Oui, la gare maritime sans doute au début du siècle dernier (cette gare est sans doute celle qui fut inaugurée en 1900).
Les grues sur rail et les entrepôts. Des "London" qui ne laissent pas de doute sur la destination ou l'origine des marchandises. L'exportation des fruits vers l'Angleterre. Peut-être déjà quelques fruits venus d'Espagne (ils s'exportaient déjà au début du XXe siècle, contrairement à ce que l'on pourrait penser, et notamment les agrumes de la "huerta valenciana", encore rares et fort chers. Passaient-ils par Dieppe ? Peut-être).
Pas encore de Valençay et de Villandry, assurément, mais peut-être encore un Sussex, un Manche, un Tamise ou encore un Rouen à roue traînant dans le coin.
Ces entrepôts-ci ne se trouvaient pas au début du quai Henri IV, mais après la rue Béthencourt, en allant vers le quai du Hable. Le trafic des voyageurs lui, se faisait au début du quai Henri IV et le tiers des voyageurs anglais passaient par Dieppe (Newhaven avait une gare maritime depuis 1886).
Une fréquentation et une importance stratégique qui faisaient de ce quai Henri IV un des endroits les plus animés de Dieppe.
J'oubliais le train de marée à vapeur qui devait franchir un pont disparu de nos jours permettant de franchir le passage entre les bassins Bérigny et Duquesne.
Des grues, il y en avait partout. Du côté de la gare ferroviaire aussi. L'une d'entre elles, qui n'était peut-être pas sur rail, et que j'ai bien connue lorsque j'habitais à Dieppe, se trouve encore (restaurée je crois ou repeinte) du côté du quai du Tonkin.
Ces grues, à vapeur, existaient encore, et fonctionnaient, dans les années 50!..pour le chargement des "Brest" "Nantes"" Rennes";.Elles furent remplacées par les grandes grues, électriques, ( 2 au fret; 2 au service des paquebots) tout le monde, je pense s'en souvient. La dernière à vapeur de ce type,était derrière le BCMO, (gendarmerie Maritime aujourd'hui) au service des navires,en carénage, sur le gril, qui se trouvait là. Elle fut enlevée, dans les années 60. Jean-Louis
La grue qui apparaît sur la première photo du naufrage du Dieppe IV (voir photos précédentes) à peu près au niveau des rues Béthencourt et Parmentier, grue que j'ai bien connue, était-elle une de ces grues électriques?
Oui, Fausto; Il y en avait une au poste IV, ( soit le poste le plus Ouest.) ,une au poste III. soit celle que tu cites, et les deux autres, pour le fret, poste I et II,( gare maritime marchandises) JL
la construction,visible sur la falaise, est le sémaphore, civil,ancêtre de celui d'aujourd'hui, avec radar, sensiblement à la même place. on y distingue d'ailleurs un pavillon. ( ce qui était; à l'époque.....et même longtemps après!....le code d'entrée et de sortie du port.: Pavillon vert: une entrée ---------- rouge une sortie les deux : interdiction entrée et sortie. pavillon bleu, à carré blanc intérieur ( lettre P du code) : les portes du bassin de Paris sont ouvertes; qu'on résumait en disant "pavillon de marée" ( sur le paquebot,ou les cargos, c'était "partance" ) JL
Je ne sais pas de quand date la grue rénovée que l'on peut voir sur ce blog à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2013/06/la-vieille-grue-renovee.html
Elle n'était pas sur rails en tout cas. Si l'on connaît sa date de construction, on saura si elle fut l'oeuvre des entreprises Lucas, Amblard ou des ACM, l'entreprise Lucas devenant en 1899 l'entreprise Amblard et en 1912 les ACM.
Après quelques recherches, j'ai découvert que la grue du quai du Tonkin date de 1864. Ce ne peut donc être ni les ACM, ni Amblard. Lucas ? L'ingénieur des Arts et Métiers Amblard ne reprend l'entreprise Lucas qu'en 1899, je crois. De quand date l'entreprise Lucas, ancêtre d'Amblard et des ACM ? Je n'en sais rien. Fabriqua-t-elle notre grue de 1864 ?
Oui, ce fut bien Amblard et Cie qui construisit en 1864 la grue en question. Monsieur Amblard reprit cependant l'entreprise Lucas en 1899. Un indubitable problème de logique de ma part, l'un n'empêchant pas l'autre.
Mille excuses.
C'est à cela aussi que servent les recherches. A se tromper et à recommencer.
Pour le sémaphore, il s'agit sans doute de celui qui fut construit en 1863, c'est-à-dire à l'époque de Napoléon III. Ce poste électro-sémaphorique (télégraphe, etc.), s'il s'agit bien du même, se trouve sur ce blog à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2012/12/lancien-semaphore.html
Maintenant le "sémaphore" présenté à l'adresse indiqué précédemment est-il le sémaphore du second empire avec sa rotonde et son personnel civil qui, à partir de 1897, commencera à faire partie intégrante de la marine ?
GM, toi qui parlais de "rotonde" et d'emplacement à http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2012/12/lancien-semaphore.html de rotonde. Peux-tu nous renseigner?
Le sémaphore en question, est bien sur; le civil, comme précisé plus haut. A cette époque c'était une simple construction carrée, avec un mat de signaux. Le sémaphore dit"Militaire" , lui; est plus au Nord, et correspond à ta description.Dans le principe; même encore aujourd'hui; le civil gère le port et ses accès; le militaire, les approches et le large. JL
Jean-Louis a déjà répondu à ta question. Pour préciser quand je parlais de "rotonde" j'évoquais l'espèce de bow-window côté mer qui caractérise les sémaphores militaires construits tous sur un modèle quasi-identique (certains ont été reconstruits depuis, pour diverses raisons). Ces sémaphores sont armés par des "Guetteurs sémaphoristes" un des corps sédentaires de la Marine. S'agissant de celui de Dieppe, je me pose la question de savoir s'il a survécu aux coupes budgétaires ? Beaucoup ont été fermés, certains ré-ouverts, on s'y perd un peu... G-M
Merci beaucoup. D'une part cela m'instruit en me renvoyant en l'occurrence à mon inégalable et inoubliable Dieppe et en plus cela me permet de te relire avec plaisir (Jean-Louis aussi, mais lui il se fait moins "rare" et est toujours, comme toi, aussi pertinent en matière d'affaires maritimes notamment.
