Cargo charbonnier Bordeaux construit à Saint Nazaire en 1912 pour le compte de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat (London, Brighton & Southern Coast Railway Co., mgrs.), port d’attache Dieppe. Numéro de chantier 211. Placé comme le Brest sous la gestion des compagnies britanniques, il assure la ligne régulière de transport de marchandises diverses entre Dieppe et Newhaven 16.09.1915 : réquisitionné à Dieppe Affecté au Verdon 21.01.1919 : déréquisitionné Il reprend son service à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat 1923 : géré par la Southern Railway 01.01.1938 : suite au protocole d’accord signé le 31 août 1937 entre l’Etat les 5 grandes compagnies de chemin de fer, la Société Nationale de Chemin de Fer est officiellement constituée. L’Etat en est actionnaire à 51% et les compagnies privées (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée et Midi) à 49 %. Ces dernières ont pour mission d'apporter les lignes et le matériel nécessaires au réseau ferré. A sa création, le Bordeaux devient tout naturellement propriété de la SNCF. 1940 : réquisitionné. Il est ensuite saisi par les Allemands. Transformé et utilisé dans un premier temps en mouilleur de mines par la Kriegsmarine, il est plus tard reconverti en navire-hôpital à partir du 29 juin 1944 01.09.1944 : il est arraisonné par un destroyer britannique entre Saint-Malo et Saint-Hélier 1945 : il est récupéré par la SNCF et remis en état, il reprend son service sur la ligne Dieppe-Newhaven 1948 : il est géré par la British Railways 11.1951 : il est vendu à une société belge pour la démolition. cf http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/auxiliaire-dragueur-bordeaux-sujet_1539_1.htm
Merci pour toutes ces informations et merci d'avoir rappelé notre SNCF. C'était effectivement sous Camille Chautemps qui tentait de poursuivre les expériences du Front Populaire.
La photo doit se situer entre 1946-48 ?...sur l'avant du "Bordeaux" on voit le "Londres", je crois, puis le "Worthing", les 4 postes du Quai henry IV sont occupés, ce qui montre que les dégâts de la guerre ont été réparés (du moins, de ce coté, car coté quai du carénage, et pertuis du d'accès à la Darse!....çà semble en mauvais état!...) on y voit des flèches de grues de TP.. la poissonnerie au détail est bien visible, et on voit des "canots" à poste. JL
Peut être 1949 Jean Louis le batardeau de la porte écluse du pont levant est en construction et le pont a été mis en service en 1950 Fausto tout comme le Nantes et le Brest grande ville portuaire pour le Bordeaux
le "Bordeaux" qui a traversé 2 guerre mondiales! de 1912 à 1951,( année où il fut ferraillé après 41 ans de bons et loyaux services) était pratiquement identique à l"'Anjou" et au" Maine"qui furent coulés durant la 1ère guerre mondiale. Il fut remplacé par la série des 3 : "Nantes"" Brest" et "Rennes" que nous avons bien connus. Après guerre certains des paquebots avaient les noms des villes où s'étaient déroulées les batailles marquantes de 39/45.: Arromanches; Lisieux; Falaise;Dover et le ;Londres,( qui garda son nom "à la Française"Bien que sous pavillon Anglais;ce qui faisait curieux, à la poupe: "LONDRES"et en dessous port d'attache "LONDON") JL
Surement la barre de secours en cas de panne de la principale,quand je travaillais dans la réparation navale dans tous les locaux" barre" il y avait un système de secours
C'est effectivement la barre de secours,qui souvent, fonctionnait, avec un système à chaine en direct sur le safran, alors que la barre principale en passerelle, sur ces anciens bateaux, était assistée à vapeur. Plus tard, ce fut hydraulique.et actuellement, un simple tiller ( genre "joystic") commande une assistance électro-hydraulique, gérée par informatique, couplée à un pilote automatique, éventuellement connecté au GPS et au radar.!..... Pour l'anecdote,la 1ère barre de secours ( il y avait plusieurs systèmes) sur le "Clémenceau",était complètement à l'avant, sous le pont d'envol!...) JL
juste derrière le paquebot " Worthing" les arches visibles ne sont pas les arcades, que l'on voit en plus petit, à gauche des plus grandes qui sont ; elles; les montants de l'ancienne poissonnerie au détail, qui fut remplacée, par celle en arc, devant le tout va bien. JL
Je ne l'avais pas noté; mais le "Londres" est en instance de départ!...il a le pavillon P du code , qui signifiait "Partance". Effectivement, il est au poste III cap à l'Est.( on disait cap à la sortie), et aussi comme on disait; il a "chouiné" ( voir "La Chouine" le super livre de J.Lafosse sur la ligne) qui nous dit < Vient de l'Anglais swing ( éviter, en terme maritime) faire volte face, prononcé à la "Polletaise">...... JL
En effet, les premiers radars n'équipaient pas les bateaux, ils étaient des instruments "terrestres" qui permettaient notamment de surveiller les côtes anglaises.
