en ayant en tête l'oiseau marin en question. C'est un peu logique pour un bateau qui relève par essence du maritime.
Dans le cas de notre Sanderling, je ne sais en revanche pas le pourquoi, mais cela doit être quelque chose de semblable, d'autant plus que le nom Sanderling s'utilise aussi en français, bien qu'il soit d'origine anglo-saxonne. Rien d'exotique donc à tout cela.
J'ai par ailleurs réussi à saisir sur internet une vision fugace de notre Sanderling dieppois. C'était inattendu pour moi. Le problème c'est que je n'arrive plus à retrouver le petit reportage. Si je le retrouve, je vous l'envoie.
Fausto.
J'ai retrouvé la petite vidéo qui dure 2:47. Elle date de 1987. Le Sanderling est visible entre 2:10 et 2:20.
SupprimerURL : http://m.ina.fr/video/I00013401/dieppe-video.html
Cela rappellera certainement beaucoup de choses à ses anciens propriétaires. On entraperçoit en prime deux marins qui travaillent sur ledit navire. L'un plus ou moins de face et de profil et l'autre de dos.
C'est fou ce que l'on peut trouver comme images et informations sur internet ! Hommage donc à ces travailleurs de la mer qui ont pris corps à partir d'une simple référence écrite, difficilement compréhensible pour moi. Tu m'as appris qu'il s'agissait bien d'un bateau dieppois et non fécampois, et de fil en aiguille ... Merci JEAN-LOUIS !
Pour le nom du navire, quand il ne s'agit pas du nom d'un saint, d'un prénom (souvent lié à la famille du propriétaire), c'est souvent une dénomination suggestive qui est choisie par ce même propriétaire (le premier si le bateau n'a pas été rebaptisé) ou un membre de sa famille. Dans le cas qui nous occupe, un oiseau marin symbole de ce que l'on voudra et que l'on peut notamment admirer sur le sable du littoral à notamment :
https://www.youtube.com/watch?v=Uh71ExBEXfI
Fausto.
Re-bonjour JEAN-LOUIS, re-bonjour à tous.
SupprimerEn ce moment de détente qui survient chez moi, ce jour, après 17 h 30 (horaires bizarres), je voulais poser d'autres questions à toi et à tous ceux qui voudront bien me donner réponse. Encore une fois, il s'agit du monde de la pêche qui semble, sauf erreur de ma part, aller assez mal (qui semble aller moins bien qu'avant en tout cas).
Il s'agit de deux questions qui ne sont pas liées mais à propos desquelles je n'ai pas encore de réponse. Ces questions sont peut-être idiotes, mais j'avoue être un béotien en la matière.
J'ai lu hier soir un article qui date de l'année dernière et qui met en exergue le décès d'un armateur dont j'ai bien connu la famille, car elle habitait pas très loin de chez moi.
Outre la peine que cela sous-entend, j'ai lu que c'était le dernier armateur de Dieppe. Est-ce vrai ? Comment cela est-il possible ? J'imagine qu'il doit y avoir une explication qui m'échappe.
Enfin, j'aimerais savoir s'il existe encore de petits bateaux de pêche à Dieppe sur lesquels naviguent seulement une ou deux personnes comme dans les années 60 et 70. Je pense notamment à un pêcheur dont nous avons déjà parlé (le père) qui habitait quai Henri IV (pas très loin de chez moi non plus).
Quelles sont donc les principales tendances en matière de pêche aujourd'hui ?
Fausto.
Oui Fausto; je pense que tu veux parler de Mr E. Leveau?..qui fut c'est vrai le dernier armateur Dieppois au sens industriel du terme; c'est à dire ;gros chalutier.
SupprimerA Dieppe aujourd'hui ,ce n'est plus que pêche Artisanale; avec c'est vrai de petits armateurs; possédants 1 ou 2 bateaux, mais souvent , patron-armateur, car naviguant eux-mêmes sur leur bateau. il y a heureusement encore 1 armateur-mareyeur ( une dizaine de bateaux ) qui fait aussi avec des employés à terre du décorticage; congélation;commercialisation ; de noix de coquille St Jacques. sur ces bateaux ,ce sont 4;5; rarement 5 ou 6 hommes d'équipage, selon la taille et la puissance. le principal de leur activité est axée sur la coquille ,un peu le chalut,l'été! et çà ne s'arrangera pas, avec les nouvelles lois, et directives Européennes; sur des quotats etc.....