J'avoue cependant que je regrette un peu, beaucoup, passionnément, le côté "nostalgie" des années précédentes. Olivier est de plus en plus rare. Alain, Catherine, Sophie, le pilote. Heureusement Barcos est venu agrémenter tout cela et d'autres comme Gérard par un message déjà ancien sur le bout du quai, la villa Saint-Martin, la villa mauresque et, dans un autre domaine, le fameux J. L'Américain. Toute une époque ...
Le sémaphore militaire de Dieppe, n'était "armé" que de jour, le relais de nuit était assuré par le civil; puis avec les vigipirates ( entr'autres) il a été un peu agrandi, pour loger tout son monde et maintenant il est opérationnel 24h\24h, ( au fait, Fausto; j'ai aperçu Jo.l'Américain la semaine dernière........Il est en triste état!....) JL
Ah! quelle figure dieppoise et du bout du quai que ce Georges, ancien soudeur si je me souviens bien et notamment aux ACM. Oui en effet JL, je l'ai aperçu il y a quelques semaines et je l'ai trouvé bien changé aussi, il n'est pourtant pas si vieux que ça...... Barcos
Je pense qu'il doit avoir une dizaine d'année de plus que moi. Environ 65 ans sauf erreur de ma part. Je l'ai connu tout jeune et ma foi fort gaillard, animateur (il n'était pas le seul) du quartier et des soirées dieppoises. Une figure indubitablement de mes jeunes années et une personne qui m'a marqué tout comme Freddy et bien d'autres pour des raisons assurément fort différentes. Une tête du Bout-du-Quai en tout cas. J'espère que malgré tout ce que vous racontez il va bien. Vous me faites un peu peur avec vos affirmations.
Je ne savais pas qu'il était par ailleurs aux ACM. IL a dû donc sans doute connaître là-bas mon copain F. Robert.
Oui, c'est JF. Robert. Je me suis trompé. Un gars passionné à l'époque de photos et qui habitait, lorsque je suis parti de Dieppe à la fin des années 70 sur l'île du Pollet. Oui, c'est lui, chaudronnier de son état et ma foi un garçon sympathique, intelligent et curieux. Très humain et le coeur sur la main en plus.
JEAN-LOUIS, je crois qu'au Bout-du-Quai, dans les années 60 et 70, il n'y en avait qu'un seul. bien connu de tous. Il disait parfois des mots en anglais du type "I'm sorry". Il était habillé un peu comme les gars de l'époque (cinturon, Jeans). C'était en tout cas une figure du coin. Son âge exact ? Je n'en sais rien et ne pourrait le préciser exactement. Je sais simplement que celui dont je parle doit avoir plus de 60 ans assurément. Moi je redirais dans les 65.
Quant à Sanson, il était inséparable de sa Norton. Je crois qu'il avait aussi un petit frère un peu moins âgé que moi. Les frères Gouel, surnommés tous les deux T'i Gouel, je les ai bien connus. Je me souviens aussi de la famille Duchaussoy dont tu as déjà parlé en une autre occasion. les Conrad ou Konrad (je crois qu'ils étaient deux frères). Quant aux Savoye, je crois qu'ils habitaient en fait plus loin, après la rue de la Rade.
Je n'ai jamais connu le vrai nom de J. l'Américain. Bon, nombre de gars du coin portaient des surnoms et on ne savait plus en somme qui s'appelait vraiment comment : Poupou, Dédé Masure (là j'étais tout môme), Fourré (ou Fourret), Sanson, etc.. Vrais noms ou surnoms, pas la moindre idée. Des certitudes cependant sur le nom de certaines familles comme Soloy (ou Saulois), Savoye ou Savoie, Quesnel, Goeul (sans certitude sur l'orthographe) et bien d'autres.
J'ai vu Dédé Mazure, la semaine dernière!....( 'est son vrai nom , et il va bien!..) Fourré?...je l'ai perdu de vu (c'était aussi son nom.) Sanson, aussi mais lui il est Décédé. Soloy est aussi son nom, Quesnel, Gouel; Brunet, étaient aussi leur véritables noms.Par contre les "titi" ( Mérault par exemple. ) Bazu ( Gouley ) Pacha,et Aznav; ( les frères Godefroy ) etc.....étaient bien sur des sobriquets JL
Jo l'américain s'appelle Georges Frébourg Poupou c'est son frère serge. Jacques Samson dit Ringo décédé marin pêcheur a un frère Jean-Pierre. Les familles soloy gouel etc sont des anciens de l'école desceliers.
MERCI BEAUCOUP cher anonyme. C'est cela : RINGO pour l'homme à la Norton. Oui, c'était bien son surnom. Je me souviens en effet qu'il avait un petit frère, peut-être que c'est celui que vous nommez.
Maintenant reste à savoir d'où venaient ces surnoms, tant JO l'Américain que Ringo ou encore Poupou (Poulydor ?) et bien d'autres. Cela m'a toujours échappé.
Puisque vous êtes dans les figures locales est-ce que quelqu'un se souvient de ce personnage qui arpentait les rues du Pollet en criant "peaux d'lapin peaux" pour inciter les gens à lui vendre la peau des lapins.Ma mère le guettait car les sous (le sou) étaient pour elle.
Oui Jean-Louis, c'est ce que je disais plus haut. La grue date de 1864 et c'était donc bien "Amblard et Compagnie" qui l'avait construite. En revanche, l'ingénieur des Arts et Métiers Amblard racheta l'entreprise Lucas en 1899 (l'un n'empêche pas l'autre), entreprise qui deviendra en 1912 les ACM.
