Ces canots assuraient donc au début du siècle le lien entre les navires et la terre.
Et puis la carte postale comme moyen de communication de plus en plus populaire ! Une illustration commentée ou avec un commentaire personnel, comme ici, non lié directement au "tableau" local que la photo suggère.
Je me souviens que quand j'étais petit, on voyait encore quelques canots dans le port et parfois des Doris, embarcation d'origine américaine que l'on devait utiliser pour poser des lignes, des caudrettes ou des nasses.De petits bateaux à fond plat aussi qui circulaient parfois dans le port mus par une espèce de rame à l'arrière. Bon, je dis peut-être des bêtises, mais peu importe, les spécialistes me corrigeront.
Ce canot est vraisemblablement un de ceux qui portaient à terre, du coté opposé aux paquebots ( quai du carénage) le câble d'acier qui servait à " Chouiner" ( soit à pivoter pour avoir le cap à la sortie) . On voit les 4 rameurs, + les Brigadiers avant et arrière; ainsi que le chef de nage. qui étaient ceux qui faisaient défiler le câble à la demande, lors du transfert du paquebot au quai. Ces manœuvres durèrent jusqu'à l'arrivée des ferries, avec propulseurs d'étrave ( soit vers 1964 1965 ) sans vraiment avoir beaucoup changés, avirons et "huile de coude"!.....Une fois capelé au bollard, le câble était viré par le paquebot au cabestan , puis largué de la terre par un des canotier resté là pour ce faire; quand le bateau était à 90° et qu'il pouvait continuer sa giration sur ses hélices. voilà à quoi servait ce canot. Jean-Louis
"chouiner" ou faire volte face, pivoter qui viendrait de l'anglais "to swing" comme tu l'expliques à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2015/05/le-bordeaux-dans-lavant-port.html
"Chouiner" veut dire aussi pleurnicher. Pourrait-il y avoir un lien avec un câble ? (bruit ?).
Il est par ailleurs intéressant de constater que la carte postale est une carte postale touristique illustrée qui depuis l'exposition universelle de 1889 s'impose en France pour connaître son âge d'or dans les années 10 du XXe siècle.
Notons que jusqu'en 1904 on ne pouvait écrire au recto. Au verso une place était laissée à côté de la photo ou de l'image (généralement à droite) pour écrire. Je crois qu'ici nous sommes en présence d'une "carte nuage" (sous le contrôle des spécialistes cependant).
Une dernière question JEAN-LOUIS. Ces petites embarcations, apparemment à fond plat, mues par une rame unique à l'arrière que j'ai vu naviguer dans le port quand j'étais gamin, s'appellent comment et à quoi servaient-elles ? S'agit-il de doris à godille ? J'ai encore en tête un marin vêtu en bleu avec sa casquette caractéristique qui manoeuvrait dans l'avant-port ou le bassin Duquesne, je ne sais plus exactement.
Tu sais ,Fausto, à la mode du bout du quai, ou du Pollet; l'accent Anglais ne passe pas bien!...."swing" est devenu rapidement "chouine" ( voir le livre de Mr Lafosse; "La Chouine") Quant à pleurnicher?....en dehors d'une altération de mot?...Je ne vois pas bien le lien . Un câble en tension aurait plutôt tendance, à faire entendre des craquements!. Ou alors pour larguer ce câble le bateau en voyait un coup de sifflet ( à vapeur à l'époque ) qui faisait peut-être le bruit d'un pleurnicheur?.... Quant aux petites embarcations, mues à la godille, c'était souvent les canots de sauvetage des chalutiers, qui étaient mis à l'eau au moins une fois l'an; pour que le bois n'en sèche pas trop!.....( J'ai moi-même appris à godiller sur le canot du "Marie Rose Robert" dans le bassin Duquesne; avec mon frère) ces canots ont progressivement disparus avec l'arrivée; puis la présence obligatoire des canots pneumatiques de survie de type "Bombard". Jean-Louis
Merci beaucoup JEAN-LOUIS pour toutes ces précisions de connaisseur. Je n'aurais jamais imaginé qu'il fallait mettre les canots de sauvetage à l'eau une fois par an pour que le bois ne sèche pas trop. Il fallait vraiment être du métier pour le savoir ou peut-être être un peu moins ignorant que moi en semblables affaires. En tout cas, j'ai bien vu dans les années 60 au moins une de ces embarcations dont tu parles. J'ai, comme déjà dit, encore en tête l'image du marin en train d'en manoeuvrer une. J'imagine que cela ne doit pas être facile de manoeuvrer une embarcation aussi petite soit-elle avec une godille ...
Pour "chouiner", je te fais entièrement confiance, bien entendu. Je me posais simplement la question du rapport entre le bruit et le fait de pleurnicher, mais c'est vrai que mon idée est on ne peut plus tirée par les cheveux.
Pour manœuvrer un canot, avec un aviron, à la godille, c'est surtout une question de pratique!... On peut, avec un peu de métier, godiller ...en marche arrière!.... Pour çà, il suffit d'inverser le processus .... l'aviron appuyé sur sur l'épaule ,au lieu du canot; et mouvement de la pale inversé!....et c'est comme faire du vélo!!....çà ne s'oublie pas!....
Il m'est revenu un souvenir, pour chouiner- pleurnicher: Ma sœur ainée quand elle était toute petite; avait tendance, à pleurnicher , mon père, naviguait sur le "Michelle Thérèse" ( navire à vapeur d'époque) et la sirène du bateau était particulièrement ...."ululante" et reconnaissable!....ma sœur avait hérité....bien malgré elle du nom du bateau!......( plus aujourd'hui, bien sur!....... Jean-Louis
JEAN-LOUIS, dans cette histoire de vapeur, je constate que ce n'est pas un être cher qui donne son nom à un bateau (comme il advient de coutume), mais le nom d'un bateau qui donne son nom à un être cher (c'est original et l'anecdote est pour le moins intéressante. La morale est qu'il ne faut pas pleurnicher si on ne veut pas avoir le nom d'un bateau sur le dos ou pleurnicher à chaudes larmes si on veut vraiment l'avoir). Trêve de plaisanteries : une petite question Jean-Louis, si tu veux bien y répondre.
Dis-moi (et pour en revenir à notre carte postale d'origine), le chef de nage c'était comme en matière d'aviron (le sport). C'était le gars qui était près de la poupe et qui donnait la cadence ? Et les brigadiers. Quelle était leur fonction ?
Ne ris pas, j'avoue ma grande ignorance aussi risible soit-elle. Je ne sais vraiment pas et ai besoin d'explications pour comprendre. Alors je compte logiquement sur toi.
Ce sont des termes issus de la Marine Nationale : A l'origine: le Brigadier Avant ne "nage" pas; mais tient la gaffe pour parer à l'accostage. ( nager, en ce sens est : tirer sur les avirons, soit rameurs!...) le brigadier arrière a la même fonction; le chef de nage, donne la cadence, et les ordres pour accostage: exemple: laisser filer bâbord; les avirons dans l'eau; scier Bâbord en avant tribord; lève rames; etc..... çà devrait raviver les souvenirs de beaucoup!.....n'est-ce pas Alain?.... tous ces ordres sont valables même sur de grosses embarcations à 10 ou12 rameurs. Il est vrai qu'il n'y en a plus beaucoup.....Mais sur les vedettes de servitude actuelles de la Marine Nationale;; canot major, vedette de l'Amiral, ou du Commandant, ( celles-là à moteurs ) Nous trouvons encore aujourd'hui: les brigadiers avant et arrière, le chef de nage, secondé par le mécanicien, devient le "Patron" de l'embarcation. et même si il y a un Amiral à bord; à moins d'être relevé de son commandement Il est effectivement le patron de son embarcation.Mais tout çà c'est la "ROYALE" ..( et forcément, la Marine Marchande en est inspirée! ) Jean-Louis
La nage c'est donc en quelque sorte le fait de ramer. Par ailleurs, JEAN-LOUIS, tu cites ALAIN et tu fais très bien. La Royale, et surtout lui-même, se font de plus en plus rares. C'est plus que dommage (et je pèse mes mots pour une fois)..
Bonsoir les amis. Et oui, comme le dis si justement Jean Louis, nager est un vieux terme du vocabulaire maritime (plus guère employé à cause d'une confusion possible avec la natation) qui est synonyme de ramer. Sacré Nono, tu n'as pourtant effectué que ton service militaire à bord du Clemenceau en 1965, et tu en sais plus que certains "vieux fayots".sur la "Royale" . Il est vrai qu'à bord du "Clem" tu as pas mal bourlingué. Quand nous nous sommes rencontré à Toulon, l'été 1965, je crois que tu rentrais des USA où vous aviez ramené les Crusaders. Les "Crouzes" pour les admirateurs de ces belles machines. Cordialement à toi et à tous les "Quiquengrognards" .
"Chouiner" s'est aussi s'éviter. Quant aux embarcations en bois, il faut régulièrement les remplir d'eau pour que que bois soit trop sec et qu'elles restent étanches. Quand j'étais gamin, je ne savais pas pourquoi les chalutiers trainaient en remorque leur canot de sauvetage souvent à clins. C'était tout simplement pour faire gonfler le bois imbibé d'eau de mer. Amitiés
Merci beaucoup DANIEL pour toutes ces explications. J'ai encore appris une nouvelle chose: le pourquoi du canot en remorque que j'ai vu sur des photos, des dessins et des gravures.
Vous avez du reste tout à fait raison. Le verbe "nager" dans le sens de faire avancer un bateau avec des rames est attesté dès la fin du XIe siècle. Ce n'est que vers la fin du XIIe siècle que "nager" pour se déplacer dans l'eau est, semble-t-il, attesté (sauf erreur de ma part).
Le verbe vient en effet du verbe latin "nato, as, are" qui signifie "flotter sur l'eau" ou "se soutenir et progresser dans l'eau".
En revanche, "chef de nage" avait un sens un peu particulier jadis (il l'a toujours, mais bien entendu son emploi dans ce sens est peu fréquent pour les raisons que vous devinez).
Le chef de nage sur les galères était le "comite" ("cómitre" en espagnol), c'est-à-dire le chef de la chiourme, réputé pour sa dureté envers les rameurs (esclaves, prisonniers ou hommes libres, car il y avait aussi des nageurs libres et rémunérés, mais soumis aux mêmes règles que les autres rameurs).