JL
OK JEAN-LOUIS, tu m'as PARFAITEMENT COMPRIS. Merci pour les réponses. Ce que tu dis suggère également que les bateaux sont à taille égale beaucoup plus puissants qu'avant et emploient moins de marins. Terminé donc les équipages d'une certaine importance pour un coquillard (comme dans les années 50 et 60 par exemple).
SupprimerPour les quotas, ne penses-tu pas qu'il y a cependant surpêche ? Je sais que c'est une question sensible, mais ne vaudrait-il pas mieux préserver les ressources halieutiques, même si cela a un coût social et financier pour le monde de la pêche ? Penses-tu au contraire qu'il y a assez de réserves encore pour faire vivre tout le monde ? Et les Britanniques dans tout ça, notamment en matière de pêche à la coquille Saint-Jacques ? J'ai vu à ce propos un reportage qui les met en cause indirectement. Ils ne seraient pas soumis aux quotas en la matière et pêcheraient dans nos eaux. Est-ce vrai ou le fruit d'une rivalité coutumière comme il en existe avec d'autres pays tant en matière de pêche que d'agriculture ?
Fausto.
Pour la "surpêche"...il y aurait beaucoup à dire!....chez nous on détruit des bateaux; on ne renouvelle pas une flotte vieillissante; on a des quotas draconiens!,pendant ce temps, chez nos voisins ..... les bateaux sont neufs et puissants!.... et les "hors communauté" Européenne font ce qu'ils veulent dans les eaux internationales! ( voir les Coréens; et autres Libyens pour le thon)etc....Nos petits 16 m avec quotats sont confrontés en baie de Seine avec des ;42 m sans quotat.....qui par filières commerciales...nous le revendent!?...Ne pourrait-on pas le pêcher nous-mêmes?...surtout que c'est...dans nos eaux territoriales!.....on a l'impression que des accords commerciaux curieux furent conclus au-dessus de nos têtes... Pour Dieppe; sans la coquille ....plus de pêche!... il n'y a plus de licence pour le chalut!...et quand il y en a; il y a des interdictions d'espèces aberrantes, qui oblige parfois à rejeter ( mort ) ce qui a été pêché!( pour nourrir les mouettes????...).etc!etc... tu vois Fausto, la rivalité "coutumière" est bien loin avec les Anglais; car si ils viennent...c'est que ON leur a donné autorisation?!... Qui est ce ON ?...l'Europe qui a le dos large!.....Enfin il y aurait tant à dire...........
RépondreSupprimerJL
Je savais que tout cela allait te rendre plus que réactif et énergique. Il était cependant important d'avoir ton avis.
RépondreSupprimerMerci JEAN-LOUIS.
Fausto.
Bonjour à tous, je me permets d'évoquer un souvenir qui m'est revenu récemment sans rapport aucun avec les sujets évoqués plus haut mais qui me turlupine : vous souvenez vous du magasin STEFF dans la Grande Rue et surtout de la légende urbaine qui circulait à l'époque (je dirais fin des années 70)?
RépondreSupprimerCe magasin était très prisé des ados car ils vendaient les derniers jeans à la mode du moment, lorsque j'étais au lycée Jehan Ango, une rumeur évoquait une trappe dans les cabines qui devait vous expédier dans un sous-sol où des gens malintentionnés vous envoyait exercer le plus vieux métier du monde.
On retrouve ce type de rumeur malsaine dans beaucoup de villes en France, la bêtise et le désir de nuire ayant toujours existé, surtout quand les commerces étaient tenus par des étrangers...
Aviez-vous eu connaissance de cette rumeur à l'époque ?
Non, mais j'ai entendu dire quelque chose de semblable dans les années 70 pour Orléans je crois. Pas très bon signe pour le magasin. C'est un coup à vous faire perdre la plupart de vos clients.
SupprimerLa ou les rumeurs c'est ce qu'il y a de pire, surtout si elle sont habilement lancées. C'est parfois criminel, parfois plus ou moins lié à des considérations racistes. Voir pour la rumeur d'Orléans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur_d'Orl%C3%A9ans
Où se trouvait par ailleurs exactement le magasin Steff, cela me dit quelque chose.