Pour en revenir au mail de Catherine je dirais que ce sont des détails de notre vie qui renvoient à des réalités bien différentes de ce que connaissent les jeunes d'aujourd'hui. Un autre style de vie. Une appréhension du monde et de l'extérieur fort différente. Les rues avec si peu de voitures si ce n'est quelques mobylettes et autres Malaguttis, il est vrai fort pétaradantes, des personnages insolites, voire hors du commun qui ne se cachaient pas et faisaient partie de notre vie quotidienne pour finir par faire partie de nos souvenirs. Le capitaine, Brianchon, les petits métiers aussi. Je me souviens que quand je devais avoir quelques années de vie (4 ou 5 ans peut-être) du rémouleur qui passait par la rue Béthencourt. Il a vite disparu pour laisser place au vide. Et puis aussi les fontaines publiques de la rue Desceliers. L'une entre la rue Béthencourt et la rue de la Brasserie et l'autre au coin de la rue Desceliers et de la rue Ango.
Et donc pour en revenir aux gars des peaux de lapin de Catherine. C'était qui ? Il devait j'imagine passer par tous les quartiers de la ville. Le Pollet, comme affirmé. Le Bout-du-Quai aussi ? Moi j'avoue ne pas me souvenir de ce monsieur.
Pour les peaux de lapin, il peut s'agir de Monsieur COLLET, dit le père collet, qui était également récupérateur de métaux rue Guerrier.
Pour FG, POUPOU, signalé plus haut est le petit frère de JO (Georges FREBOURG). La famille habitait dans la rue qui part de la brasserie (puis QUESNEL par la suite) jusqu'en haut de la tour aux crabes. Les Solloy (pas sûr de l'orthographe), je crois, habitaient rue des Veulets.
Quant aux CONRARD que j'ai bien connu. Il y avait Hervé, Dominique (décédé vers 14ans), Christian, Manuel (qui a navigué à Dieppe, notamment sur le Ridin et sur le Snekkar et qui lui aussi est décédé il y a quelques années). Ils avaient 2 soeurs. Emile EBRAN, disparu à bord du Petit Forban, les a élevés en grande partie et en totalité Manuel. Cette famille habitait au 15 rue de la Rade. Comme grande famille, il y avait aussi les TEREIN ou TERIN ou ... et la famille GRENIER. Une multitude de gamins et de grands frères (qui n'étaient pas les grands frères d'aujourd'hui). Ca vivait dans le quartier. Il y avait parfois de l'ambiance. Et puis les frites du père LALLEMAND........
Merci BARCOS, je ne savais même pas que Poupou était le petit frère de JO. Je les ai bien connus tous les deux. de loin du reste, car même le petit frère Poupou était plus âgé que moi, mais c'était des figures du quartier. Jamais je n'aurais établi de rapport familial entre les deux. Je pensais vraiment qu'ils faisaient partie de deux familles distinctes.
Par ailleurs tu as raison (je me permets de te tutoyer, j'espère que cela ne te gênes pas, sinon je vouvoierai la prochaine fois), c'était CONRARD et pas Konrad ou Conrad. Cela fait tout de même quelques années et comme je suis parti de Dieppe à la fin des années 70, les noms s'effacent tout comme le souvenir des visages.
Pour l'ambiance j'ai bien connu et bon nombre des gens cités y étaient pour quelque chose (et pas qu'eux du reste). Enfin, toute une époque et un grand merci pour m'avoir rappelé ou précisé tout cela.
JL m'a aussi appris que Dédé Mazure s'écrit avec "Z" et non "S". En fait, je n'ai jamais vu écrits ces noms, je n'ai fait que les entendre, alors mon orthographe en la matière est pour le moins "coupablement libre".
Dernière chose mon cher BARCOS, Si monsieur Collet est bien le "récupérateur" des peaux de lapin, tu avoueras que c'est très drôle (enfin, on pourrait plutôt parler de lièvres, même s'ils existe aussi des lapins sauvages, le braconnage ne prévoyant pas d'avance la nature de ses proies).
Merci Fausto pour avoir ravivé le souvenir du rémouleur de la rue Bethencourt, j'en ai parlé avec ma mère tout à l'heure. Pour les peaux de lapins c'était le père Collet qui faisait le tour des maisons à vélo, je crois que c'était un ferailleur. Il y avait aussi un vendeur de fleurs séchées qui arpentait les rues avec un vieux landau en criant "vert, toujours vert, été comme hiver" et puis le Comte et la Comtesse, vrais ou faux nobles peu importe, tous des figures qui faisaient la petite histoire de Dieppe à défaut d'écrire la grande...
C'est bien de monsieur Collet dont il s' agit, j'ai eu confirmation par ma mère cet après midi. Nous avons évoqué aussi le rémouleur de la rue Bethencourt (merci Fausto) Il y avait également un vendeur de fleurs séchées qui arpentait les rues avec sa marchandise dans un vieux landau en criant "vert, toujours vert, été comme hiver"et puis le Comte et la Comtesse vrais ou faux nobles peu importe. Tous ces gens qui ont fait la petite histoire de Dieppe à défaut de la grande...
les souvenirs varient d une personne a une autre.... "vert, toujours vert , été comme hiver ..pour moi c était un monsieur qui vendait des légumes sur une charrette le Comte et la Comtesse de Chaligny? le personnage avec son landau : Brianchon? le Monsieur qui vendait des cacahuètes avec un triporteur la famille Caillot boulanger et joueurs de foot , rue du bœuf Attilio Mangazzani et son école d accordéon rue du boeuf
Oui, j'ai consulté ma petite encyclopédie footballistique. Il y avait dans les buts de l'équipe première du FCD un certain Guy Caillot ("la Caille" dont parlait il y a déjà un certain temps ALAIN Bray ?) qui quitta le FCD pour Fécamp en 1964. Faisait-il partie de cette famille de boulangers et de footballeurs ?