La nécessité cependant d'avoir un instrument de prévention direct, autre que la traditionnelle corne de brume, pour éviter notamment les collisions entre navires, firent que l'invention du radar équipât les navires (d'abord sur les navires de l'amirauté à partir de 1938).
A la fin de la seconde guerre mondiale, la technologie du radar était maîtrisée entrant notamment dans le domaine de l'arien et du maritime.
Alors un radar sur un bateau, à Dieppe, juste après la guerre (quand exactement ? 1949 pour ALAIN), oui, c'était une nouveauté qui allait se généraliser.
Mille excuses, pour après la guerre, il vaut peut-être mieux parler de l "'aérien" plutôt que de l' "Arien". Nouvelle faute de frappe, fort involontaire, que vous me pardonnerez.
Bonjour le amis, Si ma mémoire ne me trahit pas, deux navires français étaient équipés d'un radar en 1935. C'était un "détecteur d'icebergs" qui était à bord du paquebot "Normandie" et de 'aviso "Ville d'Ys" qui assurait l'assistance des pêches à Terre-Neuve.
C'était quand même, du domaine de l'exceptionnel!....et aussi l'ancêtre du radar tel qu'on le conçoit. Les chalutiers; d'après guerre,n'en avaient pas; et il fallut attendre une certaine miniaturisation pour que les coquillards en soient équipés!... vers1970 -72. JL
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Cargo charbonnier Bordeaux construit à Saint Nazaire en 1912 pour le compte de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat (London, Brighton & Southern Coast Railway Co., mgrs.), port d’attache Dieppe. Numéro de chantier 211.
RépondreSupprimerPlacé comme le Brest sous la gestion des compagnies britanniques, il assure la ligne régulière de transport de marchandises diverses entre Dieppe et Newhaven
16.09.1915 : réquisitionné à Dieppe
Affecté au Verdon
21.01.1919 : déréquisitionné
Il reprend son service à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat
1923 : géré par la Southern Railway
01.01.1938 : suite au protocole d’accord signé le 31 août 1937 entre l’Etat les 5 grandes compagnies de chemin de fer, la Société Nationale de Chemin de Fer est officiellement constituée. L’Etat en est actionnaire à 51% et les compagnies privées (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée et Midi) à 49 %. Ces dernières ont pour mission d'apporter les lignes et le matériel nécessaires au réseau ferré. A sa création, le Bordeaux devient tout naturellement propriété de la SNCF.
1940 : réquisitionné. Il est ensuite saisi par les Allemands. Transformé et utilisé dans un premier temps en mouilleur de mines par la Kriegsmarine, il est plus tard reconverti en navire-hôpital à partir du 29 juin 1944
01.09.1944 : il est arraisonné par un destroyer britannique entre Saint-Malo et Saint-Hélier
1945 : il est récupéré par la SNCF et remis en état, il reprend son service sur la ligne Dieppe-Newhaven
1948 : il est géré par la British Railways
11.1951 : il est vendu à une société belge pour la démolition. cf http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/auxiliaire-dragueur-bordeaux-sujet_1539_1.htm
Merci pour toutes ces informations et merci d'avoir rappelé notre SNCF. C'était effectivement sous Camille Chautemps qui tentait de poursuivre les expériences du Front Populaire.
SupprimerTiens, et pourquoi le Bordeaux ?
Fausto.
La photo doit se situer entre 1946-48 ?...sur l'avant du "Bordeaux" on voit le "Londres", je crois, puis le "Worthing", les 4 postes du Quai henry IV sont occupés, ce qui montre que les dégâts de la guerre ont été réparés (du moins, de ce coté, car coté quai du carénage, et pertuis du d'accès à la Darse!....çà semble en mauvais état!...) on y voit des flèches de grues de TP.. la poissonnerie au détail est bien visible, et on voit des "canots" à poste.
RépondreSupprimerJL
Je ne vois pas la poissonnerie
Supprimerbarcos
Peut être 1949 Jean Louis le batardeau de la porte écluse du pont levant est en construction et le pont a été mis en service en 1950
RépondreSupprimerFausto tout comme le Nantes et le Brest grande ville portuaire pour le Bordeaux
le "Bordeaux" qui a traversé 2 guerre mondiales! de 1912 à 1951,( année où il fut ferraillé après 41 ans de bons et loyaux services) était pratiquement identique à l"'Anjou" et au" Maine"qui furent coulés durant la 1ère guerre mondiale.
