Nous habitions quai Henry IV, non loin du "Tout va Bien"!......Ce fut un sacré incendie!......et finalement les pompiers ont surtout essayé de protéger les immeubles avoisinants; car ils ne pouvaient plus rien faire sur ce brasier là!....( notamment la station à essence Esso qui se trouvait près de Tout va bien.et selon le vent pouvait très bien s'enflammer elle aussi! heureusement ce ne fut pas le cas! ) il y eu néanmoins un pompier qui y laissa la vie. JL
Il devait y avoir à protéger également à proximité, l'entrepôt MARCHAND dont l'entrée était rue Duquesne et qui devait contenir beaucoup de produits inflammables et en grande quantité.
Sans oublier le magasin MARCHAND sous les ARCADES.Le lendemain dans son jardin à Caude Côte un ami de mon père trouvait des bouts de billets de banque calcinés
C'est ce que disaient certains habitants de la Cité Provisoire. On aurait trouvé là-bas des billets calcinés après l'incendie du Prisunic.
On a du mal à y croire, mais comme plusieurs personnes en ont témoigné et pas forcément des personnes vivant au même endroit, il y a certainement quelque chose de vrai.
Une question. Le bâtiment du Printemps et du Prisunic que j'ai connu dès les années 60 avait donc été reconstruit ? La façade malmenée que je vois sur la photo, ne me dit en effet pas grand chose.
Il me semble qu’à l’intérieur du magasin il y avait un « puit » central autour duquel il y avait le plancher des étages qui s’enroulait. Au dernier étage, prés de la verrière en façade je crois que c’était le rayon des jouets. Ayant un peu fréquenté la décharge vers le champ de course de Rouxmesnil, j’y avais rencontré des récupérateurs qui évoquaient avec nostalgie cet incendie qui leur avait permis de récolter pas mal de choses jetées là après ramassage sur les lieux du sinistre
JLC, MERCI pour tous ces renseignements sur cet ancien magasin. Il est en effet fort possible que les jouets se soient trouvés au dernier étage. C'est une technique bien connue. Les parents pressés par les enfants se voient ainsi fortement incités à monter au dernier étage, à monter et à descendre donc en passant par les autres étages où il y a de quoi acheter aussi.
Combien d'étages y avait-il ? Deux j'imagine.
Je suppose par ailleurs que la façade n'a pas été gardée ou a été reconstituée car comme je le disais un peu plus haut, je n'ai connu l'édifice que quand j'étais enfant dans les années 60 (lors de l'incendie je n'étais pas encore né) et il me semble que la façade était alors différente de celle de la photo.
Je suis tombé sur internet sur un autre incendie, celui d'Eurodif de novembre 2016. Décidément ...
Eurodif doit correspondre à l'ancien Printemps (grande-Rue et Arcades où il y avait l'entrepôt ou magasin des commerces de la Grande-Rue jadis). J'ai ainsi trouvé réponse à ma question. La façade actuelle qui devait être celle que j'ai connue dans les années 60 et 70 n'a rien à voir avec celle du Prisunic de 1957. En 1957 elle était magnifique !
Je me souviens très bien de l'odeur de brûlé qui a persisté plusieurs jours sur le quartier et puis des mannequins dans les vitrines noircies sous les Arcades et de lots de produits un peu roussis mais vendables au rabais, ils venaient sans doute des réserves. Après pour ce qui est des papiers brûlés, au début dans les années 70, un incendie a ravagé un gros dépôt des PTT à Mandres-les-Roses (91) contenant des annuaires et des imprimés : on en a retrouvé des petits bouts dans la plaine à 5 ou 6 km de là ! La colonne d'air chaud les fait monter et donc, ils retombent ailleurs poussés par le vent... G-M
Hors sujet: l'année se termine, Noël est passé ; alors, pour l'année qui se profile; souhaitons d'abord la santé, et si possible un peu de bonheur pour 2017; à tous nos amis ( es ) et intervenant sur le site. Jean-Louis
Ce n'est pas hors-sujet JEAN-LOUIS, c'est justement le moment.