Le chef de nage est souvent montré dans les films comme un personnage odieux, valet du commandant de vaisseau appelé lui-même dans un premier temps "comite" (sans doute de l'italien "comito"). Il est vrai que les conditions de navigation sur les galères et les bateaux à voiles étaient particulièrement dures et ce, jusqu'au XIXe siècle, pour le bateaux à voiles tout au moins. Les mutineries étaient un moyen de sortir de cet univers (souvenez-vous des naufragés du Bounty dans le style cinématographique).
Un de mes patron, dans le passé, m'a dit un jour: " Vous savez nous sommes tous dans la même galère!".... Ce à quoi, j'avais répondu: " Oui, mais ce sont toujours les mêmes qui rament, et le même qui tape sur le tambour!..." ....Il n'avait pas beaucoup aimé.......
Du reste le verbe "ramer" signifie aussi en langage populaire (le meilleur et le plus beau) "avoir du mal à faire quelque chose" et donc "suer sang et eau" pour atteindre son objectif, sans toujours beaucoup de succès.
Cela signifie que ramer ne doit pas être de tout repos. On s'en doutait, mais en même temps cela doit muscler (il faut bien blaguer "sérieusement" de temps en temps).
J'OUBLIAIS de préciser. J'ai utilisé un peu plus haut le terme "nageur" dans le sens de "rameur" (terme maritime également). Je précise car si des non spécialistes (que je suis par ailleurs) nous lisent, ils vont peut-être se demander ce que viennent faire des "nageurs" (sens commun) dans cette histoire. Mille excuses donc pour mon manque de précision.
En langage, toujours imagé, du monde de la mer ( de la pêche en particulier!...) Ramer au sens propre avec des avirons se disait: " Tirer sur le bois mort".... Jean-Louis
Et "Les Dames de nage" de notre regretté rochelais Bernard Giraudeau ! Des ports, des continents, l'amour et ces dames ... Une histoire de marin ? Un vocabulaire maritime mis à profit par le roman et au service, assurément, de la poésie du langage.
A la recherche du bonheur ? Celui qui regardait vers la mer, les rêves pleins les yeux était sans doute, comme le prétend le narrateur "marié au voyage". Marc ? Bernard ? A voir, à lire.
En fait de "dames de nage"; sur la photo, ce sont des " TOLETS" tiges de bois façon maison fixés sur le plat bord. ( pour la godille c'était juste un creux dans le haut du tableau arrière.) Jean-Louis
J'avoue qu'il faut avoir une bonne vue, mais en effet, ce sont des tolets qui peuvent être en bois ou en fer (sur la photo, apparemment en bois). La remarque de JEAN-LOUIS m'a permis d'apprendre ce que sont ces tolets (je ne le savais évidemment pas) et j'ai pu me rendre compte précisément ce que c'est en consultant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tolet où l'on trouve un magnifique doris avec ses tolets.
Il faudra que tu nous expliques car je vois "Quimper". Bien que le sort et l'histoire nous aient donné le Mont-Saint-Michel, Quimper c'est quand même en Bretagne. J'imagine que tu dois avoir tes raisons car après tout c'est en effet peut-être, et pourquoi pas, une chanson à ramer d'origine dieppoise. Qu'est-ce qui te le fais dire ?
Bonsoir, Il existe une expression maritime : "Cinq avirons sur le même tolet "... Mais la décence m'interdit d'en donner la signification ici. Les cinq avirons sont les cinq doigts de la main, quant au tolet, je vous laisse deviner de quelle partie de l'anatomie masculine il s'agit, Mesdames...
OUI en effet, on voit que la marine est en train de prendre le dessus. Une tradition en somme.
Je connaissais jadis un jeune officier radio dieppois qui faisait encore plus fort en matière d'allusions de ce type (allusions fort imagées et souvent salaces), mais heureusement Quiquengrogne n'existait pas encore pour les divulguer sur le web.
Méfions-nous cependant, s'il nous lit, je suis certain qu'il finira par s'enhardir et faire des siennes.
CINQ AVIRONS ( paroles et musique: Christian Desnos )
C’est reparti pour trois mois au long-cours trois foutus mois en mer sans jamais voir la terre C’est reparti pour trois mois au long-cours trois foutus mois en mer sans jamais rien autour.
refrain: Cinq avirons sur le même tolet quand on rêve d’amour c’est plutôt la misère Cinq avirons sur le même tolet Y parait qu’çà rend sourd, faut pas en abuser C’est un bateau qu’est rempli de nanas mais elles sont en poster collées dans la cabine C’est un bateau qu’est rempli de nanas mais elles sont en papier, faut pas y mettre les doigts. Dans la banette, Y a des cartes au plafond mais elles sont bonnes à rien, c’est que des cartes de France, Dans la banette, Y a des cartes au plafond mais elles sont bonnes à rien pour la navigation. Si le cap’taine nous fait bosser très fort que ça soit sur le pont ou bien dans la machine Si le cap’taine nous fait bosser très fort ça évite de penser, il a peut-être pas tort Mais aujourd’hui on a quand même du pot car quand t’étais matelot du temps de la royale Mais aujourd’hui on a quand même du pot c’était chacun son tour d’aller dans le tonneau. On touchera l’port ce soir ou bien demain au revoir les marins et bonjour les copines On touchera l’port ce soir ou bien demain et bonjour les copines, je vais m’laver les mains.
Voil ! Voilou !
Pourquoi ne pas oser ? Ce ne sont que des paroles poétiques ! Non ?
Eh bien, je ne la connaissais pas!.......Pour compléter, il faudrait savoir sur quel air, çà se chante?....A moins que la musique soit une originale? JL,
cette chanson est peut etre plus connue chez nos amis Bretons: Amicale Bretonne de Clamart réunie en avril 2005 en a fait sa chanson phare lors de sa soirée "fruits de Mer
après moult recherches, voici le lien : bretonsclamart@gmail.com peut être que vous pourriez les contacter au nom de Quiquengrogne et....des que nous saurons l air , je sens que ça va chanter dans les chaumières ! C.D
Très bonne idée .... Je m'y colle de suite ! Si j'ai du succès auprès de cette association je transmettrai à Olivier pour en faire profiter tout les QUIQUENGROGNARD(E)S
Certaines anthologies de chants de marins donnent cette chanson comme dieppoise,il y a même des chanteurs de shanties canadiens qui l'ont à leurs répertoires Fausto
le groupe : Marée de Paradis s est constitué un répertoire de chants Marins des 2 Normandie : chants des clippers et des baleiniers du Havre chants des terres neuvas Fecampois et Granvillais et chants des pêcheurs Dieppois dans le port de Dieppe les filles a 5 deniers mon père a fait bâtir maison la petite Polletaise C.D
Merci pour toutes ces réponses CD. Je vois que vous connaissez fort bien toutes ces questions.
Par ailleurs, tous ces noms de lieu que vous citez me rappellent beaucoup de choses et pas seulement les longues sorties à vélo (mes études au Havre pour commencer, mais aussi de multiples souvenirs : Fécamp notamment, son port, la Bénédictine et les souvenirs historiques des Terre-neuvas et de leur lointaine pêche à la morue et en eaux froides, en effet. Pour Granville, pas grand chose à dire, je ne connais la ville que de réputation et pour avoir longtemps été, je crois, une des rivales du FCD dans les années 70 : l'US Granville ou granvillaise).
Un bonheur par ailleurs de constater qu'ALAIN redonne signe de vie. Il a tendance à nous abandonner de plus en plus et ce n'est pas bien. Enfin, on le pardonne car le revoilà avec ses commentaires personnels et toujours plein d'humanité.
Mon Père est marchand de tabac: chant à ramer recueilli par Michel Colleu en 1979 auprès de Mme Villain , du Pollet
Hourra les filles a 10 deniers chant à ramer ou à haler selon d autres sources Dieppoises recueilli par jean Richepin , publie par Paul Ollivier , dans chants et métiers en 1910 mon père a fait bâtir maison ou tire va sur les avirons C.D
Il me semble ALAIN. J'ai même appris ce que signifie "brasser carré". Si je m'en tiens à ce que j'ai lu, il s'agirait d' «orienter les vergues d'un navire à angle droit avec la quille ». Tout un programme et, bien entendu, il fallait le savoir. Ce n'est pas évident et j'imagine que les non initiés qui écoutent ces chansons ne doivent pas comprendre grand chose.
Brasser ;sur le fond, comme son nom l'indique;c'était attraper les voiles, à grandes" Brassées", mais comme l'indique Fausto, c'était sur les vergues!....Alors, avec le mouvement du bateau; et la hauteur!....ce n'était surement pas si simple qu'il y parait!. car brasser, c'était diminuer la voilure, donc "rembraquer" la toile et la ferler sur la vergue, et qui disait diminuer la voilure....laissait entendre que le vent forcissait!...les gabiers étaient de vrais acrobates!...( il devait en tomber pourtant quelques uns!...dans le gros temps!...).le bras de levier était d'autant plus important qu'on était haut!..dans les "perroquets" et autres "cacatois"....comme disait le vieil adage de cette marine là : < Une main pour toi; l'autre pour le bateau!....( ou l'armateur, ou le Capitaine; le principe reste le même .>. Jean-Louis
J'avais oublié: sur la photo, c'est écrit:"batelage"?!.. pour ce métier,.le terme, toujours employé de nos jours ( mais avec d'autres moyens!.) est "Lamanage". JL
oui!...des acrobates!! a cette époque pas de baudriers d assurage de gri gri de mousquetons, pitons et harnais j imagines qu il fallait travailler vite, lutter contre les éléments, au péril de sa vie les 3 points d ancrage nécessaires à l ascension ne devaient pas souvent être respectes , rendement oblige , et certains devaient dévisser ..et tomber a l eau C.D
Et si vous remontez quelques siècles en arrière, bonjour les conditions de travail, voire même de survie à bord des bateaux. Ces conditions étaient particulièrement dures dans la marine anglaise qui était, nonobstant, la plus puissante du monde (marine de guerre). Trafalgar nous laisse en la matière un cuisant souvenir (tant aux Français qu'aux Espagnols d'ailleurs qui, à l'époque, étaient alliés. 1805).
