Oui, j'ai déjà signalé ce film des années trente à plusieurs reprises. Il y aussi d'autres petits films sur Dieppe et sa région aux archives en lignes.
Ce petit film nous montre, entre autres choses, et outre la traversée de la Manche, l'ancienne poissonnerie (celle des années vingt et trente), l'ancienne "gare maritime" (avant la gare d'Urbain Cassan, bien entendu), le train à vapeur qui allait de la gare ferroviaire à la gare maritime. On y entraperçoit la rue Béthencourt. On y découvre l'animation sur les quais, le travail des marins, le commerce du poisson, etc. Un Dieppe que je n'ai pas connu et qui a le mérite d'être "en mouvement" (il ne s'agit plus des sacro-saintes photographies figées). Des "gueules" et des tronches, des canotiers, des chapeaux et des lunettes à la "Blum, des bateaux enfin, dont Jean-Louis va certainement nous parler.
dans le bassin Duquesne, on y voit surtout des bateaux à Mallet!...( dont certains, sont motorisé en Diesel!....en avance à cette époque!Il m'a semblé reconnaitre le "Thermidor" ?!...) et je crois ne pas me tromper; Mr Mallet lui-même!...Quand à la débarque du poisson; je l'ai connue, après guerre, bien sur, mais elle était sensiblement la même.( avec mâts de charge, et "pottes" en osier!...table de triage, dockers au poisson et glace sur le quai!...) .Coté Paquebots,mon grand père a navigué sur le "Versailles"!...Ce fut ce bateau qui a longtemps détenu le "Ruban Bleu" de la traversée!.... JL
JEAN-LOUIS, à quel endroit du film se trouverait donc le fameux Mallet ? C'est bien l'armateur ? Celui dont les bateaux avait le fameux signe "japonais" sur la cheminée ?
Pepe rajouterait les casquettes à visière des marins. Il a connu quand il était petit, un monsieur qui était le grand-père d'un de ses amis d'enfance qui portait encore ce type de casquette et un pantalon ample. Souvent habillé de bleu, il était pour le petit Pepe le marin typique (retraité à l'époque, bien sûr). Tout cela au n° ... de la rue de la Teinturière de Grainville 1402.
Moi j'attends des explications maritimes, le nom des paquebots. J'ai vu aussi un remorqueur, un bateau avec des cheminées latérales typiques du début du siècle (dans le style "Train Ferry n° 2").
J'imagine que le bassin de Bérigny, qui ne fut comblé qu'en 1936, était bien là, face à la chambre de commerce qu'il m'a semblé reconnaître. Malheureusement on ne peut que le deviner, le Bérigny.
Les cheminées de la manufacture des tabacs vues du port sont, quant à elles, bien visibles (manufacture qui finira mal pendant l'occupation).
J'ai dû me servir de toutes mes modestes connaissances livresques et de quelques souvenirs pour me faire mon "petit cinéma". En tout cas, quelle animation ! Quel trafic ! What a traffic ! Que veut-on de plus ? What else ? Sans George "inside" et sans café.
Y a-t-il autant d'animation quotidienne de nos jours ? Autant de trafic ? What about the harbour ?
Ces films du quotidien, surtout quand ils sont techniquement bons comme celui-ci, recèlent des tonnes d'informations dans leurs détails et on en découvre de nouveaux à chaque visionnage. Je ne suis malheureusement pas à Dieppe "de nos jours" mon cher Fausto mais, même si le bassin Bérigny est comblé, et la poissonnerie et la gare sont du modèle précédent, j'ai l'impression d'être moins dépaysé par le Dieppe de 1932 que par celui de 2014 ! Plus guère de transmanche, de pêche, de commerce ou d'industrie : à mon avis, l'animation des quais est partie avec eux... Je sais, cette constatation est sinistre, mais on peut contrebalancer en remarquant que l'animation côté front de mer n'a pas trop changé depuis la duchesse de Berry ! G-M
Heureux de constater que tu es de retour mon cher GM. Pour le Dieppe actuel j'ai lu, au-delà de ta vison des choses que je comprends parfaitement, que depuis 1975 la population de Dieppe a de surcroît fortement diminué et que l'activité économique va mal, peut-être plus mal qu'ailleurs, en tout cas pour les jeunes qui sont très fortement touchés par le chômage.
Tu auras par ailleurs remarqué que l'animation de ce petit film est surtout à mettre en relation avec des activités professionnelles liées à la pêche, à la navigation ou au commerce (celui du poisson). Oui, c'était bien différent.
Moi, quand j'étais adolescent, dans les années 70, je me souviens encore d'une belle activité portuaire tant pour ce qui est de la pêche que du commerce, même si cela commençait à décliner à la fin des années 70. Malgré tout je n'ai pas le souvenir d'une telle animation sur les quais. Soit le film nous fait une sélection des "meilleurs moments", si j'ose dire, soit en 1932 c'était vraiment très animé.
Je voulais te demander quelque chose. J'ai lu que le bassin Bérigny fut comblé en 1936. Tu sembles prétendre le contraire et le film date de 1932. Quand donc ce bassin Bérigny fut-il comblé exactement ?
Pour le Front de mer, l'animation était sans doute une réalité à l'époque de la Duchesse, mais elle devait être, si l'on fait fi des premiers bains de mer, plus "économique" (pêche, ramassage des galets, etc.) et moins "estivale" que de nos jours.
C'est un plaisir que de te lire de nouveau sur le blog, malgré la météo (clin d'oeil).
Bézot j'ai revisionné le film avec les 2 cheminées c'est une "marie salope" Pour le VERSAILLES http://clausuchronia.wordpress.com/tag/paquebot-transmanche/ Salut Georges heureux de te lire
J'ai revisionné , moi aussi car çà me semblait curieux;d'aspect;: Le quai où est la drague, n'est pas Dieppe mais Newhaven; et la gare est bien sur , l'ancienne gare maritime de Newhaven.. JL
This is true. C'est en effet chez nos amis britanniques. Cela ne change cependant rien à l'affaire. Les deux cheminées latérales. Toute une époque ! (que je n'ai pas connue et que peut-être certains pourraient me (nous) faire revivre, ne serait-ce qu'en se remémorant les histoires de leurs ascendants. Si le souvenir est direct, tant mieux. Simple proposition, bien entendu).