Fausto.
......... "la calomnie!...monsieur; vous ne savez guère ce que vous dédaignez! J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablé....etc....." Oh combien vrai!çà finit avec les :
RépondreSupprimerJL
..... il en manque un bout?...
Supprimeraprès avec les : " y a pas de fumée sans feu"
JL
Je vois Jean-Louis que tu es allé te faire raser la barbe à Séville. Bravo, très jolie ville !
SupprimerPlus sérieusement tu n'as pas tort. Le coup du "il n'y a pas de fumée sans feu" est en effet destructeur.
Qui nous parle maintenant de ce magasin Steff et poursuit l'ébauche de dialogue entamée par Catherine. Eh oui, moi je me souviens vaguement de l'affaire d'Orléans dont on parlait (à la télé, dans les journaux et ... dans la rue). Et le magasin Steff donc ? Personnellement, si c'était un magasin de vêtements, je n'y allais pas, non par peur de me faire enlevé, mais parce que je n'étais guère intéressé par l'esthétique (j'étais du reste, dans les années 70, habillé comme un sac et vous m'accorderez qu'il n'est pas nécessaire d'aller dans les magasins de vêtements pour trouver des sacs).
Fausto.
Nouvelle erreur, nouvelle faute. "De me faire enlever", "enlever" avec un "r" bien entendu et surtout avec un "r" de déjà vu (ALAIN, si tu m'entends, voilà un autre jeu de mots pour t'attirer dans nos filets). Et la rumeur de Catherine, est-ce que cela vous dit quelque chose ?
SupprimerFausto.
STEFF , le nom oui; mais comme toi, je ne fréquentais pas ces magasins et de plus....j'étais rarement présent ; dans les années 70 je naviguais ,alors?!...souvent quand on était à terre, c'était pour dormir et récupérer, pas pour faire du shopping!.....donc; faisons confiance aux autres intervenants; il y en a qui doivent surement avoir des infos. à ce sujet.
RépondreSupprimerJL
Ils vendaient également sur les marchés et avaient un autre magasin au Tréport ou à Eu je crois, une réussite qui avait de quoi alimenter certaines jalousies.
RépondreSupprimerEn tout cas j'ai acheté un jean en velours chez Steff le samedi 11 mars 1978, vous me direz "quel intérêt on s'en fiche un peu Catherine!" et vous auriez raison mais comment puis-je me souvenir si bien de ce samedi?
C'est une énigme bien modeste car avec le net...
Non on ne s'en fiche pas. Un parfum de femme nous intéresse chez les marins et autres représentants de la porte d'en face qui ne brillent pas (surtout moi qui ne suis pas marin, mais qui éprouve une réelle admiration pour ce monde de la marine) par leur finesse.
SupprimerSteff alors ! Qui commente cette horreur que l'on appelle la rumeur et donc la médisance (sans médire justement) ?
Fausto.
11 mars 1978.... je m en souviens aussi.... je faisais des courses dans un supermarché; j ai pris mon téléphone et j ai pleuré... avant de partir pour Alexandrie.....
RépondreSupprimerIl est des événements qui restent en mémoire, dans "la première gorgée de bière" Philippe Delerm raconte que pour lui la mort de Jacques Brel c'est "une autoroute à trois voies avec un gros camion Antar sur la file de droite" Pour moi la mort de Claude François c'est la fin du marché Place Nationale avec mon sac en plastique Steff à la main et les gens qui s'interpellent : Claude François est mort, non c'est pas vrai! j'entends les commentaires au fur et à mesure de ma progression dans la Grande Rue et moi je m'interroge sur le bien fondé de mon achat d'un pantalon à 70 francs pour lequel j'ai échangé à la banque 7 pièces de 10 francs en argent...
SupprimerNe me jugez pas trop sévèrement j'avais 15 ans ;.)
la rumeur.... cette rumeur circulait aussi dans d autres grandes villes...Décembre 1966: trois avant "l affaire d Orléans"la rumeur se répand à Rouen: des jeunes filles seraient enlevées dans les arrières boutiques de certains magasins tenus par des Juifs...grosse campagne antisémite!!!
RépondreSupprimerla "rumeur d Orléans" fait repris par l équipé du sociologue Edgar Morin dans un livre... "le scénario"...