Enfin, une chose est sûre, le métier de marin n'était pas de tout repos (de nos jours sans doute non plus) et les risques ou le danger dont me parlait ma mère, une fille de la terre pour qui la mer était synonyme de danger (entre nous la magnifique Bonsecours nous le rappelle). Bon, je ne veux pas vous mettre le cafard, mais il faut être courageux et costaud pour faire ça. Et puis il n'est pas interdit d'aimer ce noble métier qui le mérite bien.
" le métier de marin est bien un des plus durs exerces par l homme, les marins pêcheurs méritent mieux que leur salaire : NOTRE RESPECT bienvenue au pays des Calétes Bernard Dupuy C.D
pour revenir à Trafalgar...... Comme de coutume nous avions une marine superbe,mais si mal commandée!!.....( avant Trafalgar voir Aboukir!...) Ce n'est pas un De Villeneuve qu'il fallait!.... Napoléon lui-même l'a dit : < Que n'ai-je pas eu un Duquesne, un Suffren; un Tourville!...>.....Néanmoins la tempête qui a suivi la bataille a fait au moins autant de victimes que la bataille elle-même!....y compris chez les Anglais!...qui cependant avaient perdu le Grand Nelson. Jean-Louis
Ils ont gagné JEAN-LOUIS, qu'il y ait eu mort ou pas de Nelson (et mort, comme tu le dis il y a eu). Leurs marins étaient plus aguerris que les nôtres, mieux préparés et notre ami De Villeneuve a bon dos. C''est vrai que son comportement n'a pas été parfait, mais cela n'explique pas tout. Ceci étant, je n'aurais pas aimé être marin britannique à l'époque (cela ne rigolait pas). Fausto.
Je ne suis pas vraiment d'accord!...surtout dans la marine à voiles; le commandement faisait énormément sur la suite des évènements! De Villeneuve n'avait pas à sortir d'Espagne sachant ce qui l'attendait; rien ne le pressait!... Mais après Aboukir il a voulu faire une action d'éclat!...et quel éclat!....il a sacrifié ses marins ,tant Espagnols que Français en allant se jeter dans la gueule du loup;Je doute qu'un Suffren,( qui leur avait mis une sacrée raclée, au large des Indes à Gondelour ) se soit jeté tête baissée dans le piège ....connu de tous!... Nelson était un fin manœuvrier d'escadre et un stratège; De Villeneuve ???.... JL
Bon, quoi qu'il en soit, la marine britannique dominait les mers et après Trafalgar Napoléon n'a pas récidivé. Il a plutôt choisi de mettre en place le fameux blocus continental. Les armées de Napoléon dominaient sur le continent (infanterie, artillerie, cavalerie) et les Britanniques étaient les rois des mers. Ils avaient d'ailleurs tout intérêt à cela dans la mesure où l'économie de la blanche Albion était en bonne partie basée sur le commerce maritime. Manifestement Napoléon le savait lorsqu'il tenta d'interdire aux bateaux britanniques l'accès aux ports du continent. Et la marine de guerre britannique était, à mon sens, la plus efficiente de l'époque avec des marins extrêmement bien formés par rapport à d'autres (l'Espagne avait par exemple reconstitué sa flotte, mais ses marins étaient loin d'être aussi bien formés que les britanniques). Maintenant, il est vrai que l'on peut voir les choses autrement. Quant à De Villeneuve, nul doute en effet qu'il ne fut pas à la hauteur. Nous sommes plus que d'accord sur ce point.
Pour en revenir à la marine en général je voulais simplement souligner la dureté de la vie du marin à l'époque. Les conditions de navigation, l'alimentation, la promiscuité, la dureté du travail, les maladies et carences, le danger et les punitions corporelles faisaient de ces marins des durs à cuire et parfois (souvent ?) des victimes.
Notre marine, depuis 1670, était basée, hors les engagés sur le recrutement réglementé, dans la marine marchande et de pêche;( longtemps la marine fit un service militaire plus long, que l'infanterie!...Mon père fit 3 ans de service quand à terre ils n'en faisaient que 1 et demi.) ce qui en faisait une marine de professionnels! ( les corsaires d'ailleurs, n'avaient aucun mal à trouver des équipages déjà opérationnels). les Anglais qui avaient besoin d'énormément de marins pour armer leur grande flotte, recrutaient....dans les pubs. et autres bas quartiers; à coups de matraque!....çà fait déjà un sacré distingo.et explique la discipline de fer,régnant sur ces bateaux!...Par contre la qualité de leurs officiers et commandants, est indiscutable!....et souvent,due à leur talent; pas à leur naissance!... Jean-Louis
OK JEAN-LOUIS, mais nous parlons du début du XIXe siècle. Comment expliques-tu la nette supériorité britannique sur les océans (qui à l'époque est indiscutable aussi) ? On s'est pris du reste quelques pilées à l'époque et un peu avant.
Maintenant qu'il y ait eu des corsaires d'exception comme Balidar (pas vraiment Français celui-là, mais assurément Dieppois) ou encore le malouin Surcouf (en fait il est né, je crois, à Saint-Servan, mais c'est juste à côté de Saint-Malo), personne ne le nie. Du reste Dieppe était bien placée en matière de guerre de course depuis quelques temps.
Je crois que nous ne voyons pas la marine du même œil!.......Et de ce fait, ne serons jamais sur la même longueur d'onde!.... Quand je te disais que le commandement était souvent inadéquat!....plus près de nous; 1940, nous avions la 3ème, ou 4ème marine du monde; eh bien on trouvé le moyen de se battre presque exclusivement....contre nos alliés!..Anglais ou Américains!!!.... Jamais ou presque contre le véritable ennemi!, jusqu'au sabordage de ce qui restait à Toulon!... ( grâce à l'Amiral Laborde,) Gensoul à Mers el Kébir,!...Quel grand commandement nous avions la encore!.... Heureusement une poignée de braves a sauvé l'honneur; les FNFL. Muselier, Patoux et les siens Donc on n'a une fois de plus pas fait mieux qu'à Trafalgar!... Mais la résultante de ces fiascos, est des milliers de morts...inutiles!
Et comme l'écrivait Alphonse Allais "ils sont drôles ces anglais ils donnent des noms de défaites à leurs lieux publiques:Tragalgar Square,Waterloo Station".Fausto dans la Grise notre cravate noire se nomme Trafalgar et n'est pas portée apparente en signe de deuil
Oui ALAIN, des défaites "pour nous". Ironie de l'histoire puisque nous parlons de Trafalgar (cap situé près de Cadix), ce fut justement le Duc de Wellington qui commanda les forces alliées à Waterloo, celui-là même qui fut l'allié des Espagnols après que Napoléon envahit l'Espagne : Guerre d'Indépendance (1808-1814). Les Espagnols l'appelaient parfois Melitón (pononciation locale).
Ceci étant les Français ont fait comme les Anglais. Le Trocadéro par exemple renvoie à la prise du fort du Trocadéro (près de Cadix également). Victoire indiscutable du corps expéditionnaire français commandé par le duc d'Angoulême, fils de Charles X de France. Un corps expéditionnaire qui s'illustra donc devant Cadix assiégée, et que les Espagnols appelaient los Cien mil Hijos de San Luis. Tu auras compris. En fait ils étaient, je crois, environ 90 000. A vérifier).
L'intervention française, avec l'aval de la Sainte-Alliance permit de rétablir le pouvoir absolu en Espagne après une période libérale de trois ans (1820-1823) et donc Ferdinand VII en personne, celui-là même qui à la suite de l'entrevue de Bayonne (1808) avait été assigné à résidence à Valençay par Napoléon avant de lui restituer la couronne en décembre 1813 (Traité de Valençay) sous la pression causée par les événements.
La morale c'est que les ennemis d'un jour sont les alliés d'un autre jour et vice-versa (poil aux bras).
ALAIN, tu peux donner ta réponse tout de suite parce que j'ai bossé devant mon ordinateur sans arrêt de 10 h à il y a cinq minutes à peine et demain je dois me réveiller à cinq heures pour finir mes âneries dans les temps, alors je ne chercherai pas, mais je me doute bien que tu vas me sortir une bonne blague dont tu as le secret. J'aurai le plaisir de la découvrir à midi ou pendant mes pauses. Quiquengrogne ça délasse et ça dépayse en terrain connu : la ville tout de même.
Ce n'est pas une blague Fausto c'est pour symboliser l'anneau que Nelson avait sur ses habits pour y accrocher son crochet car il était manchot.Tiens il me vient une idée c'est peut être lui le Captain Crochet de Peter Pan
Merci ALAIN pour toutes ces informations de ... marin. Je croyais vraiment que tu allais (un peu comme Alphonse, mais avec une orthographe différente) me faire une blague. Tu donneras donc mes amitiés à Horatio dont la mélodie est bien connue de Serge (Melody Nelson).
Moi j'ai envie de blaguer et de faire une allusion au moins aussi osée que celle de Daniel et ce pour répondre à ton précédent message.
Sais-tu comment le capitaine Crochet est mort ? Si tu connais la réponse, aies l'amabilité de me l'envoyer à mon adresse personnelle. Ne mets rien sur Quiquengrogne, s'il te plaît, je ne veux pas avoir d'ennuis.
Je suis étonné que la faute d'"aurtografe" sur Batelage, ( écrit avec deux T ) dans le titre sur la carte postale même, n a pas provoqué de réaction?.....Que se passe-t-il?.... JL
JEAN-LOUIS, plus sérieusement je ne sais pas pourquoi il y a cette faute. En tout cas il est fréquent que les gens écrivent "batellage" avec deux "l". Peut-être une ancienne orthographe ou une simple erreur. Influence orthographique de "battellerie" (avec deux "l") ?
Deux " L" mais un "T" effectivement dans batellerie; ( qui concerne surtout le fluvial.) Renommés sur la Volga!.. .< ...Et tous ensemble, bien en cadence; tirons sans repos le pesant fardeau...O la Hisse Ho....> JL
C'est donc bien la définition que je donnais dans mon tout premier message et contrairement à ce que j'ai fini par croire, ce n'est pas exactement le lamanage (lamanage et désamarrage des bateaux).
C'est le nom d'une société qui nous fait part de ses activités. S l'on s'en tient aux définitions des dictionnaires, le lamanage n'est pas exactement le batelage. Ceci étant on appelle ces nobles activités comme l'on veut et il est évident que le batelage est à mettre en relation avec le lamanage, mais ce n'est pas (si on s'en tient aux dictionnaires, je le répète), exactement la même chose. Et puis après tout on dit ce que l'on veut. C'est qu'on est pas fiers.