Content que vous soyez contents de me lire ! Je sais je suis un intermittent du Blog mais je vous lis toujours ! Pour le bassin Bérigny, je me suis mal exprimé, je voulais dire exactement l'inverse à savoir : "si le bassin Bérigny n'est pas encore comblé"... Tu vois Fausto, tu n'es pas le seul à t'embrouiller dans tes développements. G-M
Oui Alain, tu as bien vu!...( c'était écrit sur la coque :" bateau-Pilote" où "Pilote-Dieppe" les "Pilotines" sont les seuls bateaux sans d'immatriculation sur la coque mais juste une ancre blanche .Le nom pilote est aujourd'hui écrit sur la cabine ) C'est le bateau pilote de l'époque!...encore à voiles mais je pense un peu motorisé déjà. On voit aussi un magnifique cargo fruitier qui passe le pont Colbert avec ses remorqueurs!...l'allure générale est déjà celle des fruitiers que nous connaitrons.......pas mal d'années plus tard!.... JL
Merci d'avoir fait une petite visite chez moi, je suis ravie de découvrir le Dieppe d'avant. Ma soeur aînée y a habité, elle y a travaillé très longtemps aussi. Donc je connais bien Dieppe, une ville où j'adore aller. Où j'adore aussi manger des moules-frites, lol !!! A très bientôt et bonne soirée Amitiés d'AnnickAmiens
Des anecdotes, des expériences, du savoir et bien d'autres choses encore. Des documents aussi. J'ai (nous avons) soif, j'ai (nous avons) faim de savoir et de connaître.
J'ai un doute sur le date (1932) car j'ai cru lire sur la bouée couronne sur le tribord de la passerelle du chalutier que l'on voit à la fin du film "Jacques Morgand". Or il me semble que le "Morgand" a été construit par le chantier belge "Béliard et Grissom" en...1936 ?...
Je pense que tu as raison, Daniel, même l'allure du bateau confirme ton point de vue, ainsi que la cheminée et ses couleurs, sa passerelle; ( l'ancienne, comme le Tatiana) J'ai cru reconnaitre aussi le Jean Parmentier; ( La Patate !...) que mon père commanda. JL
Le Jacques Morgand fut, en effet, construit à Ostende en 1936. On le trouve notamment à cette adresse : http://route-peche.overblog.com/jacques-morgand-dieppe. Voir aussi : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2013/10/le-jacques-morgand-dans-le-chenal.html
Pour ce qui est du bassin Bérigny, je n'ai fait que le deviner, peut-être à tort, du côté de la Chambre de Commerce, mais n'était-il pas déjà comblé à l'époque du film. En tout cas je ne le vois pas nettement. S'agirait-il comme le souligne Daniel d'un film postérieur à 1932 ? 1936 ? 1937 ?
Les chapeaux et lunettes de certains messieurs font un peu penser à l'époque FP, mais peut-être qu'ils étaient déjà de mise au début des années 30 (je ne suis pas connaisseur en la matière. Pour spécialistes donc).
D'accord avec toi Daniel, l'allure du J.Morgand sur le film est exactement celle du Morgand que l'on a connu , avec sa passerelle d'origine, (comme avait le Tatiana) et la répartition des couleurs de la cheminée. J'ai aussi cru reconnaitre le Jean Parmentier ( dit: la "Patate" que mon père commanda ...après guerre .) ce qui confirmerait ton hypothèse. JL
Non, je reviens sur ce que j'ai dit. La fin du film laisse entrevoir des mâts et le bassin de Bérigny devant la Chambre de Commerce. A moins que je me trompe car cela fait une trentaine d'années que je suis parti de Dieppe et ai du mal à m'orienter.
Ceci étant, si c'est bien le bassin Bérigny, il y a peu de chances que ce soit le Jacques Morgand, vu que ledit bassin Bérigny fut comblé (à moins qu'il y ait encore une erreur de ma part) en 1936. A vous de voir.
Je crois en fait que ce film est, comme le suggère Olivier, un montage. Toutes ces images sont mises bout-à-bout. Ont-elles été prises la même année ou à la même période ? En tout cas, pour les chalutiers, vous savez mieux que quiconque. C'est certainement ce que vous dites.
Je me pose vraiment des questions. A-t-on vraiment envie de savoir et d'échanger ? Suis-je en train de perdre mon temps ? Me serais-je trompé sur la qualité des lieux ? Suis-je le bienvenu ? Peut-on dire, dans les limites qu'implique la courtoisie (courtoisie à laquelle je tiens), ce que l'on pense. Apparemment oui.
Ceci étant, j'ai besoin de savoir, de comprendre, ,d'échanger, de vivre (de vivre ma ville, sans doute lointaine, mais toujours dans mes veines. Que mes suppliques ne soient donc point vaines).
Çà y est Fausto!.....J'ai vu ce que tu écrivais au sujet de "21 bourg..." je pense que c'est en fait, le N° de la "baladeuse" et le début du nom du propriétaire. A l'époque ; et même après jusque dans les années 60, ; on ne voyait pas beaucoup de camion sur le quai. c'était surtout les baladeuses ( genre de charrette à bras où l'on empilait les coffres à poissons, pour les emmener à la cour de marée!... 1 homme dans les brancards, avec une chaine qui lui barrait le ventre, faisant un appui supplémentaire; et 1 ou 2 autres qui poussaient derrière ) en effet, chaque coffre portait environ 40 à 50 kg de poissons, et le coffre lui-même en bois épais ,faisait dans le 30 kg. le chargement d'une baladeuse pouvait faire jusqu'à 3 tonnes!.... chaque mareyeur en avait plusieurs, d'où le nom et le N°.. il y avait aussi les tables de tri qui étaient nommées et numérotées cela doit répondre à ton interrogation?.... JL
On voit d'ailleurs dans le film des tables de tri marquées d'un N° et d'une lettre je crois. On peut aussi y voir nombre de "baladeuses" rangées, ou peu chargées de "bonne marée" ( la "bonne marée" en classification du poisson était le terme officiel à Dieppe pour la sole, le turbot, la lotte la barbue le surmulet ( ou rouget barbet) le bar ), pour la vente en directe dans les rues où à la poissonnerie.. JL
JEAN-LOUIS, tu n'as pas l'impression que ce que tu viens d'écrire est important ? Tu devrais parce que c'est important. Pour deux raisons au moins. D'abord parce que cela répond à une question posée. Ensuite, et en fait surtout, parce que c'est une époque et des pans de vie que tu nous racontes. Rien de moins.