Claudie
Ce magasin STEFF ne me dit rien du tout, mais à cette époque, je ne suis plus à Dieppe.
RépondreSupprimerBeaucoup à dire sur le phénomène (connu) de la rumeur ; c'est l'air de la calomnie du Barbier de Séville !
Après, la traite des êtres humains, ça existe mais une telle rumeur ne peut durer que s'il y a des disparitions connues ce qui ne semble pas avoir été le cas.
Pour finir, ce qui me préoccupait beaucoup Catherine, c'était de savoir pourquoi vous vous souveniez si bien de ce samedi 11 mars, mais en effet, avec Internet, j'ai trouvé facilement !
G-M
Nos réponses se sont croisées, je pense que chacun d'entre nous a ce type de souvenir lié à un moment précis de l'existence (cf mon message plus haut)
Supprimermon souvenir ;marquant et précis, c'est l'assassinat de J.F.Kennedy!
RépondreSupprimerC'était le 22 Novembre 63, nous étions devant Dieppe à la pêche au Harengs, sur le "Henri Ledun" il n'y avait pas de radio,à bord, mais un des matelot avait amené son poste à transistors! (le début, tout le monde n'en avait pas!...)il y eut un flash d'Infos. vers 20 heures nous annonçant;d'abord;l'attentat; puis un peu plus tard la mort du Président. on était resté sans voix!.......
JL.
Et le 11 septembre 2011 ? Je pense que tout le monde se rappelle où il était!
RépondreSupprimerCATHERINE : moi aussi j'entendais ces rumeurs sur le magasin STEFF. Je n'y ai jamais mis les pieds pour cette raison ... On appelait ça à Dieppe les petits bals "bleus" ou "rose" selon si vous étiez une fille ou un garçon !
Et pour ce 11 Septembre....(pas 2011! ...2001) j'étais dans l'estuaire de la Seine au déminage du chantier port 2000;
RépondreSupprimerje commandais une barge d'assistance aux plongeurs-démineurs et en VHF notre base à terre nous a dit qu'un gros avion était rentré dans une tour de New-York "accidentellement";......puis un un 2ème, mais là ils ne parlaient plus d'accident!... et comme tout le monde, en débarquant nous avons vu les images TV...On croyait un montage ou trucage ciné.......Mais très vite on a vu l'ampleur de la catastrophe !..........
JL..
11 septembre 2001.... c était un lundi... je travaillais le matin.6h30 13h30... la mauvaise nouvelle ne nous était pas encore parvenue..à l I.M.E.. il faisait encore chaud à Nîmes; je me dépêchais de rentrer chez moi en songeant à la bonne douche suivie d une petite sieste réparatrices... non!! ma voisine âgée de 85 ans m attendait assise sur les marches de l escalier en pleurant; me disant : claudie!!! c est la guerre!! je suis rentrée chez elle visionner les images de tele qui passaient en boucle; images surréalistes; comme sorties d n film.. non; c était hélas la triste réalité...Claudie
RépondreSupprimerJ'étais au bureau quand la nouvelle est tombée et je n'ai pas du tout pris conscience de la catastrophe. C'est en rentrant chez moi que j'ai trouvé mon fils de 12 ans devant ces images qui passaient en boucle, j'ai pensé moi aussi à un film catastrophe et je m'apprêtait à lui demander s'il avait fait ses devoirs, j'ai compris alors en le voyant que ce n'était pas de la fiction.
RépondreSupprimerMon mari m'a appelé en me demandant d'allumer la télé. Stupeur! J'ai mis 10 bonnes minutes avant de me rendre compte du drame
RépondreSupprimerComme quoi; les grands évènements, graves ou heureux, marquent dans notre souvenir, et sont liés, à ce que nous faisions,et ou nous étions, le contexte aussi!..... le cerveau a parfois des méthodes de rangement (classement) bizarres ?!....mais au vu des témoignages!....çà marche pour tout le monde pareil!....
RépondreSupprimerJL
Je suis de nouveau en train de fouiner dans mon passé. Est-ce que le Clos Saint-Pierre ou quelque chose comme cela vous dit quelque chose ? Etait-ce du côté du CET du Golf ?
RépondreSupprimerFausto.