Il est resté, au service de la ligne, même longtemps après,l'arrivée des ferries, (avec propulseurs d'étrave) un service , avec canot de lamanage; à moteur celui-là!... ( le Louis Bignot) son rôle éventuel, restait le même; en cas de panne de propulseurs, il devait mettre un acier à terre quai du carénage, pour évitage . le terme " Batelage" nous était totalement inconnu?!.. .et il reste de toutes façons...une faute d'orthographe, sur la photo!......... Jean-Louis
On retrouve cette orthographe sur une autre carte postale renvoyant de nouveau à Dieppe. Voir https://www.google.fr/search?biw=1200&bih=534&noj=1&q=le+battelage+%C3%A0+dieppe&nfpr=1&sa=X&ved=0CB0QvgUoAWoVChMIpYLn5OzxxwIVxC4aCh0kigzX
On retrouve aussi cette orthographe dans des textes anciens en concurrence avec "Battellage".
Orthographe non encore fixée ? Faute d'orthographe pour nos cartes postales ? Peut-être y-a-t-il une autre explication ?
Certains noms de lieux ou d'édifices renvoient également à "battelage" et non "batelage". Je suis certain que quelqu'un va trouver. Apparemment pas moi.
Je veux bien, tout çà; mais l'époque de la photo;apparemment 1902;c’est quand même du lamanage!... ( les équipiers étaient aussi appelés des " canotiers" ) un café de la rue Notre Dame portait d'ailleurs ce nom. JL
Oui JEAN-LOUIS, mais tu dis autre chose que je comprends aussi parfaitement. Si c'était du lamanage ou pas, ce n'est certainement pas moi qui vais te contredire. Je ne suis pas un spécialiste et toi oui.
Moi, je le répète encore, je ne fais que parler des définitions Que l'on dise batelage pour lamanage ou même encore que l'on écrive batelage avec deux "t" comme tu l'as fort justement remarqué, peu importe d'autant plus que comme tu l'as fait remarquer également le terme "batelage" ne s'utilise plus et pour cause. En revanche, lamanage oui (et pour cause aussi).
Pour en revenir à l'orthographe, c'est peut-être la personne chargée de faire ou de d'éditer ces cartes postales (c'était alors local et artisanal) qui commettait régulièrement cette faute. Ou alors, je me répète encore, c'est autre chose qui m'échappe et pour laquelle je n'ai pas de réponse et avoue mon ignorance.
Bon, si ça peut vous aider, voici ce que dit mon Larousse en 7 volumes de 1905 : BATELAGE : n.m. Service de bateaux assurant la communication des navires entre eux ou avec la terre, le transport des passagers et des marchandises. II Droit de transport payé à un batelier; II Exercice du métier de batelier. - Faire le batelage. Aller chercher avec des canots le poisson pris par les pêcheurs, pour le vendre et rapporter à ces derniers les filets ou l'appât nécessaire pour leur éviter de rentrer au mouillage. Il n'est pas fait mention de "BATTELAGE" ! G-M
Merci GM. C'est ce que l'on se demande depuis le début. Pourquoi cette orthographe ?
Comme je l'ai déjà dit, j'ai trouvé cette orthographe pour certains noms de lieux, dans quelques textes anciens en concurrence avec "battellage".
Par ailleurs, il est fort possible qu'il s'agisse d'une faute d'orthographe fréquente chez un éditeur de photos dieppois (j'ai retrouvé cette orthographe sur une autre photo "dieppoise" dont je mets l'emplacement mail en exergue plus haut).
Enfin, ta définition montre une nouvelle fois que si l'on s'en tient aux définitions des dictionnaires (je le répète pour la énième fois), le lamanage qui est lié au batelage, n'est pas exactement le batelage.
CQFD......la légende ne correspond pas à la photo!.. ( et en plus avec une faute....) . Comme parfois encore aujourd'hui; nous trouvons des journalistes, qui ne maitrisent pas toujours le sujet!...Enfin, qu'en dire de plus?!....On en a largement fait le tour!.... JL
Il semble quand-même que le sens des mots ait évolué, c'est pour cela que j'utilise un dictionnaire quasi-contemporain de la carte postale. J'y trouve ainsi: Lamanage : n.m. Pilotage côtier. ll Profession et travail des pilotes lamaneurs. ll Frais de lamanage : Droits de pilotage à payer aux lamaneurs. Lamaneur : n. et adj. Se dit des pilotes reçus et commissionnés pour le service de pilotage de telle ou telle localité. Pour résumer le lamage était plutôt ce que nous appellerions le pilotage et non la simple mise à quai des aussières. Qu'en pensez-vous ? G-M
Je ne crois pas!...... certains petits ports, par la force des choses cumulaient les deux! ( voir Le Tréport ) Pour les autres ce sont deux services bien distincts,mais qui se complètent; le fait de prendre un cargo au large, conseiller le Commandant pour les approches et surtout la rentrée, la manœuvre et le portuaire ! à coté du fait de gérer; à terre ;l'amarrage?...ou le largage, tout cela , bien entendu, aux ordres du pilote. cela explique peut-être la confusion?... JL
Pour aller, encore plus loin: à l'époque de Jehan Ango; le père de la cartographie,et hydrographie Française; Pierre Desceliers;donnait aux capitaines en partance des cartes de navigation ;appelées du fait des Portugais "Portulans"; Hors; à part des lettrés, comme les frères Parmentier, qui était capable de lire,? et les nefs en partance avaient des "PILOTES" qui restaient à bord tout le voyage; pour éclairer de leur savoir les capitaines de l'époque. On ne trouve nulle part; mention de "batelage", ou "lamanage"?!..... profession apparue beaucoup plus tard.mais existait déjà, les canotiers, chefs de nage, brigadier AV et AR etc.... Jean-Louis
Ce week-end, je crois, il se passe quelque chose à Bonsecours. Passion marine, expérience, art, précision et réalisme du détail. Une exposition que malheureusement je ne pourrai voir pour être passé par Dieppe trop tôt cet été, mais pour ceux qui sont dans les environs ...
En tout cas un ami a eu la bonne idée de m'envoyer un article sur l'artiste qui est accompagné d'une photo de celui qui peint de magnifiques bateaux dans une eau vraie (j'ai failli écrire un eau vrai, comme quoi les fautes sont parfois plus justes).
Merci à toi Fausto, et aux autres "Blogger" l'expo est finie ce jour, ce fut un succès très honnête; les jours du patrimoine s'y prêtent bien, de l'art maritime, en la Chapelle des marins?! .....çà semblerait presque évident!.... Jean-Louis.
cette année, pour les journées du patrimoine j ai délaissé les vestiges Romains et autres, de ma région d adoption , pour revenir a mes sources : a savoir Dieppe durant ce séjour, j y ai découvert , entre autres choses 2 peintres Dieppois au Château Musée : Théodore de Broutelles ne en 1843 a Dieppe , dont les tableaux font la fierté du Musée de Dieppe : le naufrage de L Anjou, le port de Dieppe , etc a la Chapelle de Bonsecours : Jean Louis Auvray ne a Dieppe en 1944 notre ami Blogger y exposait ses toiles empreintes de son savoir faire et de sa passion pour la mer et les bateaux beaucoup de monde: curieux et interresses félicitations notre Ami Jean Louis C.D
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Ces canots assuraient donc au début du siècle le lien entre les navires et la terre.
RépondreSupprimerEt puis la carte postale comme moyen de communication de plus en plus populaire ! Une illustration commentée ou avec un commentaire personnel, comme ici, non lié directement au "tableau" local que la photo suggère.
Je me souviens que quand j'étais petit, on voyait encore quelques canots dans le port et parfois des Doris, embarcation d'origine américaine que l'on devait utiliser pour poser des lignes, des caudrettes ou des nasses.De petits bateaux à fond plat aussi qui circulaient parfois dans le port mus par une espèce de rame à l'arrière. Bon, je dis peut-être des bêtises, mais peu importe, les spécialistes me corrigeront.
FG
Ce canot est vraisemblablement un de ceux qui portaient à terre, du coté opposé aux paquebots ( quai du carénage) le câble d'acier qui servait à " Chouiner" ( soit à pivoter pour avoir le cap à la sortie) .
RépondreSupprimerOn voit les 4 rameurs, + les Brigadiers avant et arrière; ainsi que le chef de nage. qui étaient ceux qui faisaient défiler le câble à la demande, lors du transfert du paquebot au quai.
Ces manœuvres durèrent jusqu'à l'arrivée des ferries, avec propulseurs d'étrave ( soit vers 1964 1965 ) sans vraiment avoir beaucoup changés, avirons et "huile de coude"!.....Une fois capelé au bollard, le câble était viré par le paquebot au cabestan , puis largué de la terre par un des canotier resté là pour ce faire; quand le bateau était à 90° et qu'il pouvait continuer sa giration sur ses hélices.
voilà à quoi servait ce canot.
Jean-Louis
"chouiner" ou faire volte face, pivoter qui viendrait de l'anglais "to swing" comme tu l'expliques à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2015/05/le-bordeaux-dans-lavant-port.html
RépondreSupprimer"Chouiner" veut dire aussi pleurnicher. Pourrait-il y avoir un lien avec un câble ? (bruit ?).
Il est par ailleurs intéressant de constater que la carte postale est une carte postale touristique illustrée qui depuis l'exposition universelle de 1889 s'impose en France pour connaître son âge d'or dans les années 10 du XXe siècle.
Notons que jusqu'en 1904 on ne pouvait écrire au recto. Au verso une place était laissée à côté de la photo ou de l'image (généralement à droite) pour écrire. Je crois qu'ici nous sommes en présence d'une "carte nuage" (sous le contrôle des spécialistes cependant).
Une dernière question JEAN-LOUIS. Ces petites embarcations, apparemment à fond plat, mues par une rame unique à l'arrière que j'ai vu naviguer dans le port quand j'étais gamin, s'appellent comment et à quoi servaient-elles ? S'agit-il de doris à godille ? J'ai encore en tête un marin vêtu en bleu avec sa casquette caractéristique qui manoeuvrait dans l'avant-port ou le bassin Duquesne, je ne sais plus exactement.