Des détails ? Peut-être, mais des détails qui font partie d'un tout qu'il faut, à mon humble sens, mettre en avant.
ALAIN, tu as pensé la même chose que moi. Moi aussi, au début, je pensais que c'était le nom d'un bateau, mais je me suis rendu compte qu'entre le bateau et la pièce de bois avec le nom en question, il y avait un espace. Je crois que JEAN-LOUIS a répondu à la question.
Ah, si tous ceux qui ont connu ou entendu parler de cette époque (JEAN-LOUIS parle souvent de son père, par exemple, et c'est bien normal) et de bien d'autres époques encore (plus récentes ? Qu'importe !) osaient dire, dire et fournir témoignages et documents, quel bonheur ce serait.
Un blog ne doit pas faire peur, il est là pour enseigner, échanger et donc partager.
Moi, je ne suis capable que de remémorer mon enfance et mon adolescence (années 60 et 70) ou de ressortir un savoir livresque sujet à caution. J'attends (et sans doute, nous attendons) tous les autres, dont vous.
Vous avez remarqué, aussi, que les chalutiers en livraison, ont pratiquement tous un mât de charge, mâté très haut?....Ce qui semble inutile, quai Galiéni. En fait c'était fait pour livrer leur pêche, à basse mer dans l'avant port,à Dieppe ou éventuellement dans un autre port ne disposant pas de bassin à flot.ou de matériel de déchargement à quai. Mais quelles images de ce bassin plein de bateaux!....Plus jamais nous ne reverrons çà. JL
Grâce à notre ami germanique j'ai appris un tas de choses sur l'évolution du commerce et de la pêche notamment. J'ai aussi appris que Bérigny était un bienfaiteur de la ville et j'ai eu la confirmation pour le bassin Bérigny : il fut bien comblé en 1936 dans la mesure où les quais étaient "devenus, avec les années, vétustes et précaires".
Comme d'habitude......pas d'entretien et après on prétend ne plus pouvoir faire quoi que ce soit!.... .( voir le pont Colbert!....) En fait le comblement du bassin Bérigny, en dehors du fait que c'est une ....connerie! ( imaginez le magnifique bassin de plaisance aujourd'hui!...au coeur de la ville!...) il a servi partiellement à recevoir la matière du creusement du bassin de Paris!.... Peut-on imaginer le comblement du vieux bassin de ....Honfleur?....Les peintres s'en donnent à loisirs, et les touristes viennent en masse, pour le voir!!....Apparemment à Dieppe on ne soigne pas notre histoire et notre ( glorieux?.).passé . J'étais récemment à N.D. de Bonsecours, pour une conférence de Mme Saconney des amis du vieux Dieppe; qui était désolée de savoir.qu'une Prof. d'histoire à Dieppe, ignorait l''existence de Jehan de Verazzane !....et du coup le fait qu'un pont de New York portait son nom!....incroyable non???.... Jean-Louis
JEAN-LOUIS, je te comprends parfaitement, mais il faut être indulgent. Giovanni da Verrazzano est lié à l'histoire de Dieppe. C'est vrai qu'il est une figure historique, mais peut-être que cette professeur(e) (comme on dit maintenant) n'était pas de Dieppe, savait bien d'autres choses, mais ignorait celles dont tu parles.
Tu sais, moi, j'ignore tellement de choses que je ne demande qu'à apprendre. Je fais cela depuis ma plus tendre enfance, sans relâche, et mon ignorance reste toujours - et restera toujours - plus grande (beaucoup plus grande) que mon savoir.
Nous sommes vraiment peu de chose. L''essentiel c'est d'être curieux, d'avoir faim et soif d'en savoir chaque jour un peu plus et d'ignorer chaque jour un peu moins. Prendre plaisir à apprendre, en quelque sorte et à ... transmettre et échanger.
Si un jeune enfant confond "La Dauphine" du Florentin avec la voiture des années 60, cela prouve qu'il a au moins déjà entendu parler de cette bonne vieille bagnole que nous avons connue. Reste ensuite à lui enseigner ce qu'était La Dauphine de Verrazane, le contexte, le pourquoi et le comment, c'est tout.
La Dauphine fut aussi le nom d'une vedette du Pilotage de Dieppe dans les années 60; construite en bois au chantier Bocquet du Pollet. Revendue, plus tard aux frères Neveu, elle fit naufrage, sur les cotes du Portugal .( Les frères Neveu y laissèrent la vie ).. Verrazzano mourut de façon terrible!....Mangé par des cannibales dans une des iles des Caraïbes!..... JL
Au HAVRE il y a eu une place des CANNIBALES en voici une explication:il y a eu sur cette place au tout début du Havre, une présentation d'indiens des Caraïbes, et à cette époque les indigènes exotiques étaient considérés comme cannibale et la place a été ensuite nommée Place des Cannibales en toute logique
Pour revenir au bassin Bérigny comblé, si ma mémoire n'est pas trop déformante, je revois, entre la petite piscine et le champ de foire, dans les années 50/60, un amoncellement de blocs et de gravats. J'avais lu ou entendu qu'il s'agissait des restes de l'ancien casino irrécupérable après l'opération Jubilee ; est-ce vrai ? G-M
Effectivement!.....le parc Jehan Ango; entre le Talou, et les baraques "Nielsen" ressemblait surtout.......à un terrain vague!....et les "piscines de notre jeunesse, étaient en fait les réservoirs; d'eau des troupes Allemandes transformés pour être des piscines; où bien des Dieppois ont appris à nager!.... JL
J'ai retrouvé cette photo où l'on voit un bateau-pilote qui doit être "La Dauphine" ; très belle grande vedette en bois dont j'ignorais qu'elle ait eu une fin si malheureuse. http://i39.servimg.com/u/f39/11/39/58/86/bateau10.jpg G-M
Sa "physionomie" me dit vraiment quelque chose. J'ai dû certainement le voir passer et repasser dans le port (les ports) que je contemplais parfois durant des heures étant enfant (les bananiers, les coquillards, les chalutiers, les dragues, les ferries, les ponts, les bruits, les allées et venues, les reflets de l'eau faisant penser à de l'huile ou du gasoil stagnant à la surface, le clapotis, enfin, du magnifique élément).