Bonnes fêtes à tous également et comme il est trop tard pour vous souhaiter un "bon Nadal", je me conterai de vous souhaiter un "feliç any nou". Le coeur y est en tout cas.
Bonjour ALAIN, SI TU ME LISAIS (je te lis moi), ce serait sympathique ! J'ai écrit "IL EST TROP TARD POUR VOUS SOUHAITER UN BON NADAL" (un bon Noël) car nous étions le 27 décembre. Je vous souhaitais cependant "une bonne et heureuse année ("feliç any nou") car nous n'étions pas encore le 1er janvier (logique) et ce, en réponse aux voeux bienvenus et très appréciés de JEAN-LOUIS. Par ailleurs je ne suis pas Majorquin, ni catalan (je te l'ai déjà écrit plusieurs fois) ou alors cela aussi et entre autres. Il se trouve que je parle le catalan, tout simplement (les ultras diront que le majorquin n'est pas du catalan, je leur laisse la responsabilité de leurs dires). Une variante du catalan se parle aussi dans la zone orientale de l'Aragon (patrie de mes parents). Enfin ce que j'ai écrit en catalan se dit aussi en valencien.
Allez, ON T'AIME ET JE COMPTE SUR TOI POUR DE FUTURS COMMENTAIRES (si tu le veux bien). En tout cas, je vous souhaite de nouveau une BONNE et HEUREUSE année 2017 (c'est la troisième fois, jamais deux sans trois donc). Je vais vous dire dans la langue de nos voisins pour que cela soit plus clair : I WISH YOU A HAPPY NEW YEAR ! (for christmas it is too late).
Et maintenant, façon Bouduc : BONNE ANNÉE MA GUEULE ! On a déjà une langue au Bouduc, pourquoi ne pas l'utiliser (et encore je ne dis pas tout).
J'oubliais : je suis de nationalité dieppoise, bien qu'internationaliste de l'identité et apatride de l'amour.
Autant pour moi, J'AI COMPRIS ALAIN. Le tennisman de MANACOR (ville de Majorque) qui est en effet en bout de course si j'ose dire. Un Noël qui n'est plus de première naissance, si j'ose dire encore. Une résurrection peut-être ? On n'y croit pas.
BIEN JOUÉ ALAIN, je suis tombé dans le panneau moi qui ai depuis quelque temps les nerfs à vif. Préviens quand tu fais un jeu de mot ! En même temps c'est à celui qui l'entend ou le lit de le comprendre. J'ai un peu honte car j'adore les jeux de mots et celui-là je ne l'ai pas vu passer.
Joyeuses fêtes (on zappe le Nadal pour éviter tout nouveau quiproquo).
On va finir par se mettre tous à l'Esperanto ! Je vais juste vous le faire en Cauchois : "Bonne annéye à tertous !" G-M P.S. : Une fausse dieppoise (comme moi) nous a quitté assez discrètement ces jours derniers : Jeanne, la fille de l'épicerie Roussel rue de la Barre, alias Michèle Morgan.
Exact. Elle avait 96 ans. Elle n'avait du reste apprécié que très modérément Dieppe pendant son court séjour dans notre bonne ville. Elle a fait cependant un long et brillant séjour sur terre, principalement en d'autres lieux, il est vrai, comme beaucoup de Dieppois de coeur ou pas. L'esprit est toujours dans nos murs ou ne l'est pas, ou ne l'est plus, c'est ainsi et la nostalgie ne se commande pas.
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Nous habitions quai Henry IV, non loin du "Tout va Bien"!......Ce fut un sacré incendie!......et finalement les pompiers ont surtout essayé de protéger les immeubles avoisinants; car ils ne pouvaient plus rien faire sur ce brasier là!....( notamment la station à essence Esso qui se trouvait près de Tout va bien.et selon le vent pouvait très bien s'enflammer elle aussi! heureusement ce ne fut pas le cas! ) il y eu néanmoins un pompier qui y laissa la vie.