Le Comte et la comtesse, je ne connais pas. Qui étaient ces figures locales dont vous parlez ?
Quant à Attilio Maghenzani il avait selon toujours notre ALAIN (qui se fait de plus en plus rare) son école de musique au-dessus de la Sole normande.
Il fait toujours "école de musique", ( mon petit fils a appris à jouer de la guitare avec lui!...) son fils aussi est un sacré musicien!...Son école doit se trouver; rue du chêne percé.....sauf erreur de ma part JL
Alors là, je ne connais vraiment pas et aimerais savoir, tout comme pour ce qui concerne le comte et la comtesse, inconnus au bataillon pour moi. Mais peut-être que quelqu'un va nous rafraîchir la mémoire. Je vous avoue que moi j'en ai besoin.
Et les Caillot ... Guy Caillot faisait-il partie de cette famille dont on parle un peu plus haut ? Son sobriquet était-il "La Caille" ? (ALAIN a sans doute la réponse en la matière).
On suggère aussi plus haut Brianchon. Oui, le landau, mais s'agissait-il bien de la même personne ?
S'il vous plaît, faites-moi, faites-nous revivre ce que l'on pensait avoir oublié.
lorsque Catherine a évoqué : le comte et la comtesse, le nom de Chaligny m est venu comme une évidence,: bien que Chaligny soit plutôt de Lorraine ..... il se disait que ces gens issus de grande famille noble étaient ruines et sans le sou ; Le Comte était plutôt grand portait un manteau long et chapeau avait une certaine classe , il avait toujours un landau dans lequel il mettait tout ce qui ramassait surtout les journaux et il faisait les fins de marche ils habitaient rue de la Barre ou le faubourg de la Barre il me semble par contre pas de souvenir de la Mère mégot
lorsque Catherine a évoqué : le comte et la comtesse, le nom de Chaligny m est venu comme une évidence,: bien que Chaligny soit plutôt de Lorraine ..... il se disait que ces gens issus de grande famille noble étaient ruines et sans le sou ; Le Comte était plutôt grand portait un manteau long et chapeau avait une certaine classe , il avait toujours un landau dans lequel il mettait tout ce qui ramassait surtout les journaux et il faisait les fins de marche ils habitaient rue de la Barre ou le faubourg de la Barre il me semble par contre pas de souvenir de la Mère mégot
sur:le fil rouge gilles.pjchavant-pagesperso.fr j ai trouve un article sur les A.C.M et en particulier ceux de Dieppe fort inintéressant pour en revenir aux personnages Dieppois qui m ont marques la Mere Catherine?qui vendait le poisson dans la poissonnerie encore ronde et carrelée l abbé Jean Lecole archiprêtre de l église St Jacques sur la quelle il avait écrit lz Docteur Jean Tournier , médecin et qui fut Maire t
Oui, le docteur Tournier qui précéda Irénée Bourgois. Je l'ai connu aussi,. Il fut un temps le médecin de ma soeur. Je crois qu'il est malheureusement décédé il y a peu. Quant à Irénée Bougois cela fait je crois déjà quelques années. Quoi qu'il en soit, deux grandes figures de la ville de Dieppe.
Oui, je les connaissais. J'en connaissais trois, mais je crois qu'ils n'étaient pas tous frères. L'un d'entre eux devait être cousin. Le cousin devait avoir de 5 à 10 ans de plus que le plus vieux des frères et était de haute stature. Un des frères, je crois que c'était Patrick ou Alain (sans certitude), je l'ai connu à l'école Desceliers et l'ai rencontré quelques fois au Club des Jeux. Cela fait si longtemps que je ne m'en souviens qu'assez vaguement (années 60 et 70). J'ai connu également leur père. Ils habitaient dans une rue située après la Rue de la Rade en partant du Moulin-à-Vent. Je crois que c'était rue des Veulets ou plutôt rue des Cordiers. Le père avait un jardin ouvrier à Janval.
Je crois aussi, mais je n'en suis pas sûr non plus, que le père a travaillé un temps chez Vinco. Il me semble l'avoir vu quand j'ai travaillé, très jeune homme, pendant l'été, chez Vinco (seconde moitié des années 70).
En revanche je ne me souviens pas de vous. Je ne connaissais en effet pas leur ou leurs soeurs.
Ah, pardon, vous n'êtes pas sa soeur, mais sa fille, je vous avais mal lu. Oui, vous devez donc être la fille d'un de ces Savoye que j'ai connus antan. Le monde est bien petit et le souvenir finit par relier bien des choses. Merci en tout cas de m'avoir ramené à mon passé et de me suggérer en même temps le présent.
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Oui, la gare maritime sans doute au début du siècle dernier (cette gare est sans doute celle qui fut inaugurée en 1900).
RépondreSupprimerLes grues sur rail et les entrepôts. Des "London" qui ne laissent pas de doute sur la destination ou l'origine des marchandises. L'exportation des fruits vers l'Angleterre. Peut-être déjà quelques fruits venus d'Espagne (ils s'exportaient déjà au début du XXe siècle, contrairement à ce que l'on pourrait penser, et notamment les agrumes de la "huerta valenciana", encore rares et fort chers. Passaient-ils par Dieppe ? Peut-être).
Pas encore de Valençay et de Villandry, assurément, mais peut-être encore un Sussex, un Manche, un Tamise ou encore un Rouen à roue traînant dans le coin.
Ces entrepôts-ci ne se trouvaient pas au début du quai Henri IV, mais après la rue Béthencourt, en allant vers le quai du Hable. Le trafic des voyageurs lui, se faisait au début du quai Henri IV et le tiers des voyageurs anglais passaient par Dieppe (Newhaven avait une gare maritime depuis 1886).
Une fréquentation et une importance stratégique qui faisaient de ce quai Henri IV un des endroits les plus animés de Dieppe.
J'oubliais le train de marée à vapeur qui devait franchir un pont disparu de nos jours permettant de franchir le passage entre les bassins Bérigny et Duquesne.