Triste fin en effet pour la Dauphine et surtout pour ses occupants. J'ai entendu récemment que le métier de marin, et en particulier celui de marin-pêcheur, est un des plus dangereux du monde. Je veux bien le croire. Les histoires que j'ai entendues étant petit semblent aller dans ce sens. J'imagine que Notre Dame de Bonsecours en sait quelque chose.
Oui Alain, c'est le Bisson qui faisait alors les "travaux pratiques" pour les futurs Pilotes de la flotte. A partir de ces photos, j'avais ouvert un sujet sur le forum "Anciens Cols bleus" mais je ne le retrouve plus. Un ancien élève de cette époque avait répondu et évoqué ces escales du Bisson dans les ports de la Manche riches en difficultés de manoeuvre. G-M
Pour notre moussaillon http://www.alabordache.fr/marine/espacemarine/desarme/type/bisson-escorteur/index.php http://www.anciens-cols-bleus.net/t7878p20-les-avisos-ex-coloniaux-bisson-et-cdt-pimodan Georges en passant par mongol images
S'il te plaît, Sir Alain (il n'y a pas bien longtemps tu étais germanique, et c'est tant mieux, parce que l'Europe, c'est quand même l'avenir) fais-moi passer au grade de novice. Je ne le mérite peut-être point, mais ...
Et d'ailleurs, qui pourrait donc m'expliquer comment cela fonctionne en matière de marine. Mousse, novice, etc.
Ma mère avait une trouille folle de la mer et du métier de marin-pêcheur. Elle a tout fait pour QUE JE NE SOIS PAS MARIN; Métier dur pour elle (il faut avouer qu'elle avait en ce sens raison), Elle m'a foutu la trouille avec les Gougy et autres drames. Cela traumatise.
Alors maintenant, je veux SAVOIR (un tas de choses et bien d'autres encore).
Un novice est un jeune marin qui n'est pas encore matelot Un mousse est un apprenti marin Un pilotin est un jeune marin qui étudie pour devenir officier de marine marchande.
Voilà!.....bien dit Alain!....et pi c'est tout!.... Pour notre "Moussaillon" du "bout du quai "Je pense qu'il peut prétendre au grade supérieur!... ( si c'était possible...son père avait la navigation...pour lui!..) Et puis Rue Béthencourt...on est forcément un peu marin!.... Jean-Louis;
Sérieusement : à l'ESNMM : 1ère et 2ème année "Pilotin" après examen de 3ème année "Elève Officier" après 4ème année "Lieutenant au LC " 5ème année exclusivement en navigation (lieutenant pont ou machine ) Puis 1 année de plus avec un mémoire à présenter à l'issue. si réussite ; porte ouverte pour le C1 NM ( capitaine polyvalent de 1ère classe ) qui, après des mois de navigation; lieutenant puis second, ouvre éventuellement la porte à un poste de Commandant ( toutes distances, et tous tonnages) ou Chef mécanicien ( toutes puissances ) voilà en gros le cursus de l’école Supérieure Nationale Marine Marchande JL
Bon, les gars, vous faites très fort. J'en savais en réalité un peu (je joue toujours les ingénus), mais pas autant, c'est sûr.
Vous êtes en train de me faire faire ce que je n'ai jamais pu faire. Maintenant c'est trop tard pour moi. J'écoute donc et enregistre (toujours pour me faire mon petit cinéma personnel et intérieur : c'est tellement bon !).
Pour ton cinéma imagines toi sur un dragueur de mines au poste avant dans le Golfe de BISCAYE en plein mois de Novembre ¨tempête force 8 9 bout à la lame tu décolles de ta bannette de 20 bons centimètres et tu retombes dessus soit sur ton côté droit ou gauche selon le roulis;à manger des biscuits de guerre car malgré les violons sur la cuisinière les gamelles ne tiennent pas.Jean Louis àla pêche a enduré des conditions encore pire
Les dragueurs de mines, ( même les océaniques ) étaient....un peu légers pour pratiquer le golfe de Gascogne en Novembre avec 10 Beaufort!....Mais comme on dit:< Quand on est dedans!....Il faut bien en sortir!...> J'ai en mémoire un passage de "Land's End" entre "Longship" et "Wolf Rock " avec une furie de temps!...C'était sur le "Tatiana" ( de chez Mallet ) en 1958 .Mon père m'avais fait un croisillon en filin au dessus de ma couchette, pour ne pas que j'en sois ...éjecté !...( on logeait sous le gaillard d'avant!!!....) Il planta un couteau dans la boiserie et me dit :< Si il te faut descendre...tu coupes!...> Nous sommes resté 12 heures à la cape sans pouvoir passer!...Les repas...froid aussi ; se résumaient à une boite de sardines, car c'était impossible d'aller à la cuisine qui était sur l'arrière!...et qui , je pense ne pouvait pas cuisiner grand chose!.....ceux qui étaient de quart...restèrent à la passerelle beaucoup plus longtemps que prévu!....faute d'avoir une relève; car même avec une filière combien de marins furent enlevés par une lame au moment de la relève de quart !.....Dans des conditions similaires M. Duval sur le "Lucien Gougy " entr'autres qu'on ne retrouva jamais!.(et qui était sur le "Tatiana ce jour là. ) JL
Ce qui a beaucoup nuit à Dieppe c'est l'abandon de la ligne ferroviaire Dieppe Paris direct ; c'est également l'abandon de la nationale RN 15 Dieppe Paris direct ; maintenant Dieppe n'est devenu qu'une banlieue de Rouen malgré son glorieux passé historique. Dieppe décline, il est tabou d'n parler le sujet est occulté la critique est mal vue. Mais quand on voit la disparition d'intéressants commerce du centre ville spécialisés le marchand de gibier de la Grande Rue, le coutelier Roussel de la rue St Jacques, la droguerie Marchand (plus une droguerie à Dieppe centre, c'est sympa pour les gens sans voitures) le prisunic alim remplacé par un sempiternel marchand de vêtements etc etc des diaines de commerce qui ont fait place aux agences immobilières et magasins de vêtements qui prolifèrent de partout et sont plus insipides les les uns que les autres. D'ailleurs ce qui serait intéressant c'est de publier des photos des anciens commerces disparus et remplacés actuellement ; la tâche semble impossible je n'en vois jamais hélas.