RépondreSupprimerIl fut remplacé par la série des 3 : "Nantes"" Brest" et "Rennes" que nous avons bien connus.
Après guerre certains des paquebots avaient les noms des villes où s'étaient déroulées les batailles marquantes de 39/45.:
Arromanches; Lisieux; Falaise;Dover et le ;Londres,( qui garda son nom "à la Française"Bien que sous pavillon Anglais;ce qui faisait curieux, à la poupe: "LONDRES"et en dessous port d'attache "LONDON")
JL
"2 guerres...."...je devrais relire un peu mieux!...
SupprimerOn voit à l'arrière du BORDEAUX, une barre à roue.
RépondreSupprimerA quoi servait-elle ?
Barcos
Surement la barre de secours en cas de panne de la principale,quand je travaillais dans la réparation navale dans tous les locaux" barre" il y avait un système de secours
RépondreSupprimerC'est effectivement la barre de secours,qui souvent, fonctionnait, avec un système à chaine en direct sur le safran, alors que la barre principale en passerelle, sur ces anciens bateaux, était assistée à vapeur.
SupprimerPlus tard, ce fut hydraulique.et actuellement, un simple tiller ( genre "joystic") commande une assistance électro-hydraulique, gérée par informatique, couplée à un pilote automatique, éventuellement connecté au GPS et au radar.!.....
Pour l'anecdote,la 1ère barre de secours ( il y avait plusieurs systèmes) sur le "Clémenceau",était complètement à l'avant, sous le pont d'envol!...)
JL
JL, vous dites plus haut :
RépondreSupprimer"la poissonnerie au détail est bien visible"
Je ne la vois pas. Où est-elle ?
barcos
juste derrière le paquebot " Worthing" les arches visibles ne sont pas les arcades, que l'on voit en plus petit, à gauche des plus grandes qui sont ; elles; les montants de l'ancienne poissonnerie au détail, qui fut remplacée, par celle en arc, devant le tout va bien.
SupprimerJL
Ca y est je les vois.
SupprimerMerci
barcos
Jean Louis en forme de coquille St Jacques
RépondreSupprimerJe ne l'avais pas noté; mais le "Londres" est en instance de départ!...il a le pavillon P du code , qui signifiait "Partance". Effectivement, il est au poste III cap à l'Est.( on disait cap à la sortie), et aussi comme on disait; il a "chouiné" ( voir "La Chouine" le super livre de J.Lafosse sur la ligne) qui nous dit < Vient de l'Anglais swing ( éviter, en terme maritime) faire volte face, prononcé à la "Polletaise">......
RépondreSupprimerJL
Il a aussi un Radar!.....rare pour l'époque!.....( le "Worthing",et le "Bordeaux" n'en ont pas! )
RépondreSupprimerJL
En effet, les premiers radars n'équipaient pas les bateaux, ils étaient des instruments "terrestres" qui permettaient notamment de surveiller les côtes anglaises.
SupprimerLa nécessité cependant d'avoir un instrument de prévention direct, autre que la traditionnelle corne de brume, pour éviter notamment les collisions entre navires, firent que l'invention du radar équipât les navires (d'abord sur les navires de l'amirauté à partir de 1938).
A la fin de la seconde guerre mondiale, la technologie du radar était maîtrisée entrant notamment dans le domaine de l'arien et du maritime.
Alors un radar sur un bateau, à Dieppe, juste après la guerre (quand exactement ? 1949 pour ALAIN), oui, c'était une nouveauté qui allait se généraliser.
Fausto.
Mille excuses, pour après la guerre, il vaut peut-être mieux parler de l "'aérien" plutôt que de l' "Arien". Nouvelle faute de frappe, fort involontaire, que vous me pardonnerez.
SupprimerFausto.
D'autant plus que les horreurs de la seconde guerre mondiale nous renverraient plutôt à "Aryen". En pleine forme ce Fausto.
SupprimerFausto.
En 1963, je naviguais à la CNF, ( des bananiers ) Nous avions encore le "Manéah" qui n'avait pas de radar!.....
RépondreSupprimerJL
Bonjour le amis,
RépondreSupprimerSi ma mémoire ne me trahit pas, deux navires français étaient équipés d'un radar en 1935. C'était un "détecteur d'icebergs" qui était à bord du paquebot "Normandie" et de 'aviso "Ville d'Ys" qui assurait l'assistance des pêches à Terre-Neuve.
C'était quand même, du domaine de l'exceptionnel!....et aussi l'ancêtre du radar tel qu'on le conçoit.
RépondreSupprimerLes chalutiers; d'après guerre,n'en avaient pas; et il fallut attendre une certaine miniaturisation pour que les coquillards en soient équipés!... vers1970 -72.
JL