Des grues, il y en avait partout. Du côté de la gare ferroviaire aussi. L'une d'entre elles, qui n'était peut-être pas sur rail, et que j'ai bien connue lorsque j'habitais à Dieppe, se trouve encore (restaurée je crois ou repeinte) du côté du quai du Tonkin.
Fausto.
Le pont du "chemin de fer".
SupprimerOlivier
Content de te relire Olivier.
SupprimerFausto.
Ces grues, à vapeur, existaient encore, et fonctionnaient, dans les années 50!..pour le chargement des "Brest" "Nantes"" Rennes";.Elles furent remplacées par les grandes grues, électriques, ( 2 au fret; 2 au service des paquebots) tout le monde, je pense s'en souvient.
RépondreSupprimerLa dernière à vapeur de ce type,était derrière le BCMO, (gendarmerie Maritime aujourd'hui) au service des navires,en carénage, sur le gril, qui se trouvait là. Elle fut enlevée, dans les années 60.
Jean-Louis
La grue qui apparaît sur la première photo du naufrage du Dieppe IV (voir photos précédentes) à peu près au niveau des rues Béthencourt et Parmentier, grue que j'ai bien connue, était-elle une de ces grues électriques?
RépondreSupprimerFausto.
Oui, Fausto; Il y en avait une au poste IV, ( soit le poste le plus Ouest.) ,une au poste III. soit celle que tu cites, et les deux autres, pour le fret, poste I et II,( gare maritime marchandises)
RépondreSupprimerJL
Sur la photo 69 on aperçoit une construction sur la falaise. Qu'est ce que c'est ?
RépondreSupprimerPour FAUSTO, la grue qui se trouve encore quai du Tonkin a été fabriquée par les ACM ou par les Chantiers AMBLARD.
Barcos
la construction,visible sur la falaise, est le sémaphore, civil,ancêtre de celui d'aujourd'hui, avec radar, sensiblement à la même place. on y distingue d'ailleurs un pavillon. ( ce qui était; à l'époque.....et même longtemps après!....le code d'entrée et de sortie du port.:
SupprimerPavillon vert: une entrée
---------- rouge une sortie
les deux : interdiction entrée et sortie.
pavillon bleu, à carré blanc intérieur ( lettre P du code) : les portes du bassin de Paris sont ouvertes; qu'on résumait en disant "pavillon de marée" ( sur le paquebot,ou les cargos, c'était "partance" )
JL
Je ne sais pas de quand date la grue rénovée que l'on peut voir sur ce blog à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2013/06/la-vieille-grue-renovee.html
RépondreSupprimerElle n'était pas sur rails en tout cas. Si l'on connaît sa date de construction, on saura si elle fut l'oeuvre des entreprises Lucas, Amblard ou des ACM, l'entreprise Lucas devenant en 1899 l'entreprise Amblard et en 1912 les ACM.
Fausto.
Après quelques recherches, j'ai découvert que la grue du quai du Tonkin date de 1864. Ce ne peut donc être ni les ACM, ni Amblard. Lucas ? L'ingénieur des Arts et Métiers Amblard ne reprend l'entreprise Lucas qu'en 1899, je crois. De quand date l'entreprise Lucas, ancêtre d'Amblard et des ACM ? Je n'en sais rien. Fabriqua-t-elle notre grue de 1864 ?
RépondreSupprimerFausto.
Oui, ce fut bien Amblard et Cie qui construisit en 1864 la grue en question. Monsieur Amblard reprit cependant l'entreprise Lucas en 1899. Un indubitable problème de logique de ma part, l'un n'empêchant pas l'autre.
SupprimerMille excuses.
C'est à cela aussi que servent les recherches. A se tromper et à recommencer.
Fausto.
Pour le sémaphore, il s'agit sans doute de celui qui fut construit en 1863, c'est-à-dire à l'époque de Napoléon III. Ce poste électro-sémaphorique (télégraphe, etc.), s'il s'agit bien du même, se trouve sur ce blog à : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2012/12/lancien-semaphore.html
RépondreSupprimerFausto.
Maintenant le "sémaphore" présenté à l'adresse indiqué précédemment est-il le sémaphore du second empire avec sa rotonde et son personnel civil qui, à partir de 1897, commencera à faire partie intégrante de la marine ?
RépondreSupprimerGM, toi qui parlais de "rotonde" et d'emplacement à http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2012/12/lancien-semaphore.html de rotonde. Peux-tu nous renseigner?
Fausto.
Le sémaphore en question, est bien sur; le civil, comme précisé plus haut.
RépondreSupprimerA cette époque c'était une simple construction carrée, avec un mat de signaux.
Le sémaphore dit"Militaire" , lui; est plus au Nord, et correspond à ta description.Dans le principe; même encore aujourd'hui; le civil gère le port et ses accès; le militaire, les approches et le large.
JL
Jean-Louis a déjà répondu à ta question. Pour préciser quand je parlais de "rotonde" j'évoquais l'espèce de bow-window côté mer qui caractérise les sémaphores militaires construits tous sur un modèle quasi-identique (certains ont été reconstruits depuis, pour diverses raisons).
RépondreSupprimerCes sémaphores sont armés par des "Guetteurs sémaphoristes" un des corps sédentaires de la Marine. S'agissant de celui de Dieppe, je me pose la question de savoir s'il a survécu aux coupes budgétaires ? Beaucoup ont été fermés, certains ré-ouverts, on s'y perd un peu...
G-M
Merci beaucoup. D'une part cela m'instruit en me renvoyant en l'occurrence à mon inégalable et inoubliable Dieppe et en plus cela me permet de te relire avec plaisir (Jean-Louis aussi, mais lui il se fait moins "rare" et est toujours, comme toi, aussi pertinent en matière d'affaires maritimes notamment.
SupprimerJ'avoue cependant que je regrette un peu, beaucoup, passionnément, le côté "nostalgie" des années précédentes. Olivier est de plus en plus rare. Alain, Catherine, Sophie, le pilote. Heureusement Barcos est venu agrémenter tout cela et d'autres comme Gérard par un message déjà ancien sur le bout du quai, la villa Saint-Martin, la villa mauresque et, dans un autre domaine, le fameux J. L'Américain. Toute une époque ...