Merci à ALAIN et à JEAN-LOUIS pour leurs souvenirs. C'est un peu le roman du quotidien, même si ledit roman n'aurait certainement pas rassuré ma mère. Si aujourd'hui elle était encore en vie, elle dirait sûrement "Tu vois, je te l'avais bien dit" (dans sa langue, bien entendu).
Par ailleurs, je crois bien qu'ALAIN a fait partie de la Royale et qu'il a navigué notamment sur un dragueur de Mines. Enfin j'imagine que sur un bateau de pêche, surtout sur un de ces anciens bateaux de pêche que j'ai connus, moins "confortable", moins puissant et sans doute moins sûr que ceux de maintenant, avec un équipage plus nombreux que de nos jours, cela devait être assez impressionnant.
Cela me rappelle une histoire à épisodes qui se trouvait dans un manuel fourni par Maître Gioux. Le manuel racontait l'histoire d"un petit gars de Clichy, je crois, "transplanté" en milieu maritime. Il fallait lire pour chaque séance un épisode et je me souviens de les avoir lus en une seule fois. Résultat, je n'avais plus rien à lire avant chaque séance et devait me relire. Comme je connaissais déjà l'histoire, c'était donc moins passionnant que lors de la première lecture.
Maintenant, pour l'intervenant anonyme (le second), qu'il sache que les problèmes que connaît Dieppe et que connaissent bien d'autres villes du reste, ne sont pas ignorés. On en a vent même à des centaines de kilomètres de notre bonne ville.
Oui, la droguerie Marchand, le Prisu (le seul magasin d'envergure avec le Printemps quand j'étais gamin et ce, avant l'établissement du Mammouth sur la route de Rouen, dans les années 70, je crois), sont des institutions que je ne savais pas disparues.
Oui, c'est vrai tout ça, mais il ne faut pas voir tout en noir.
Quant à la ligne Dieppe-Paris, c'est sans doute celle qui passait par Serqueux ...
Enfin, la RN 15 était-elle celle qui passait par Tôtes ou une autre ? (je confonds peut-être avec la route de Rouen).
Jean Louis j'étais sur Dragueur Côtier et nous partions pour les Antilles escales à VIGO (non prévue pour réparer certains dégats),LAS PALMAS ,DAKARpuis 7 jours de mer pour rejoindre Fort de France(autonomie du dragueur 8 jours)lorsque nous racontions cela à des américains à Puerto Ricco ils nous regardaient avec les yeux en bille de loto eux ils traversaient l'Atlantique en escadre
C'est réel, comme nous décrit FG. Remontons par le pont Jehan Ango et le pont Colbert, direction Neuville,Ca sent le froid, le bar sur la gauche...disparut,La librairie des Ecoles..disparut,la Boucherie, la Quincaillerie,Notre fleuriste,, notre photographe et les charcutiers qui parfumaient tout le Pollet,La poisonnerie,..ect...ect Oui le Pollet était vivant......Ha!! ma jeunesse Gégé
Je crois, GÉGÉ, que c'est comme ça un peu partout. Le petit commerce est mal en point. Je veux dire le petit commerce de proximité, le petit commerce traditionnel. Les bistrots disparaissent, les charcuteries, les épiceries et bien sûr tout ce qui se fait de plus en plus rare, non point seulement à cause du développement des hyper et supermarchés, mais aussi parce que certains petits commerces ont de moins en moins ou plus du tout leur raison d'être. Plus de marchands de charbon, bien sûr, de moins en moins de cordonneries et de réparateurs d'électroménagers. Maintenant on achète puis on "balance" quand ça casse ou quand ça tombe en panne. On n'a même pas voulu garantir ma chaudière pièces et main d'oeuvre au-delà de dix ans parce que le constructeur ne garantit pas la fourniture des pièces au-delà de cette période.
Les cinémas ont connu aussi une sacrée décadence au cours des années 70, 80 et 90 et Dieppe a été aussi le théâtre de ce phénomène. Plus de Rexy depuis longtemps (je n'ai d'ailleurs même pas connu ce cinéma situé en haut de la côte de Rouen, mais on m'en a parlé), plus de Ciné-Plage, alias Ciné-puces, plus de Kursaal, dit parfois "cul sale", plus de Royal, plus de Casino. Il reste paraît-il le Rex et un nouveau cinéma que je ne connais pas. Bon, comme dirait le grand Chmol, ce fut pour tous ces cinoches et leurs clients "la dernière séance" il y a de cela déjà longtemps.
Eh oui, tout change, et ce qui existe maintenant (notamment les bars ou restaurants avec leurs "boîtes à savon" en saillie, façon quai Henri IV) sera dans l'avenir pour les jeunes d'aujourd'hui sujet de nostalgie. Leur piste de skate sera leur "Jardin d'enfants quand ladite piste aura été transformée en piste pour soucoupes volantes (je plaisante, mais tu auras compris).
Pour moi, plus de villa Saint-Martin, plus d'école Desceliers (l'ancienne, celle des Gioux), plus de dépôt de la ville, rue Desceliers, plus de villa mauresque. Ils ont même "flingué", paraît-il, mon stade Maurice Thoumyre vendu pour un euro symbolique, je crois. Eh oui, on ne peut pas tout garder. Ceci étant j'avoue que garder le pont Colbert ce serait plutôt bien. Croisons les doigts.