Fausto.
Tu sais ,Fausto, à la mode du bout du quai, ou du Pollet; l'accent Anglais ne passe pas bien!...."swing" est devenu rapidement "chouine" ( voir le livre de Mr Lafosse; "La Chouine") Quant à pleurnicher?....en dehors d'une altération de mot?...Je ne vois pas bien le lien . Un câble en tension aurait plutôt tendance, à faire entendre des craquements!. Ou alors pour larguer ce câble le bateau en voyait un coup de sifflet ( à vapeur à l'époque ) qui faisait peut-être le bruit d'un pleurnicheur?....
RépondreSupprimerQuant aux petites embarcations, mues à la godille, c'était souvent les canots de sauvetage des chalutiers, qui étaient mis à l'eau au moins une fois l'an; pour que le bois n'en sèche pas trop!.....( J'ai moi-même appris à godiller sur le canot du "Marie Rose Robert" dans le bassin Duquesne; avec mon frère) ces canots ont progressivement disparus avec l'arrivée; puis la présence obligatoire des canots pneumatiques de survie de type "Bombard".
Jean-Louis
Merci beaucoup JEAN-LOUIS pour toutes ces précisions de connaisseur. Je n'aurais jamais imaginé qu'il fallait mettre les canots de sauvetage à l'eau une fois par an pour que le bois ne sèche pas trop. Il fallait vraiment être du métier pour le savoir ou peut-être être un peu moins ignorant que moi en semblables affaires. En tout cas, j'ai bien vu dans les années 60 au moins une de ces embarcations dont tu parles. J'ai, comme déjà dit, encore en tête l'image du marin en train d'en manoeuvrer une. J'imagine que cela ne doit pas être facile de manoeuvrer une embarcation aussi petite soit-elle avec une godille ...
SupprimerPour "chouiner", je te fais entièrement confiance, bien entendu. Je me posais simplement la question du rapport entre le bruit et le fait de pleurnicher, mais c'est vrai que mon idée est on ne peut plus tirée par les cheveux.
Fausto.
Pour manœuvrer un canot, avec un aviron, à la godille, c'est surtout une question de pratique!...
SupprimerOn peut, avec un peu de métier, godiller ...en marche arrière!.... Pour çà, il suffit d'inverser le processus ....
l'aviron appuyé sur sur l'épaule ,au lieu du canot; et mouvement de la pale inversé!....et c'est comme faire du vélo!!....çà ne s'oublie pas!....
Il m'est revenu un souvenir, pour chouiner- pleurnicher:
Ma sœur ainée quand elle était toute petite; avait tendance, à pleurnicher , mon père, naviguait sur le "Michelle Thérèse" ( navire à vapeur d'époque) et la sirène du bateau était particulièrement ...."ululante" et reconnaissable!....ma sœur avait hérité....bien malgré elle du nom du bateau!......( plus aujourd'hui, bien sur!.......
Jean-Louis
JEAN-LOUIS, dans cette histoire de vapeur, je constate que ce n'est pas un être cher qui donne son nom à un bateau (comme il advient de coutume), mais le nom d'un bateau qui donne son nom à un être cher (c'est original et l'anecdote est pour le moins intéressante. La morale est qu'il ne faut pas pleurnicher si on ne veut pas avoir le nom d'un bateau sur le dos ou pleurnicher à chaudes larmes si on veut vraiment l'avoir). Trêve de plaisanteries : une petite question Jean-Louis, si tu veux bien y répondre.
SupprimerDis-moi (et pour en revenir à notre carte postale d'origine), le chef de nage c'était comme en matière d'aviron (le sport). C'était le gars qui était près de la poupe et qui donnait la cadence ? Et les brigadiers. Quelle était leur fonction ?
Ne ris pas, j'avoue ma grande ignorance aussi risible soit-elle. Je ne sais vraiment pas et ai besoin d'explications pour comprendre. Alors je compte logiquement sur toi.
Fausto.
Ce sont des termes issus de la Marine Nationale :
SupprimerA l'origine: le Brigadier Avant ne "nage" pas; mais tient la gaffe pour parer à l'accostage. ( nager, en ce sens est : tirer sur les avirons, soit rameurs!...) le brigadier arrière a la même fonction; le chef de nage, donne la cadence, et les ordres pour accostage: exemple:
laisser filer bâbord; les avirons dans l'eau; scier Bâbord en avant tribord; lève rames; etc..... çà devrait raviver les souvenirs de beaucoup!.....n'est-ce pas Alain?....
tous ces ordres sont valables même sur de grosses embarcations à 10 ou12 rameurs. Il est vrai qu'il n'y en a plus beaucoup.....Mais sur les vedettes de servitude actuelles de la Marine Nationale;; canot major, vedette de l'Amiral, ou du Commandant, ( celles-là à moteurs ) Nous trouvons encore aujourd'hui: les brigadiers avant et arrière, le chef de nage, secondé par le mécanicien, devient le "Patron" de l'embarcation.
et même si il y a un Amiral à bord; à moins d'être relevé de son commandement Il est effectivement le patron de son embarcation.Mais tout çà c'est la "ROYALE" ..( et forcément, la Marine Marchande en est inspirée! )
Jean-Louis
La nage c'est donc en quelque sorte le fait de ramer.
SupprimerPar ailleurs, JEAN-LOUIS, tu cites ALAIN et tu fais très bien. La Royale, et surtout lui-même, se font de plus en plus rares. C'est plus que dommage (et je pèse mes mots pour une fois)..
Fausto.
Ainsi que Daniel Maurice!......
SupprimerBonsoir les amis. Et oui, comme le dis si justement Jean Louis, nager est un vieux terme du vocabulaire maritime (plus guère employé à cause d'une confusion possible avec la natation) qui est synonyme de ramer. Sacré Nono, tu n'as pourtant effectué que ton service militaire à bord du Clemenceau en 1965, et tu en sais plus que certains "vieux fayots".sur la "Royale" . Il est vrai qu'à bord du "Clem" tu as pas mal bourlingué. Quand nous nous sommes rencontré à Toulon, l'été 1965, je crois que tu rentrais des USA où vous aviez ramené les Crusaders. Les "Crouzes" pour les admirateurs de ces belles machines. Cordialement à toi et à tous les "Quiquengrognards" .
RépondreSupprimer"Chouiner" s'est aussi s'éviter.
RépondreSupprimerQuant aux embarcations en bois, il faut régulièrement les remplir d'eau pour que que bois soit trop sec et qu'elles restent étanches.
Quand j'étais gamin, je ne savais pas pourquoi les chalutiers trainaient en remorque leur canot de sauvetage souvent à clins. C'était tout simplement pour faire gonfler le bois imbibé d'eau de mer. Amitiés
Merci beaucoup DANIEL pour toutes ces explications. J'ai encore appris une nouvelle chose: le pourquoi du canot en remorque que j'ai vu sur des photos, des dessins et des gravures.
RépondreSupprimerVous avez du reste tout à fait raison. Le verbe "nager" dans le sens de faire avancer un bateau avec des rames est attesté dès la fin du XIe siècle. Ce n'est que vers la fin du XIIe siècle que "nager" pour se déplacer dans l'eau est, semble-t-il, attesté (sauf erreur de ma part).
Le verbe vient en effet du verbe latin "nato, as, are" qui signifie "flotter sur l'eau" ou "se soutenir et progresser dans l'eau".
En revanche, "chef de nage" avait un sens un peu particulier jadis (il l'a toujours, mais bien entendu son emploi dans ce sens est peu fréquent pour les raisons que vous devinez).
Le chef de nage sur les galères était le "comite" ("cómitre" en espagnol), c'est-à-dire le chef de la chiourme, réputé pour sa dureté envers les rameurs (esclaves, prisonniers ou hommes libres, car il y avait aussi des nageurs libres et rémunérés, mais soumis aux mêmes règles que les autres rameurs).
Le chef de nage est souvent montré dans les films comme un personnage odieux, valet du commandant de vaisseau appelé lui-même dans un premier temps "comite" (sans doute de l'italien "comito"). Il est vrai que les conditions de navigation sur les galères et les bateaux à voiles étaient particulièrement dures et ce, jusqu'au XIXe siècle, pour le bateaux à voiles tout au moins. Les mutineries étaient un moyen de sortir de cet univers (souvenez-vous des naufragés du Bounty dans le style cinématographique).
Fausto.
Un de mes patron, dans le passé, m'a dit un jour:
Supprimer" Vous savez nous sommes tous dans la même galère!"....
Ce à quoi, j'avais répondu:
" Oui, mais ce sont toujours les mêmes qui rament, et le même qui tape sur le tambour!..."
....Il n'avait pas beaucoup aimé.......
EXCELLENT !
SupprimerDu reste le verbe "ramer" signifie aussi en langage populaire (le meilleur et le plus beau) "avoir du mal à faire quelque chose" et donc "suer sang et eau" pour atteindre son objectif, sans toujours beaucoup de succès.
Cela signifie que ramer ne doit pas être de tout repos. On s'en doutait, mais en même temps cela doit muscler (il faut bien blaguer "sérieusement" de temps en temps).
Fausto.
J'OUBLIAIS de préciser. J'ai utilisé un peu plus haut le terme "nageur" dans le sens de "rameur" (terme maritime également). Je précise car si des non spécialistes (que je suis par ailleurs) nous lisent, ils vont peut-être se demander ce que viennent faire des "nageurs" (sens commun) dans cette histoire. Mille excuses donc pour mon manque de précision.
SupprimerFausto.
En langage, toujours imagé, du monde de la mer ( de la pêche en particulier!...) Ramer au sens propre avec des avirons se disait: " Tirer sur le bois mort"....
SupprimerJean-Louis
en langage , toujours image , du monde de la mer : la dame de nage
RépondreSupprimertrès utile pour ramer , n est ce pas ?...;C.D
Et "Les Dames de nage" de notre regretté rochelais Bernard Giraudeau ! Des ports, des continents, l'amour et ces dames ... Une histoire de marin ? Un vocabulaire maritime mis à profit par le roman et au service, assurément, de la poésie du langage.
RépondreSupprimerA la recherche du bonheur ? Celui qui regardait vers la mer, les rêves pleins les yeux était sans doute, comme le prétend le narrateur "marié au voyage". Marc ? Bernard ? A voir, à lire.
Fausto.