FAUSTO (FG).
Le sémaphore militaire de Dieppe, n'était "armé" que de jour, le relais de nuit était assuré par le civil; puis avec les vigipirates ( entr'autres) il a été un peu agrandi, pour loger tout son monde et maintenant il est opérationnel 24h\24h,
Supprimer( au fait, Fausto; j'ai aperçu Jo.l'Américain la semaine dernière........Il est en triste état!....)
JL
Ah! quelle figure dieppoise et du bout du quai que ce Georges, ancien soudeur si je me souviens bien et notamment aux ACM.
SupprimerOui en effet JL, je l'ai aperçu il y a quelques semaines et je l'ai trouvé bien changé aussi, il n'est pourtant pas si vieux que ça......
Barcos
Je pense qu'il doit avoir une dizaine d'année de plus que moi. Environ 65 ans sauf erreur de ma part. Je l'ai connu tout jeune et ma foi fort gaillard, animateur (il n'était pas le seul) du quartier et des soirées dieppoises. Une figure indubitablement de mes jeunes années et une personne qui m'a marqué tout comme Freddy et bien d'autres pour des raisons assurément fort différentes. Une tête du Bout-du-Quai en tout cas. J'espère que malgré tout ce que vous racontez il va bien. Vous me faites un peu peur avec vos affirmations.
SupprimerJe ne savais pas qu'il était par ailleurs aux ACM. IL a dû donc sans doute connaître là-bas mon copain F. Robert.
Fausto.
Fausto,
SupprimerVotre copain, F. ou JF ROBERT ?
J'ai connu un JF ROBERT qui était chaudronnier. Un assez grand garçon blond.
Barcos
Oui, c'est JF. Robert. Je me suis trompé. Un gars passionné à l'époque de photos et qui habitait, lorsque je suis parti de Dieppe à la fin des années 70 sur l'île du Pollet. Oui, c'est lui, chaudronnier de son état et ma foi un garçon sympathique, intelligent et curieux. Très humain et le coeur sur la main en plus.
SupprimerFausto.
Le Jo. l’américain que je connais, s'appelle Frébourg.il n'est cependant, pas impossible que un autre;( ou plusieurs?) porte ce surnom.
SupprimerJL,
JEAN-LOUIS, je crois qu'au Bout-du-Quai, dans les années 60 et 70, il n'y en avait qu'un seul. bien connu de tous. Il disait parfois des mots en anglais du type "I'm sorry". Il était habillé un peu comme les gars de l'époque (cinturon, Jeans). C'était en tout cas une figure du coin. Son âge exact ? Je n'en sais rien et ne pourrait le préciser exactement. Je sais simplement que celui dont je parle doit avoir plus de 60 ans assurément. Moi je redirais dans les 65.
SupprimerQuant à Sanson, il était inséparable de sa Norton. Je crois qu'il avait aussi un petit frère un peu moins âgé que moi. Les frères Gouel, surnommés tous les deux T'i Gouel, je les ai bien connus. Je me souviens aussi de la famille Duchaussoy dont tu as déjà parlé en une autre occasion. les Conrad ou Konrad (je crois qu'ils étaient deux frères). Quant aux Savoye, je crois qu'ils habitaient en fait plus loin, après la rue de la Rade.
Fausto.
Je n'ai jamais connu le vrai nom de J. l'Américain. Bon, nombre de gars du coin portaient des surnoms et on ne savait plus en somme qui s'appelait vraiment comment : Poupou, Dédé Masure (là j'étais tout môme), Fourré (ou Fourret), Sanson, etc.. Vrais noms ou surnoms, pas la moindre idée. Des certitudes cependant sur le nom de certaines familles comme Soloy (ou Saulois), Savoye ou Savoie, Quesnel, Goeul (sans certitude sur l'orthographe) et bien d'autres.
RépondreSupprimerBon.
FG
J'ai vu Dédé Mazure, la semaine dernière!....( 'est son vrai nom , et il va bien!..) Fourré?...je l'ai perdu de vu (c'était aussi son nom.) Sanson, aussi mais lui il est Décédé.
SupprimerSoloy est aussi son nom, Quesnel, Gouel; Brunet, étaient aussi leur véritables noms.Par contre les "titi" ( Mérault par exemple. ) Bazu ( Gouley ) Pacha,et Aznav; ( les frères Godefroy ) etc.....étaient bien sur des sobriquets
JL
Jo l'américain s'appelle Georges Frébourg Poupou c'est son frère serge. Jacques Samson dit Ringo décédé marin pêcheur a un frère Jean-Pierre. Les familles soloy gouel etc sont des anciens de l'école desceliers.
SupprimerMERCI BEAUCOUP cher anonyme. C'est cela : RINGO pour l'homme à la Norton. Oui, c'était bien son surnom. Je me souviens en effet qu'il avait un petit frère, peut-être que c'est celui que vous nommez.
SupprimerMaintenant reste à savoir d'où venaient ces surnoms, tant JO l'Américain que Ringo ou encore Poupou (Poulydor ?) et bien d'autres. Cela m'a toujours échappé.
Fausto.
Puisque vous êtes dans les figures locales est-ce que quelqu'un se souvient de ce personnage qui arpentait les rues du Pollet en criant "peaux d'lapin peaux" pour inciter les gens à lui vendre la peau des lapins.Ma mère le guettait car les sous (le sou) étaient pour elle.
RépondreSupprimerJe m'en souviens bien; mais je n'ai pas son nom???......Peut-être quelqu'un va-t-il le savoir?...s'en souvenir?....