RépondreSupprimerJL
Quelle belle façade.
RépondreSupprimerIl devait y avoir à protéger également à proximité, l'entrepôt MARCHAND dont l'entrée était rue Duquesne et qui devait contenir beaucoup de produits inflammables et en grande quantité.
Barcos
Sans oublier le magasin MARCHAND sous les ARCADES.Le lendemain dans son jardin à Caude Côte un ami de mon père trouvait des bouts de billets de banque calcinés
RépondreSupprimerC'est ce que disaient certains habitants de la Cité Provisoire. On aurait trouvé là-bas des billets calcinés après l'incendie du Prisunic.
SupprimerOn a du mal à y croire, mais comme plusieurs personnes en ont témoigné et pas forcément des personnes vivant au même endroit, il y a certainement quelque chose de vrai.
Une question. Le bâtiment du Printemps et du Prisunic que j'ai connu dès les années 60 avait donc été reconstruit ? La façade malmenée que je vois sur la photo, ne me dit en effet pas grand chose.
Fausto.
Fausto ce phénomène s'explique simplement par une propriété physique de l'air
SupprimerCertes. Difficile de trouver une autre explication, en effet.
SupprimerFausto.
Il me semble qu’à l’intérieur du magasin il y avait un « puit » central autour duquel il y avait le plancher des étages qui s’enroulait.
RépondreSupprimerAu dernier étage, prés de la verrière en façade je crois que c’était le rayon des jouets.
Ayant un peu fréquenté la décharge vers le champ de course de Rouxmesnil, j’y avais rencontré des récupérateurs qui évoquaient avec nostalgie cet incendie qui leur avait permis de récolter pas mal de choses jetées là après ramassage sur les lieux du sinistre
JLC, MERCI pour tous ces renseignements sur cet ancien magasin. Il est en effet fort possible que les jouets se soient trouvés au dernier étage. C'est une technique bien connue. Les parents pressés par les enfants se voient ainsi fortement incités à monter au dernier étage, à monter et à descendre donc en passant par les autres étages où il y a de quoi acheter aussi.
RépondreSupprimerCombien d'étages y avait-il ? Deux j'imagine.
Je suppose par ailleurs que la façade n'a pas été gardée ou a été reconstituée car comme je le disais un peu plus haut, je n'ai connu l'édifice que quand j'étais enfant dans les années 60 (lors de l'incendie je n'étais pas encore né) et il me semble que la façade était alors différente de celle de la photo.
Fausto.
Je suis tombé sur internet sur un autre incendie, celui d'Eurodif de novembre 2016. Décidément ...
RépondreSupprimerEurodif doit correspondre à l'ancien Printemps (grande-Rue et Arcades où il y avait l'entrepôt ou magasin des commerces de la Grande-Rue jadis). J'ai ainsi trouvé réponse à ma question. La façade actuelle qui devait être celle que j'ai connue dans les années 60 et 70 n'a rien à voir avec celle du Prisunic de 1957. En 1957 elle était magnifique !
Fausto.
Je me souviens très bien de l'odeur de brûlé qui a persisté plusieurs jours sur le quartier et puis des mannequins dans les vitrines noircies sous les Arcades et de lots de produits un peu roussis mais vendables au rabais, ils venaient sans doute des réserves.
RépondreSupprimerAprès pour ce qui est des papiers brûlés, au début dans les années 70, un incendie a ravagé un gros dépôt des PTT à Mandres-les-Roses (91) contenant des annuaires et des imprimés : on en a retrouvé des petits bouts dans la plaine à 5 ou 6 km de là ! La colonne d'air chaud les fait monter et donc, ils retombent ailleurs poussés par le vent...
G-M
Hors sujet:
RépondreSupprimerl'année se termine, Noël est passé ; alors, pour l'année qui se profile; souhaitons d'abord la santé, et si possible un peu de bonheur pour 2017; à tous nos amis ( es ) et intervenant sur le site.
Jean-Louis
Ce n'est pas hors-sujet JEAN-LOUIS, c'est justement le moment.