En fait de "dames de nage"; sur la photo, ce sont des " TOLETS" tiges de bois façon maison fixés sur le plat bord. ( pour la godille c'était juste un creux dans le haut du tableau arrière.)
SupprimerJean-Louis
J'avoue qu'il faut avoir une bonne vue, mais en effet, ce sont des tolets qui peuvent être en bois ou en fer (sur la photo, apparemment en bois). La remarque de JEAN-LOUIS m'a permis d'apprendre ce que sont ces tolets (je ne le savais évidemment pas) et j'ai pu me rendre compte précisément ce que c'est en consultant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tolet où l'on trouve un magnifique doris avec ses tolets.
SupprimerFausto.
Sous toute réserve une chanson à ramer d'origine dieppoise https://youtu.be/ndRyqKjfe6s
RépondreSupprimerIl faudra que tu nous expliques car je vois "Quimper". Bien que le sort et l'histoire nous aient donné le Mont-Saint-Michel, Quimper c'est quand même en Bretagne. J'imagine que tu dois avoir tes raisons car après tout c'est en effet peut-être, et pourquoi pas, une chanson à ramer d'origine dieppoise. Qu'est-ce qui te le fais dire ?
SupprimerFausto.
Bonsoir,
RépondreSupprimerIl existe une expression maritime :
"Cinq avirons sur le même tolet "...
Mais la décence m'interdit d'en donner la signification ici.
Les cinq avirons sont les cinq doigts de la main, quant au tolet, je vous laisse deviner de quelle partie de l'anatomie masculine il s'agit, Mesdames...
MËME MOI......je n'avais pas osé!.......
SupprimerJL
OUI en effet, on voit que la marine est en train de prendre le dessus. Une tradition en somme.
SupprimerJe connaissais jadis un jeune officier radio dieppois qui faisait encore plus fort en matière d'allusions de ce type (allusions fort imagées et souvent salaces), mais heureusement Quiquengrogne n'existait pas encore pour les divulguer sur le web.
Méfions-nous cependant, s'il nous lit, je suis certain qu'il finira par s'enhardir et faire des siennes.
Fausto.
ah .... un peu de fantaisie ! ça ne fait pas de mal .....
SupprimerCERTES (et heureusement).
SupprimerFausto.
Les paroles ...?????
SupprimerCINQ AVIRONS ( paroles et musique: Christian Desnos )
C’est reparti pour trois mois au long-cours
trois foutus mois en mer sans jamais voir la terre
C’est reparti pour trois mois au long-cours
trois foutus mois en mer sans jamais rien autour.
refrain: Cinq avirons sur le même tolet
quand on rêve d’amour c’est plutôt la misère
Cinq avirons sur le même tolet
Y parait qu’çà rend sourd, faut pas en abuser
C’est un bateau qu’est rempli de nanas
mais elles sont en poster collées dans la cabine
C’est un bateau qu’est rempli de nanas
mais elles sont en papier, faut pas y mettre les doigts.
Dans la banette, Y a des cartes au plafond
mais elles sont bonnes à rien, c’est que des cartes de France,
Dans la banette, Y a des cartes au plafond
mais elles sont bonnes à rien pour la navigation.
Si le cap’taine nous fait bosser très fort
que ça soit sur le pont ou bien dans la machine
Si le cap’taine nous fait bosser très fort
ça évite de penser, il a peut-être pas tort
Mais aujourd’hui on a quand même du pot
car quand t’étais matelot du temps de la royale
Mais aujourd’hui on a quand même du pot
c’était chacun son tour d’aller dans le tonneau.
On touchera l’port ce soir ou bien demain
au revoir les marins et bonjour les copines
On touchera l’port ce soir ou bien demain
et bonjour les copines, je vais m’laver les mains.
Voil ! Voilou !
Pourquoi ne pas oser ? Ce ne sont que des paroles poétiques ! Non ?
Eh bien, je ne la connaissais pas!.......Pour compléter, il faudrait savoir sur quel air, çà se chante?....A moins que la musique soit une originale?
SupprimerJL,
Ca, je l'ignore ! Je me renseigne !
Supprimercette chanson est peut etre plus connue chez nos amis Bretons:
SupprimerAmicale Bretonne de Clamart réunie en avril 2005
en a fait sa chanson phare lors de sa soirée
"fruits de Mer
C.D
Il serait donc bien de voir sur YouTube si ce groupe a mis cette chanson en ligne ... Nous en aurions l'air !!!
Supprimeraprès moult recherches, voici le lien :
Supprimerbretonsclamart@gmail.com
peut être que vous pourriez les contacter au nom de Quiquengrogne
et....des que nous saurons l air , je sens que ça va chanter dans les chaumières !
C.D
Très bonne idée .... Je m'y colle de suite ! Si j'ai du succès auprès de cette association je transmettrai à Olivier pour en faire profiter tout les QUIQUENGROGNARD(E)S
SupprimerCertaines anthologies de chants de marins donnent cette chanson comme dieppoise,il y a même des chanteurs de shanties canadiens qui l'ont à leurs répertoires Fausto
RépondreSupprimerFausto pour parfaire ton éducation marine http://www.expeditioncoriolis.org/culture-marine__41_textes-de-chansons-de-marins_chanson-a-ramer_156.html
RépondreSupprimerle groupe : Marée de Paradis s est constitué un répertoire de chants Marins des 2 Normandie :
RépondreSupprimerchants des clippers et des baleiniers du Havre
chants des terres neuvas Fecampois et Granvillais
et chants des pêcheurs Dieppois
dans le port de Dieppe
les filles a 5 deniers
mon père a fait bâtir maison
la petite Polletaise
C.D
Merci pour toutes ces réponses CD. Je vois que vous connaissez fort bien toutes ces questions.
SupprimerPar ailleurs, tous ces noms de lieu que vous citez me rappellent beaucoup de choses et pas seulement les longues sorties à vélo (mes études au Havre pour commencer, mais aussi de multiples souvenirs : Fécamp notamment, son port, la Bénédictine et les souvenirs historiques des Terre-neuvas et de leur lointaine pêche à la morue et en eaux froides, en effet. Pour Granville, pas grand chose à dire, je ne connais la ville que de réputation et pour avoir longtemps été, je crois, une des rivales du FCD dans les années 70 : l'US Granville ou granvillaise).
Un bonheur par ailleurs de constater qu'ALAIN redonne signe de vie. Il a tendance à nous abandonner de plus en plus et ce n'est pas bien. Enfin, on le pardonne car le revoilà avec ses commentaires personnels et toujours plein d'humanité.
Fausto.
Fausto.
Mon Père est marchand de tabac:
Supprimerchant à ramer recueilli par Michel Colleu en 1979 auprès de Mme Villain , du Pollet
Hourra les filles a 10 deniers
chant à ramer ou à haler selon d autres sources Dieppoises recueilli par jean Richepin , publie par Paul Ollivier , dans chants et métiers en 1910
mon père a fait bâtir maison ou tire va sur les avirons
C.D
Merci beaucoup.
SupprimerFausto.
CD il me semble que dans le port de Dieppe est une variante de "brassons bien partout carré"
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/0mW6rtyaLbk
https://youtu.be/C0m1NH9osQ4
je ne sais pas ...Alain ....
RépondreSupprimeren fait , je n ai fait qu un travail de recherche , mais je n ai pas écouté chaque chant qui était mis en ligne ...
C.D
Il me semble ALAIN. J'ai même appris ce que signifie "brasser carré". Si je m'en tiens à ce que j'ai lu, il s'agirait d' «orienter les vergues d'un navire à angle droit avec la quille ». Tout un programme et, bien entendu, il fallait le savoir. Ce n'est pas évident et j'imagine que les non initiés qui écoutent ces chansons ne doivent pas comprendre grand chose.
RépondreSupprimerFausto.
Brasser ;sur le fond, comme son nom l'indique;c'était attraper les voiles, à grandes" Brassées", mais comme l'indique Fausto, c'était sur les vergues!....Alors, avec le mouvement du bateau; et la hauteur!....ce n'était surement pas si simple qu'il y parait!. car brasser, c'était diminuer la voilure, donc "rembraquer" la toile et la ferler sur la vergue, et qui disait diminuer la voilure....laissait entendre que le vent forcissait!...les gabiers étaient de vrais acrobates!...( il devait en tomber pourtant quelques uns!...dans le gros temps!...).le bras de levier était d'autant plus important qu'on était haut!..dans les "perroquets" et autres "cacatois"....comme disait le vieil adage de cette marine là :
Supprimer< Une main pour toi; l'autre pour le bateau!....( ou l'armateur, ou le Capitaine; le principe reste le même .>.
Jean-Louis
J'avais oublié:
Supprimersur la photo, c'est écrit:"batelage"?!.. pour ce métier,.le terme, toujours employé de nos jours ( mais avec d'autres moyens!.) est "Lamanage".
JL
oui!...des acrobates!!
Supprimera cette époque
pas de baudriers
d assurage
de gri gri
de mousquetons, pitons et harnais
j imagines qu il fallait travailler vite, lutter contre les éléments, au péril de sa vie
les 3 points d ancrage nécessaires à l ascension ne devaient pas souvent être respectes , rendement oblige , et certains devaient dévisser ..et tomber a l eau
C.D
on ne parlait pas : hygiène et sécurité
SupprimerEt si vous remontez quelques siècles en arrière, bonjour les conditions de travail, voire même de survie à bord des bateaux. Ces conditions étaient particulièrement dures dans la marine anglaise qui était, nonobstant, la plus puissante du monde (marine de guerre). Trafalgar nous laisse en la matière un cuisant souvenir (tant aux Français qu'aux Espagnols d'ailleurs qui, à l'époque, étaient alliés. 1805).
SupprimerEnfin, une chose est sûre, le métier de marin n'était pas de tout repos (de nos jours sans doute non plus) et les risques ou le danger dont me parlait ma mère, une fille de la terre pour qui la mer était synonyme de danger (entre nous la magnifique Bonsecours nous le rappelle). Bon, je ne veux pas vous mettre le cafard, mais il faut être courageux et costaud pour faire ça. Et puis il n'est pas interdit d'aimer ce noble métier qui le mérite bien.
Fausto.
" le métier de marin est bien un des plus durs exerces par l homme, les marins pêcheurs méritent mieux que leur salaire : NOTRE RESPECT
Supprimerbienvenue au pays des Calétes
Bernard Dupuy
C.D
pour revenir à Trafalgar......