SupprimerJL
J'ai vérifié hier sur la grue même ( la 30 t ) c'est bien
RépondreSupprimer"Amblard constructions mécaniques"
JL
Oui Jean-Louis, c'est ce que je disais plus haut. La grue date de 1864 et c'était donc bien "Amblard et Compagnie" qui l'avait construite. En revanche, l'ingénieur des Arts et Métiers Amblard racheta l'entreprise Lucas en 1899 (l'un n'empêche pas l'autre), entreprise qui deviendra en 1912 les ACM.
SupprimerFausto.
Pour en revenir au mail de Catherine je dirais que ce sont des détails de notre vie qui renvoient à des réalités bien différentes de ce que connaissent les jeunes d'aujourd'hui. Un autre style de vie. Une appréhension du monde et de l'extérieur fort différente. Les rues avec si peu de voitures si ce n'est quelques mobylettes et autres Malaguttis, il est vrai fort pétaradantes, des personnages insolites, voire hors du commun qui ne se cachaient pas et faisaient partie de notre vie quotidienne pour finir par faire partie de nos souvenirs. Le capitaine, Brianchon, les petits métiers aussi. Je me souviens que quand je devais avoir quelques années de vie (4 ou 5 ans peut-être) du rémouleur qui passait par la rue Béthencourt. Il a vite disparu pour laisser place au vide. Et puis aussi les fontaines publiques de la rue Desceliers. L'une entre la rue Béthencourt et la rue de la Brasserie et l'autre au coin de la rue Desceliers et de la rue Ango.
SupprimerEt donc pour en revenir aux gars des peaux de lapin de Catherine. C'était qui ? Il devait j'imagine passer par tous les quartiers de la ville. Le Pollet, comme affirmé. Le Bout-du-Quai aussi ? Moi j'avoue ne pas me souvenir de ce monsieur.
Fausto.
Pour les peaux de lapin, il peut s'agir de Monsieur COLLET, dit le père collet, qui était également récupérateur de métaux rue Guerrier.
SupprimerPour FG, POUPOU, signalé plus haut est le petit frère de JO (Georges FREBOURG). La famille habitait dans la rue qui part de la brasserie (puis QUESNEL par la suite) jusqu'en haut de la tour aux crabes.
Les Solloy (pas sûr de l'orthographe), je crois, habitaient rue des Veulets.
Quant aux CONRARD que j'ai bien connu. Il y avait Hervé, Dominique (décédé vers 14ans), Christian, Manuel (qui a navigué à Dieppe, notamment sur le Ridin et sur le Snekkar et qui lui aussi est décédé il y a quelques années). Ils avaient 2 soeurs. Emile EBRAN, disparu à bord du Petit Forban, les a élevés en grande partie et en totalité Manuel. Cette famille habitait au 15 rue de la Rade.
Comme grande famille, il y avait aussi les TEREIN ou TERIN ou ... et la famille GRENIER. Une multitude de gamins et de grands frères (qui n'étaient pas les grands frères d'aujourd'hui). Ca vivait dans le quartier. Il y avait parfois de l'ambiance. Et puis les frites du père LALLEMAND........
BARCOS
Merci BARCOS, je ne savais même pas que Poupou était le petit frère de JO. Je les ai bien connus tous les deux. de loin du reste, car même le petit frère Poupou était plus âgé que moi, mais c'était des figures du quartier. Jamais je n'aurais établi de rapport familial entre les deux. Je pensais vraiment qu'ils faisaient partie de deux familles distinctes.
SupprimerPar ailleurs tu as raison (je me permets de te tutoyer, j'espère que cela ne te gênes pas, sinon je vouvoierai la prochaine fois), c'était CONRARD et pas Konrad ou Conrad. Cela fait tout de même quelques années et comme je suis parti de Dieppe à la fin des années 70, les noms s'effacent tout comme le souvenir des visages.
Pour l'ambiance j'ai bien connu et bon nombre des gens cités y étaient pour quelque chose (et pas qu'eux du reste). Enfin, toute une époque et un grand merci pour m'avoir rappelé ou précisé tout cela.
JL m'a aussi appris que Dédé Mazure s'écrit avec "Z" et non "S". En fait, je n'ai jamais vu écrits ces noms, je n'ai fait que les entendre, alors mon orthographe en la matière est pour le moins "coupablement libre".
Fausto.
Dernière chose mon cher BARCOS, Si monsieur Collet est bien le "récupérateur" des peaux de lapin, tu avoueras que c'est très drôle (enfin, on pourrait plutôt parler de lièvres, même s'ils existe aussi des lapins sauvages, le braconnage ne prévoyant pas d'avance la nature de ses proies).
SupprimerFausto.
Merci Fausto pour avoir ravivé le souvenir du rémouleur de la rue Bethencourt, j'en ai parlé avec ma mère tout à l'heure. Pour les peaux de lapins c'était le père Collet qui faisait le tour des maisons à vélo, je crois que c'était un ferailleur. Il y avait aussi un vendeur de fleurs séchées qui arpentait les rues avec un vieux landau en criant "vert, toujours vert, été comme hiver" et puis le Comte et la Comtesse, vrais ou faux nobles peu importe, tous des figures qui faisaient la petite histoire de Dieppe à défaut d'écrire la grande...
RépondreSupprimerC'est bien de monsieur Collet dont il s' agit, j'ai eu confirmation par ma mère cet après midi. Nous avons évoqué aussi le rémouleur de la rue Bethencourt (merci Fausto) Il y avait également un vendeur de fleurs séchées qui arpentait les rues avec sa marchandise dans un vieux landau en criant "vert, toujours vert, été comme hiver"et puis le Comte et la Comtesse vrais ou faux nobles peu importe. Tous ces gens qui ont fait la petite histoire de Dieppe à défaut de la grande...
RépondreSupprimerles souvenirs varient d une personne a une autre....