SupprimerBonnes fêtes à tous également et comme il est trop tard pour vous souhaiter un "bon Nadal", je me conterai de vous souhaiter un "feliç any nou". Le coeur y est en tout cas.
Fausto.
"contenterai" et non "conterai". Il arrive que le clavier ne réponde pas, mais le coeur est toujours là. Bonne année again !
SupprimerFausto.
Bon Nadal c'est vite écrit il n'est plus si bon que ça le majorquain.Meilleurs voeux à toutes et tous
SupprimerBonjour ALAIN, SI TU ME LISAIS (je te lis moi), ce serait sympathique ! J'ai écrit "IL EST TROP TARD POUR VOUS SOUHAITER UN BON NADAL" (un bon Noël) car nous étions le 27 décembre. Je vous souhaitais cependant "une bonne et heureuse année ("feliç any nou") car nous n'étions pas encore le 1er janvier (logique) et ce, en réponse aux voeux bienvenus et très appréciés de JEAN-LOUIS. Par ailleurs je ne suis pas Majorquin, ni catalan (je te l'ai déjà écrit plusieurs fois) ou alors cela aussi et entre autres. Il se trouve que je parle le catalan, tout simplement (les ultras diront que le majorquin n'est pas du catalan, je leur laisse la responsabilité de leurs dires).
SupprimerUne variante du catalan se parle aussi dans la zone orientale de l'Aragon (patrie de mes parents). Enfin ce que j'ai écrit en catalan se dit aussi en valencien.
Allez, ON T'AIME ET JE COMPTE SUR TOI POUR DE FUTURS COMMENTAIRES (si tu le veux bien). En tout cas, je vous souhaite de nouveau une BONNE et HEUREUSE année 2017 (c'est la troisième fois, jamais deux sans trois donc). Je vais vous dire dans la langue de nos voisins pour que cela soit plus clair : I WISH YOU A HAPPY NEW YEAR ! (for christmas it is too late).
Et maintenant, façon Bouduc : BONNE ANNÉE MA GUEULE ! On a déjà une langue au Bouduc, pourquoi ne pas l'utiliser (et encore je ne dis pas tout).
J'oubliais : je suis de nationalité dieppoise, bien qu'internationaliste de l'identité et apatride de l'amour.
Fausto.
Je t'avais bien lu mais comme mon jeu de mots t'a échappé je ne commenterais plus
RépondreSupprimerAutant pour moi, J'AI COMPRIS ALAIN. Le tennisman de MANACOR (ville de Majorque) qui est en effet en bout de course si j'ose dire. Un Noël qui n'est plus de première naissance, si j'ose dire encore. Une résurrection peut-être ? On n'y croit pas.
SupprimerBIEN JOUÉ ALAIN, je suis tombé dans le panneau moi qui ai depuis quelque temps les nerfs à vif. Préviens quand tu fais un jeu de mot ! En même temps c'est à celui qui l'entend ou le lit de le comprendre. J'ai un peu honte car j'adore les jeux de mots et celui-là je ne l'ai pas vu passer.
Joyeuses fêtes (on zappe le Nadal pour éviter tout nouveau quiproquo).
Fausto.
On va finir par se mettre tous à l'Esperanto !
RépondreSupprimerJe vais juste vous le faire en Cauchois : "Bonne annéye à tertous !"
G-M
P.S. : Une fausse dieppoise (comme moi) nous a quitté assez discrètement ces jours derniers : Jeanne, la fille de l'épicerie Roussel rue de la Barre, alias Michèle Morgan.
Exact. Elle avait 96 ans. Elle n'avait du reste apprécié que très modérément Dieppe pendant son court séjour dans notre bonne ville. Elle a fait cependant un long et brillant séjour sur terre, principalement en d'autres lieux, il est vrai, comme beaucoup de Dieppois de coeur ou pas. L'esprit est toujours dans nos murs ou ne l'est pas, ou ne l'est plus, c'est ainsi et la nostalgie ne se commande pas.
SupprimerFausto.