SupprimerComme de coutume nous avions une marine superbe,mais si mal commandée!!.....( avant Trafalgar voir Aboukir!...) Ce n'est pas un De Villeneuve qu'il fallait!.... Napoléon lui-même l'a dit :
< Que n'ai-je pas eu un Duquesne, un Suffren; un Tourville!...>.....Néanmoins la tempête qui a suivi la bataille a fait au moins autant de victimes que la bataille elle-même!....y compris chez les Anglais!...qui cependant avaient perdu le Grand Nelson.
Jean-Louis
Ils ont gagné JEAN-LOUIS, qu'il y ait eu mort ou pas de Nelson (et mort, comme tu le dis il y a eu). Leurs marins étaient plus aguerris que les nôtres, mieux préparés et notre ami De Villeneuve a bon dos. C''est vrai que son comportement n'a pas été parfait, mais cela n'explique pas tout. Ceci étant, je n'aurais pas aimé être marin britannique à l'époque (cela ne rigolait pas).
SupprimerFausto.
Je ne suis pas vraiment d'accord!...surtout dans la marine à voiles; le commandement faisait énormément sur la suite des évènements!
SupprimerDe Villeneuve n'avait pas à sortir d'Espagne sachant ce qui l'attendait; rien ne le pressait!... Mais après Aboukir il a voulu faire une action d'éclat!...et quel éclat!....il a sacrifié ses marins ,tant Espagnols que Français en allant se jeter dans la gueule du loup;Je doute qu'un Suffren,( qui leur avait mis une sacrée raclée, au large des Indes à Gondelour ) se soit jeté tête baissée dans le piège ....connu de tous!... Nelson était un fin manœuvrier d'escadre et un stratège; De Villeneuve ???....
JL
Bon, quoi qu'il en soit, la marine britannique dominait les mers et après Trafalgar Napoléon n'a pas récidivé. Il a plutôt choisi de mettre en place le fameux blocus continental. Les armées de Napoléon dominaient sur le continent (infanterie, artillerie, cavalerie) et les Britanniques étaient les rois des mers. Ils avaient d'ailleurs tout intérêt à cela dans la mesure où l'économie de la blanche Albion était en bonne partie basée sur le commerce maritime. Manifestement Napoléon le savait lorsqu'il tenta d'interdire aux bateaux britanniques l'accès aux ports du continent.
SupprimerEt la marine de guerre britannique était, à mon sens, la plus efficiente de l'époque avec des marins extrêmement bien formés par rapport à d'autres (l'Espagne avait par exemple reconstitué sa flotte, mais ses marins étaient loin d'être aussi bien formés que les britanniques). Maintenant, il est vrai que l'on peut voir les choses autrement. Quant à De Villeneuve, nul doute en effet qu'il ne fut pas à la hauteur. Nous sommes plus que d'accord sur ce point.
Pour en revenir à la marine en général je voulais simplement souligner la dureté de la vie du marin à l'époque. Les conditions de navigation, l'alimentation, la promiscuité, la dureté du travail, les maladies et carences, le danger et les punitions corporelles faisaient de ces marins des durs à cuire et parfois (souvent ?) des victimes.
Fausto.
Notre marine, depuis 1670, était basée, hors les engagés sur le recrutement réglementé, dans la marine marchande et de pêche;( longtemps la marine fit un service militaire plus long, que l'infanterie!...Mon père fit 3 ans de service quand à terre ils n'en faisaient que 1 et demi.) ce qui en faisait une marine de professionnels! ( les corsaires d'ailleurs, n'avaient aucun mal à trouver des équipages déjà opérationnels).
Supprimerles Anglais qui avaient besoin d'énormément de marins pour armer leur grande flotte, recrutaient....dans les pubs. et autres bas quartiers; à coups de matraque!....çà fait déjà un sacré distingo.et explique la discipline de fer,régnant sur ces bateaux!...Par contre la qualité de leurs officiers et commandants, est indiscutable!....et souvent,due à leur talent; pas à leur naissance!...
Jean-Louis
OK JEAN-LOUIS, mais nous parlons du début du XIXe siècle. Comment expliques-tu la nette supériorité britannique sur les océans (qui à l'époque est indiscutable aussi) ? On s'est pris du reste quelques pilées à l'époque et un peu avant.
SupprimerMaintenant qu'il y ait eu des corsaires d'exception comme Balidar (pas vraiment Français celui-là, mais assurément Dieppois) ou encore le malouin Surcouf (en fait il est né, je crois, à Saint-Servan, mais c'est juste à côté de Saint-Malo), personne ne le nie. Du reste Dieppe était bien placée en matière de guerre de course depuis quelques temps.
Fausto.
Je crois que nous ne voyons pas la marine du même œil!.......Et de ce fait, ne serons jamais sur la même longueur d'onde!....
SupprimerQuand je te disais que le commandement était souvent inadéquat!....plus près de nous;
1940, nous avions la 3ème, ou 4ème marine du monde; eh bien on trouvé le moyen de se battre presque exclusivement....contre nos alliés!..Anglais ou Américains!!!.... Jamais ou presque contre le véritable ennemi!, jusqu'au sabordage de ce qui restait à Toulon!... ( grâce à l'Amiral Laborde,) Gensoul à Mers el Kébir,!...Quel grand commandement nous avions la encore!....
Heureusement une poignée de braves a sauvé l'honneur; les FNFL. Muselier, Patoux et les siens
Donc on n'a une fois de plus pas fait mieux qu'à Trafalgar!... Mais la résultante de ces fiascos, est des milliers de morts...inutiles!
je ne sais pas ...Alain ....
RépondreSupprimeren fait , je n ai fait qu un travail de recherche , mais je n ai pas écouté chaque chant qui était mis en ligne ...
C.D
Et comme l'écrivait Alphonse Allais "ils sont drôles ces anglais ils donnent des noms de défaites à leurs lieux publiques:Tragalgar Square,Waterloo Station".Fausto dans la Grise notre cravate noire se nomme Trafalgar et n'est pas portée apparente en signe de deuil
RépondreSupprimerOui ALAIN, des défaites "pour nous". Ironie de l'histoire puisque nous parlons de Trafalgar (cap situé près de Cadix), ce fut justement le Duc de Wellington qui commanda les forces alliées à Waterloo, celui-là même qui fut l'allié des Espagnols après que Napoléon envahit l'Espagne : Guerre d'Indépendance (1808-1814). Les Espagnols l'appelaient parfois Melitón (pononciation locale).
RépondreSupprimerCeci étant les Français ont fait comme les Anglais. Le Trocadéro par exemple renvoie à la prise du fort du Trocadéro (près de Cadix également). Victoire indiscutable du corps expéditionnaire français commandé par le duc d'Angoulême, fils de Charles X de France. Un corps expéditionnaire qui s'illustra donc devant Cadix assiégée, et que les Espagnols appelaient los Cien mil Hijos de San Luis. Tu auras compris. En fait ils étaient, je crois, environ 90 000. A vérifier).
L'intervention française, avec l'aval de la Sainte-Alliance permit de rétablir le pouvoir absolu en Espagne après une période libérale de trois ans (1820-1823) et donc Ferdinand VII en personne, celui-là même qui à la suite de l'entrevue de Bayonne (1808) avait été assigné à résidence à Valençay par Napoléon avant de lui restituer la couronne en décembre 1813 (Traité de Valençay) sous la pression causée par les événements.
La morale c'est que les ennemis d'un jour sont les alliés d'un autre jour et vice-versa (poil aux bras).
Fausto.
Fausto.
Fausto.
Fausto une colle sais tu pourquoi le 1er galon des officiers de marine anglais fait une boucle?Je te laisse chercher jusqu'à demain
RépondreSupprimerALAIN, tu peux donner ta réponse tout de suite parce que j'ai bossé devant mon ordinateur sans arrêt de 10 h à il y a cinq minutes à peine et demain je dois me réveiller à cinq heures pour finir mes âneries dans les temps, alors je ne chercherai pas, mais je me doute bien que tu vas me sortir une bonne blague dont tu as le secret. J'aurai le plaisir de la découvrir à midi ou pendant mes pauses. Quiquengrogne ça délasse et ça dépayse en terrain connu : la ville tout de même.
SupprimerMerci ALAIN pour ton "retour". Il était temps !
Fausto.
Ce n'est pas une blague Fausto c'est pour symboliser l'anneau que Nelson avait sur ses habits pour y accrocher son crochet car il était manchot.Tiens il me vient une idée c'est peut être lui le Captain Crochet de Peter Pan
RépondreSupprimerMerci ALAIN pour toutes ces informations de ... marin. Je croyais vraiment que tu allais (un peu comme Alphonse, mais avec une orthographe différente) me faire une blague. Tu donneras donc mes amitiés à Horatio dont la mélodie est bien connue de Serge (Melody Nelson).
RépondreSupprimerMoi j'ai envie de blaguer et de faire une allusion au moins aussi osée que celle de Daniel et ce pour répondre à ton précédent message.
Sais-tu comment le capitaine Crochet est mort ? Si tu connais la réponse, aies l'amabilité de me l'envoyer à mon adresse personnelle. Ne mets rien sur Quiquengrogne, s'il te plaît, je ne veux pas avoir d'ennuis.
Fausto.
.
Élémentaire ...mon Cher Fausto !
RépondreSupprimerTu as raison parfois on fait des faux mouvements que l'on regrette, enfin si on en réchappe.
SupprimerFausto.
Élémentaire ...mon Cher Fausto !
RépondreSupprimerSherlock, tu es toujours là ?
SupprimerBon, mon ami Holmes ne dit plus rien. Les autres non plus. Il ne fallait pas blaguer ?
SupprimerPlus personne n'est inspiré par le, effectivement lamanage, comme on dit de nos jours ?
En tout cas j'aurai profité d'une petite pause pour prendre contact avec qui le voudra bien.
Fausto.
Je suis étonné que la faute d'"aurtografe" sur Batelage, ( écrit avec deux T ) dans le titre sur la carte postale même, n a pas provoqué de réaction?.....Que se passe-t-il?....
RépondreSupprimerJL
C'est parce qu'on est polis Jean-Louis.
SupprimerFG
je suis poli aussi!.................