Pour la disparition des petits commerces, une petite remarque. J'ai visionné récemment sur google la rue Desceliers depuis la rue de la Brasserie jusqu'à la place du Moulin-à-Vent. Ont disparu une épicerie située au niveau de la rue de La Brasserie, la cordonnerie et la boulangerie situées tout de suite après en allant vers la rue Béthencourt, le bistrot Phare Ouest, la boucherie, l'inoubliable épicerie-bar de Freddy, un autre commerce situé presque en face et la charcuterie située jadis en face de la boulangerie donnant sur la place du Moulin-à-Vent.
Je dis parfois en faisant un jeu de mots : il y a le Moulin avant et le Moulin après.
le pont colbert après la guerre était détruit et il a été reconstruit à l'identique. A Dieppe on est en mer et c'est l'air de la mer qui l'a détruit ; ça n'a rien à voir avec la tour eiffel. Ce pont a 70 ans et non 110 ans
Au Pollet ce n'est pas une boucherie qu'il y avait mais TROIS dont une rue Guerrier + 2 charcuteries, 4 boulangerie et des épiceries, (sans parler de l'ile du Pollet) maintenant c'est kébab et boucherie hallal
et qui se souvient de la Brasserie Paillette ; eh oui on buvait de la bière locale jusqu'en 1970 je pense. l'autre fois j'étais à St Valery sur Somme et j'ai trouvé à l'intermarché de la bière Marquenterre (qui connait ? personne et c'est à 30km de Dieppe) ; elle est vraiment très bonne ; alors que nous on a le choix entre boire heinenken ou leffe
JEAN-LOUIS, mais il y a toujours l'Église Saint-Jacques qui nous fait encore une bière de taille.
C'est pour déconner ! Nous devons, bien entendu, toujours garder le sens de l'humour. Rassurez-vous, cette bière (pierre?) de taille, je ne l'ai pas encore bue, mais ceci étant (de Berre).
le Pollet (sans l'île) a perdu son âme....il ne reste plus que les 2 boulangeries et la petite boucherie de la côte et la pharmacie et puis quoi ? quelques bistrots et je crois que c'est tout. Seul point positif la superette de la place des grèves c'est mieux que la caisse d'épargne
Oui, pour nous c'est triste et pour toute une économie locale. Imaginez que dans certains pays, les villes n'ont pas de centre ville, pas vraiment de commerces de proximité, pas de transports en commun dignes de ce nom. Il faut avoir sa caisse pour se déplacer. Los Ángeles, par exemple et bien d'autres (United States en général).
Une autre culture, une autre société, certes louable, mais bien différente de la nôtre. J'y ai passé quelques mois et franchement c'est dur. Pas parce que c'est mal, mais parce que c'est différent, très différent. Il faudra sans doute que chez nous nous nous adaptions à nos petits changements.
J'imagine, moi qui ne suis pas du tout amateur de la kékette, que ladite boisson doit avoir un goût amer. Entre les bateaux, les bittes d'amarrage et les kékettes, je vois que la marine a de l'humour.
Avoue ALAIN que tu en as fait exprès pour nous faire rigoler.
Je ne discute plus avec les mécréants et autres diffamateurs des représentantes de notre Sainte Église Catholique et Romaine !
Oui ALAIN, je connaissais cette page (j'ai lu tout Quiquengrogne de A à Z). Il faut dire que le XVIIIe siècle était le siècle du libertinage, alors à défaut de Casanova sur place, et donc à Dieppe, il fallait bien faire quelque chose (on continue sur le ton de la plaisanterie), d'autant plus que bon nombre de religieuses s'étaient vu imposer leur état pour des raisons sociales ou morales. Avaient-elles toutes la vocation, les pauvres ?
Cela nous indique en tout cas que ce qui est humain est humain et que l'on a beau faire voeu de chasteté, la nature nous guette et ne nous rate pas. Est-ce nécessaire d'aller vers la frustration, que l'on croit en Dieu ou pas ? Sers t-on mieux Dieu, si on est croyant, en s'infligeant une abstinence contre nature ? Le célibat des prêtres est à ce propos une question qui fait débat. On pourrait en parler mille fois (ledit célibat est une imposition relativement récente. Rien dans la Bible ou les Saintes Écritures ne semble l'imposer à ma connaissance. C'est une affaire d'Église et donc l'affaire des hommes, pas du Dieu qu'ils chérissent). Bon, en tout cas c'est leur affaire. Si je m'en tiens à notre Sainte Église Catholique et Romaine, "défense d'y voir" sous peine de mériter le carcan ou le pilori (et là je ne ferai pas de rime par respect, mais pas par abstinence).
Que les lecteurs se rassurent, je ne suis pas un suppôt de Satan. Qu'ils se rassurent, iIs peuvent me confier leur âme, bien que me prénommant Faust, il faudrait peut-être se méfier.
J'ai compris, "mongol" ça doit être google. Ne blasphémez pas contre celui qui nous héberge. Par ailleurs, méfiez-vous, les Américains avec leurs "machines" perfectionnées nous écoutent et nous lisent. De là à ce qu'ils nous dénoncent au Vatican, il n'y a qu'un pas.
A mon avis,les Ricains de Big brother ils vont avoir du mal à comprendre!...Ils vont croire à un langage codé !... Car : partir de Dieppe 1932......et arriver à la "célèbre" bière " Quequette" et "vade retro Fautanas" ?... çà va les occuper un moment !!... JL
JEAN-LOUIS, ça doit être assez simple pour eux, moi-même j'ai travaillé pour la DST et suis capable de décoder. Enfin je ne sais plus vraiment si dans mon cas c'est décoder ou déconner.
Ceci étant, si cela occupe nos amis d'outre-Atlantique, tant mieux. Vu les âneries que l'on aligne, ils vont effectivement avoir besoin de personnel et embaucher : ce sera une forme de lutte contre le chômage qui pourrait bien inspirer notre pauvre France.
Bon, moi je retourne surveiller mon territoire sans véritable direction, il est vrai.
Je propose, ALAIN, que l'on revienne à un peu de sérieux. Je crois que l'on est en train de sortir du cadre de Quiquengrogne.