RépondreSupprimer"vert, toujours vert , été comme hiver ..pour moi c était un monsieur qui vendait des légumes sur une charrette
le Comte et la Comtesse de Chaligny?
le personnage avec son landau : Brianchon?
le Monsieur qui vendait des cacahuètes avec un triporteur
la famille Caillot boulanger et joueurs de foot , rue du bœuf
Attilio Mangazzani et son école d accordéon rue du boeuf
Oui, j'ai consulté ma petite encyclopédie footballistique. Il y avait dans les buts de l'équipe première du FCD un certain Guy Caillot ("la Caille" dont parlait il y a déjà un certain temps ALAIN Bray ?) qui quitta le FCD pour Fécamp en 1964. Faisait-il partie de cette famille de boulangers et de footballeurs ?
SupprimerLe Comte et la comtesse, je ne connais pas. Qui étaient ces figures locales dont vous parlez ?
Quant à Attilio Maghenzani il avait selon toujours notre ALAIN (qui se fait de plus en plus rare) son école de musique au-dessus de la Sole normande.
Fausto.
Il fait toujours "école de musique", ( mon petit fils a appris à jouer de la guitare avec lui!...) son fils aussi est un sacré musicien!...Son école doit se trouver; rue du chêne percé.....sauf erreur de ma part
SupprimerJL
A propos de personnages pittoresques
SupprimerIl y avait, peut-être jusqu'à la fin des années 70, une dame que l'on appelait "LA MERE MEGOT".
Si vous l'avez connue, qu'elle était donc cette femme ?
Barcos
Alors là, je ne connais vraiment pas et aimerais savoir, tout comme pour ce qui concerne le comte et la comtesse, inconnus au bataillon pour moi. Mais peut-être que quelqu'un va nous rafraîchir la mémoire. Je vous avoue que moi j'en ai besoin.
SupprimerEt les Caillot ... Guy Caillot faisait-il partie de cette famille dont on parle un peu plus haut ? Son sobriquet était-il "La Caille" ? (ALAIN a sans doute la réponse en la matière).
On suggère aussi plus haut Brianchon. Oui, le landau, mais s'agissait-il bien de la même personne ?
S'il vous plaît, faites-moi, faites-nous revivre ce que l'on pensait avoir oublié.
Fausto.
Avec le landau, c'est Brianchon.
SupprimerOlivier
lorsque Catherine a évoqué : le comte et la comtesse, le nom de Chaligny m est venu comme une évidence,: bien que Chaligny soit plutôt de Lorraine .....
RépondreSupprimeril se disait que ces gens issus de grande famille noble étaient ruines et sans le sou ;
Le Comte était plutôt grand portait un manteau long et chapeau avait une certaine classe , il avait toujours un landau dans lequel il mettait tout ce qui ramassait surtout les journaux et il faisait les fins de marche
ils habitaient rue de la Barre ou le faubourg de la Barre il me semble par contre pas de souvenir de la Mère mégot
lorsque Catherine a évoqué : le comte et la comtesse, le nom de Chaligny m est venu comme une évidence,: bien que Chaligny soit plutôt de Lorraine .....
RépondreSupprimeril se disait que ces gens issus de grande famille noble étaient ruines et sans le sou ;
Le Comte était plutôt grand portait un manteau long et chapeau avait une certaine classe , il avait toujours un landau dans lequel il mettait tout ce qui ramassait surtout les journaux et il faisait les fins de marche
ils habitaient rue de la Barre ou le faubourg de la Barre il me semble par contre pas de souvenir de la Mère mégot
Qui es-tu mon ami ? Tu semble savoir un tas de choses. Continue de t'exprimer en tout cas. C'est essentiel !
SupprimerFausto.
"Tu sembles" et non "tu semble". Mille excuses.
RépondreSupprimerFausto.
sur:le fil rouge
RépondreSupprimergilles.pjchavant-pagesperso.fr j ai trouve un article sur les A.C.M et en particulier ceux de Dieppe
fort inintéressant
pour en revenir aux personnages Dieppois qui m ont marques
la Mere Catherine?qui vendait le poisson dans la poissonnerie encore ronde et carrelée
l abbé Jean Lecole archiprêtre de l église St Jacques sur la quelle il avait écrit
lz Docteur Jean Tournier , médecin et qui fut Maire t
Oui, le docteur Tournier qui précéda Irénée Bourgois. Je l'ai connu aussi,. Il fut un temps le médecin de ma soeur. Je crois qu'il est malheureusement décédé il y a peu. Quant à Irénée Bougois cela fait je crois déjà quelques années. Quoi qu'il en soit, deux grandes figures de la ville de Dieppe.
SupprimerFausto.
Vous connaissiez les savoye ? Je suis la fille de Patrick savoye
RépondreSupprimerOui, je les connaissais. J'en connaissais trois, mais je crois qu'ils n'étaient pas tous frères. L'un d'entre eux devait être cousin. Le cousin devait avoir de 5 à 10 ans de plus que le plus vieux des frères et était de haute stature. Un des frères, je crois que c'était Patrick ou Alain (sans certitude), je l'ai connu à l'école Desceliers et l'ai rencontré quelques fois au Club des Jeux. Cela fait si longtemps que je ne m'en souviens qu'assez vaguement (années 60 et 70). J'ai connu également leur père. Ils habitaient dans une rue située après la Rue de la Rade en partant du Moulin-à-Vent. Je crois que c'était rue des Veulets ou plutôt rue des Cordiers. Le père avait un jardin ouvrier à Janval.
SupprimerFausto.
Je crois aussi, mais je n'en suis pas sûr non plus, que le père a travaillé un temps chez Vinco. Il me semble l'avoir vu quand j'ai travaillé, très jeune homme, pendant l'été, chez Vinco (seconde moitié des années 70).
SupprimerEn revanche je ne me souviens pas de vous. Je ne connaissais en effet pas leur ou leurs soeurs.
Fausto.
Ah, pardon, vous n'êtes pas sa soeur, mais sa fille, je vous avais mal lu. Oui, vous devez donc être la fille d'un de ces Savoye que j'ai connus antan. Le monde est bien petit et le souvenir finit par relier bien des choses. Merci en tout cas de m'avoir ramené à mon passé et de me suggérer en même temps le présent.
SupprimerFausto.