SupprimerOn le sait. C'était une autre blague.
SupprimerFG
JEAN-LOUIS, plus sérieusement je ne sais pas pourquoi il y a cette faute. En tout cas il est fréquent que les gens écrivent "batellage" avec deux "l". Peut-être une ancienne orthographe ou une simple erreur. Influence orthographique de "battellerie" (avec deux "l") ?
RépondreSupprimerFausto.
Je vois qu'il s'agit en fait d'un double "t" et non pas d'un double "l". Alors là je ne sais vraiment pas. Help !
RépondreSupprimerFausto.
Deux " L" mais un "T" effectivement dans batellerie; ( qui concerne surtout le fluvial.) Renommés sur la Volga!..
RépondreSupprimer.< ...Et tous ensemble, bien en cadence; tirons sans repos le pesant fardeau...O la Hisse Ho....>
JL
Musées de la batellerie Française:
RépondreSupprimerConflan Sainte Honorine., Poses, aussi pour la Seine et Caudebec en Caux,, ou Villequier?
JL
Conflans....bien sur!....un oubli !....
SupprimerJL
batel : signifie canot
RépondreSupprimerle batel : est réglementé par la Fédération Espagnole d Aviron depuis 1944
source: Wikipedia
C.D
propos mal libelle
RépondreSupprimerais je droit à un repêchage ce soir?
C.D
au risque d écrire des informations que vous détenez déjà, j abandonnes mon droit au repêchage
SupprimerC.D
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/batelage/8337
RépondreSupprimerC'est donc bien la définition que je donnais dans mon tout premier message et contrairement à ce que j'ai fini par croire, ce n'est pas exactement le lamanage (lamanage et désamarrage des bateaux).
RépondreSupprimerFausto.
http://www.lamanage-rouen.fr/
RépondreSupprimerC'est le nom d'une société qui nous fait part de ses activités. S l'on s'en tient aux définitions des dictionnaires, le lamanage n'est pas exactement le batelage. Ceci étant on appelle ces nobles activités comme l'on veut et il est évident que le batelage est à mettre en relation avec le lamanage, mais ce n'est pas (si on s'en tient aux dictionnaires, je le répète), exactement la même chose. Et puis après tout on dit ce que l'on veut. C'est qu'on est pas fiers.
SupprimerFausto.
Il est resté, au service de la ligne, même longtemps après,l'arrivée des ferries, (avec propulseurs d'étrave) un service , avec canot de lamanage; à moteur celui-là!... ( le Louis Bignot) son rôle éventuel, restait le même; en cas de panne de propulseurs, il devait mettre un acier à terre quai du carénage, pour évitage .
RépondreSupprimerle terme " Batelage" nous était totalement inconnu?!..
.et il reste de toutes façons...une faute d'orthographe, sur la photo!.........
Jean-Louis
Avec deux t c'est le bruit des cloches que l'on sonne
RépondreSupprimerOn retrouve cette orthographe sur une autre carte postale renvoyant de nouveau à Dieppe. Voir https://www.google.fr/search?biw=1200&bih=534&noj=1&q=le+battelage+%C3%A0+dieppe&nfpr=1&sa=X&ved=0CB0QvgUoAWoVChMIpYLn5OzxxwIVxC4aCh0kigzX
RépondreSupprimerOn retrouve aussi cette orthographe dans des textes anciens en concurrence avec "Battellage".
Orthographe non encore fixée ? Faute d'orthographe pour nos cartes postales ? Peut-être y-a-t-il une autre explication ?
Certains noms de lieux ou d'édifices renvoient également à "battelage" et non "batelage". Je suis certain que quelqu'un va trouver. Apparemment pas moi.
Fausto.
Je veux bien, tout çà; mais l'époque de la photo;apparemment 1902;c’est quand même du lamanage!... ( les équipiers étaient aussi appelés des " canotiers" ) un café de la rue Notre Dame portait d'ailleurs ce nom.
RépondreSupprimerJL
Oui JEAN-LOUIS, mais tu dis autre chose que je comprends aussi parfaitement. Si c'était du lamanage ou pas, ce n'est certainement pas moi qui vais te contredire. Je ne suis pas un spécialiste et toi oui.
SupprimerMoi, je le répète encore, je ne fais que parler des définitions Que l'on dise batelage pour lamanage ou même encore que l'on écrive batelage avec deux "t" comme tu l'as fort justement remarqué, peu importe d'autant plus que comme tu l'as fait remarquer également le terme "batelage" ne s'utilise plus et pour cause. En revanche, lamanage oui (et pour cause aussi).
Pour en revenir à l'orthographe, c'est peut-être la personne chargée de faire ou de d'éditer ces cartes postales (c'était alors local et artisanal) qui commettait régulièrement cette faute. Ou alors, je me répète encore, c'est autre chose qui m'échappe et pour laquelle je n'ai pas de réponse et avoue mon ignorance.
Fausto.
Bon, si ça peut vous aider, voici ce que dit mon Larousse en 7 volumes de 1905 :
RépondreSupprimerBATELAGE : n.m. Service de bateaux assurant la communication des navires entre eux ou avec la terre, le transport des passagers et des marchandises. II Droit de transport payé à un batelier; II Exercice du métier de batelier.
- Faire le batelage. Aller chercher avec des canots le poisson pris par les pêcheurs, pour le vendre et rapporter à ces derniers les filets ou l'appât nécessaire pour leur éviter de rentrer au mouillage.
Il n'est pas fait mention de "BATTELAGE" !
G-M
Merci GM. C'est ce que l'on se demande depuis le début. Pourquoi cette orthographe ?
SupprimerComme je l'ai déjà dit, j'ai trouvé cette orthographe pour certains noms de lieux, dans quelques textes anciens en concurrence avec "battellage".
Par ailleurs, il est fort possible qu'il s'agisse d'une faute d'orthographe fréquente chez un éditeur de photos dieppois (j'ai retrouvé cette orthographe sur une autre photo "dieppoise" dont je mets l'emplacement mail en exergue plus haut).
Enfin, ta définition montre une nouvelle fois que si l'on s'en tient aux définitions des dictionnaires (je le répète pour la énième fois), le lamanage qui est lié au batelage, n'est pas exactement le batelage.
Fausto.
CQFD......la légende ne correspond pas à la photo!..
RépondreSupprimer( et en plus avec une faute....) .
Comme parfois encore aujourd'hui; nous trouvons des journalistes, qui ne maitrisent pas toujours le sujet!...Enfin, qu'en dire de plus?!....On en a largement fait le tour!....
JL
Il semble quand-même que le sens des mots ait évolué, c'est pour cela que j'utilise un dictionnaire quasi-contemporain de la carte postale. J'y trouve ainsi:
RépondreSupprimerLamanage : n.m. Pilotage côtier. ll Profession et travail des pilotes lamaneurs. ll Frais de lamanage : Droits de pilotage à payer aux lamaneurs.
Lamaneur : n. et adj. Se dit des pilotes reçus et commissionnés pour le service de pilotage de telle ou telle localité.
Pour résumer le lamage était plutôt ce que nous appellerions le pilotage et non la simple mise à quai des aussières.
Qu'en pensez-vous ?
G-M
Je ne crois pas!......
Supprimercertains petits ports, par la force des choses cumulaient les deux! ( voir Le Tréport ) Pour les autres ce sont deux services bien distincts,mais qui se complètent; le fait de prendre un cargo au large, conseiller le Commandant pour les approches et surtout la rentrée, la manœuvre et le portuaire ! à coté du fait de gérer; à terre ;l'amarrage?...ou le largage, tout cela , bien entendu, aux ordres du pilote. cela explique peut-être la confusion?...
JL
Pour aller, encore plus loin:
Supprimerà l'époque de Jehan Ango; le père de la cartographie,et hydrographie Française; Pierre Desceliers;donnait aux capitaines en partance des cartes de navigation ;appelées du fait des Portugais "Portulans";
Hors; à part des lettrés, comme les frères Parmentier, qui était capable de lire,? et les nefs en partance avaient des "PILOTES" qui restaient à bord tout le voyage; pour éclairer de leur savoir les capitaines de l'époque.
On ne trouve nulle part; mention de "batelage", ou "lamanage"?!..... profession apparue beaucoup plus tard.mais existait déjà, les canotiers, chefs de nage, brigadier AV et AR etc....
Jean-Louis
Lamanage n'est pas lamage ! Je ne suis pas un virtuose du clavier...
RépondreSupprimerG-M
Tout autre chose maintenant.
RépondreSupprimerCe week-end, je crois, il se passe quelque chose à Bonsecours. Passion marine, expérience, art, précision et réalisme du détail. Une exposition que malheureusement je ne pourrai voir pour être passé par Dieppe trop tôt cet été, mais pour ceux qui sont dans les environs ...
En tout cas un ami a eu la bonne idée de m'envoyer un article sur l'artiste qui est accompagné d'une photo de celui qui peint de magnifiques bateaux dans une eau vraie (j'ai failli écrire un eau vrai, comme quoi les fautes sont parfois plus justes).
Un amical clin d'oeil de toute façon.
Fausto.
10h-18h à Bonsecours et ce jusqu'au dimanche 20 septembre si j'ai bien tout compris.
RépondreSupprimerAprès tout c'est un blog lié à Dieppe et donc à la mer, alors ...
Fausto.
Merci à toi Fausto, et aux autres "Blogger" l'expo est finie ce jour, ce fut un succès très honnête; les jours du patrimoine s'y prêtent bien, de l'art maritime, en la Chapelle des marins?! .....çà semblerait presque évident!....
SupprimerJean-Louis.
cette année, pour les journées du patrimoine j ai délaissé les vestiges Romains et autres, de ma région d adoption , pour revenir a mes sources : a savoir Dieppe
RépondreSupprimerdurant ce séjour, j y ai découvert , entre autres choses
2 peintres Dieppois
au Château Musée :
Théodore de Broutelles ne en 1843 a Dieppe , dont les tableaux font la fierté du Musée de Dieppe : le naufrage de L Anjou, le port de Dieppe , etc
a la Chapelle de Bonsecours :
Jean Louis Auvray ne a Dieppe en 1944
notre ami Blogger y exposait ses toiles empreintes de son savoir faire et de sa passion pour la mer et les bateaux
beaucoup de monde: curieux et interresses
félicitations notre Ami Jean Louis
C.D
,