C'est l'ami OLIVIER qui va faire la tête. La FRANCE entière nous observe et L'HISTOIRE va nous juger avec sa coutumière sévérité. Allons, un peu de retenue !
incroyable!!!je découvre cette vidéo prise par mon grand-père Raymond Le Roy, où je vois revivre ma famille et le port de Dieppe tel qu'il était autrefois!!! quelle émotion !!!!
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Oui, j'ai déjà signalé ce film des années trente à plusieurs reprises. Il y aussi d'autres petits films sur Dieppe et sa région aux archives en lignes.
RépondreSupprimerCe petit film nous montre, entre autres choses, et outre la traversée de la Manche, l'ancienne poissonnerie (celle des années vingt et trente), l'ancienne "gare maritime" (avant la gare d'Urbain Cassan, bien entendu), le train à vapeur qui allait de la gare ferroviaire à la gare maritime. On y entraperçoit la rue Béthencourt. On y découvre l'animation sur les quais, le travail des marins, le commerce du poisson, etc. Un Dieppe que je n'ai pas connu et qui a le mérite d'être "en mouvement" (il ne s'agit plus des sacro-saintes photographies figées). Des "gueules" et des tronches, des canotiers, des chapeaux et des lunettes à la "Blum, des bateaux enfin, dont Jean-Louis va certainement nous parler.
FG
FG
J'oubliais le Pont Colbert qui est là depuis la fin du XIXe siècle. Jusqu'à quand ?
SupprimerFG
dans le bassin Duquesne, on y voit surtout des bateaux à Mallet!...( dont certains, sont motorisé en Diesel!....en avance à cette époque!Il m'a semblé reconnaitre le "Thermidor" ?!...) et je crois ne pas me tromper; Mr Mallet lui-même!...Quand à la débarque du poisson; je l'ai connue, après guerre, bien sur, mais elle était sensiblement la même.( avec mâts de charge, et "pottes" en osier!...table de triage, dockers au poisson et glace sur le quai!...)
Supprimer.Coté Paquebots,mon grand père a navigué sur le "Versailles"!...Ce fut ce bateau qui a longtemps détenu le "Ruban Bleu" de la traversée!....
JL
JEAN-LOUIS, à quel endroit du film se trouverait donc le fameux Mallet ? C'est bien l'armateur ? Celui dont les bateaux avait le fameux signe "japonais" sur la cheminée ?
SupprimerFG
"avaient le fameux signe "japonais" sur la cheminée". Encore un accord pas d'accord. Sorry.
SupprimerFG
Je viens de te relire. "Dans le bassin Duquesne". Voyons.
SupprimerFG
J'aimerais moi aussi reconnaitre Daniel Mallet qui était le cousin de ma grand-mère.Je pourrais ainsi l'ajouter dans mon arbre généalogique.
Supprimermerci
Qu 'ajouter de plus à la fine analyse de Pepe!!!
RépondreSupprimerPepe rajouterait les casquettes à visière des marins. Il a connu quand il était petit, un monsieur qui était le grand-père d'un de ses amis d'enfance qui portait encore ce type de casquette et un pantalon ample. Souvent habillé de bleu, il était pour le petit Pepe le marin typique (retraité à l'époque, bien sûr). Tout cela au n° ... de la rue de la Teinturière de Grainville 1402.
RépondreSupprimerMoi j'attends des explications maritimes, le nom des paquebots. J'ai vu aussi un remorqueur, un bateau avec des cheminées latérales typiques du début du siècle (dans le style "Train Ferry n° 2").
J'imagine que le bassin de Bérigny, qui ne fut comblé qu'en 1936, était bien là, face à la chambre de commerce qu'il m'a semblé reconnaître. Malheureusement on ne peut que le deviner, le Bérigny.
Les cheminées de la manufacture des tabacs vues du port sont, quant à elles, bien visibles (manufacture qui finira mal pendant l'occupation).
J'ai dû me servir de toutes mes modestes connaissances livresques et de quelques souvenirs pour me faire mon "petit cinéma". En tout cas, quelle animation ! Quel trafic ! What a traffic ! Que veut-on de plus ? What else ? Sans George "inside" et sans café.
Y a-t-il autant d'animation quotidienne de nos jours ? Autant de trafic ? What about the harbour ?
FG
Ces films du quotidien, surtout quand ils sont techniquement bons comme celui-ci, recèlent des tonnes d'informations dans leurs détails et on en découvre de nouveaux à chaque visionnage.
RépondreSupprimerJe ne suis malheureusement pas à Dieppe "de nos jours" mon cher Fausto mais, même si le bassin Bérigny est comblé, et la poissonnerie et la gare sont du modèle précédent, j'ai l'impression d'être moins dépaysé par le Dieppe de 1932 que par celui de 2014 !
Plus guère de transmanche, de pêche, de commerce ou d'industrie : à mon avis, l'animation des quais est partie avec eux... Je sais, cette constatation est sinistre, mais on peut contrebalancer en remarquant que l'animation côté front de mer n'a pas trop changé depuis la duchesse de Berry !
G-M
Heureux de constater que tu es de retour mon cher GM. Pour le Dieppe actuel j'ai lu, au-delà de ta vison des choses que je comprends parfaitement, que depuis 1975 la population de Dieppe a de surcroît fortement diminué et que l'activité économique va mal, peut-être plus mal qu'ailleurs, en tout cas pour les jeunes qui sont très fortement touchés par le chômage.
SupprimerTu auras par ailleurs remarqué que l'animation de ce petit film est surtout à mettre en relation avec des activités professionnelles liées à la pêche, à la navigation ou au commerce (celui du poisson). Oui, c'était bien différent.
Moi, quand j'étais adolescent, dans les années 70, je me souviens encore d'une belle activité portuaire tant pour ce qui est de la pêche que du commerce, même si cela commençait à décliner à la fin des années 70. Malgré tout je n'ai pas le souvenir d'une telle animation sur les quais. Soit le film nous fait une sélection des "meilleurs moments", si j'ose dire, soit en 1932 c'était vraiment très animé.
Je voulais te demander quelque chose. J'ai lu que le bassin Bérigny fut comblé en 1936. Tu sembles prétendre le contraire et le film date de 1932. Quand donc ce bassin Bérigny fut-il comblé exactement ?
Pour le Front de mer, l'animation était sans doute une réalité à l'époque de la Duchesse, mais elle devait être, si l'on fait fi des premiers bains de mer, plus "économique" (pêche, ramassage des galets, etc.) et moins "estivale" que de nos jours.
C'est un plaisir que de te lire de nouveau sur le blog, malgré la météo (clin d'oeil).
FG
Bézot j'ai revisionné le film avec les 2 cheminées c'est une "marie salope"
RépondreSupprimerPour le VERSAILLES http://clausuchronia.wordpress.com/tag/paquebot-transmanche/
Salut Georges heureux de te lire
Une drague donc. Ch'bien, il a compris l'bézot, mais enfin c'est le style début XXe siècle.
SupprimerFG
J'ai revisionné , moi aussi car çà me semblait curieux;d'aspect;:
SupprimerLe quai où est la drague, n'est pas Dieppe mais Newhaven; et la gare est bien sur , l'ancienne gare maritime de Newhaven..
JL
This is true. C'est en effet chez nos amis britanniques. Cela ne change cependant rien à l'affaire. Les deux cheminées latérales. Toute une époque ! (que je n'ai pas connue et que peut-être certains pourraient me (nous) faire revivre, ne serait-ce qu'en se remémorant les histoires de leurs ascendants. Si le souvenir est direct, tant mieux. Simple proposition, bien entendu).
SupprimerFG
Content que vous soyez contents de me lire ! Je sais je suis un intermittent du Blog mais je vous lis toujours !
RépondreSupprimerPour le bassin Bérigny, je me suis mal exprimé, je voulais dire exactement l'inverse à savoir : "si le bassin Bérigny n'est pas encore comblé"...
Tu vois Fausto, tu n'es pas le seul à t'embrouiller dans tes développements.
G-M
Je ne m'embrouille pas, mon cher GM, j'embrouille, nuance (ha, ha, ha !).
SupprimerCeci étant, en accord avec Alain, j'imagine, ce serait bien que tu sois un peu moins intermittent et donc plus fréquent (simple suggestion).
FG
Jean Louis tout au début n'y a t il pas écrit "bateau pilote" sur la coque d'un bateau?
RépondreSupprimerOui Alain, tu as bien vu!...( c'était écrit sur la coque :" bateau-Pilote" où "Pilote-Dieppe" les "Pilotines" sont les seuls bateaux sans d'immatriculation sur la coque mais juste une ancre blanche .Le nom pilote est aujourd'hui écrit sur la cabine )
SupprimerC'est le bateau pilote de l'époque!...encore à voiles mais je pense un peu motorisé déjà.
On voit aussi un magnifique cargo fruitier qui passe le pont Colbert avec ses remorqueurs!...l'allure générale est déjà celle des fruitiers que nous connaitrons.......pas mal d'années plus tard!....
JL
Merci d'avoir fait une petite visite chez moi, je suis ravie de découvrir le Dieppe d'avant. Ma soeur aînée y a habité, elle y a travaillé très longtemps aussi. Donc je connais bien Dieppe, une ville où j'adore aller.
RépondreSupprimerOù j'adore aussi manger des moules-frites, lol !!!
A très bientôt et bonne soirée
Amitiés d'AnnickAmiens
Bravo ! Nom d'un chien, exprimez-vous ! Que je sache (que nous sachions), que j'apprenne (que nous apprenions). Que l'on partage !
SupprimerFG de Béthencourt.
Des anecdotes, des expériences, du savoir et bien d'autres choses encore. Des documents aussi. J'ai (nous avons) soif, j'ai (nous avons) faim de savoir et de connaître.
SupprimerFG de nuevo (again ?).
J'ai un doute sur le date (1932) car j'ai cru lire sur la bouée couronne sur le tribord de la passerelle du chalutier que l'on voit à la fin du film "Jacques Morgand". Or il me semble que le "Morgand" a été construit par le chantier belge "Béliard et Grissom" en...1936 ?...
RépondreSupprimerJe pense que tu as raison, Daniel, même l'allure du bateau confirme ton point de vue, ainsi que la cheminée et ses couleurs, sa passerelle; ( l'ancienne, comme le Tatiana)
SupprimerJ'ai cru reconnaitre aussi le Jean Parmentier; ( La Patate !...) que mon père commanda.
JL
Le Jacques Morgand fut, en effet, construit à Ostende en 1936. On le trouve notamment à cette adresse : http://route-peche.overblog.com/jacques-morgand-dieppe.
RépondreSupprimerVoir aussi : http://www.quiquengrogne-dieppe.com/2013/10/le-jacques-morgand-dans-le-chenal.html
Pour ce qui est du bassin Bérigny, je n'ai fait que le deviner, peut-être à tort, du côté de la Chambre de Commerce, mais n'était-il pas déjà comblé à l'époque du film. En tout cas je ne le vois pas nettement. S'agirait-il comme le souligne Daniel d'un film postérieur à 1932 ? 1936 ? 1937 ?
Les chapeaux et lunettes de certains messieurs font un peu penser à l'époque FP, mais peut-être qu'ils étaient déjà de mise au début des années 30 (je ne suis pas connaisseur en la matière. Pour spécialistes donc).
FG
D'accord avec toi Daniel, l'allure du J.Morgand sur le film est exactement celle du Morgand que l'on a connu , avec sa passerelle d'origine, (comme avait le Tatiana) et la répartition des couleurs de la cheminée. J'ai aussi cru reconnaitre le Jean Parmentier ( dit: la "Patate" que mon père commanda ...après guerre .) ce qui confirmerait ton hypothèse.
SupprimerJL
Non, je reviens sur ce que j'ai dit. La fin du film laisse entrevoir des mâts et le bassin de Bérigny devant la Chambre de Commerce. A moins que je me trompe car cela fait une trentaine d'années que je suis parti de Dieppe et ai du mal à m'orienter.
SupprimerCeci étant, si c'est bien le bassin Bérigny, il y a peu de chances que ce soit le Jacques Morgand, vu que ledit bassin Bérigny fut comblé (à moins qu'il y ait encore une erreur de ma part) en 1936. A vous de voir.
FG
Bizarre mon mail est passé deux fois, dont une fois avec des manques?!....
SupprimerJL
Je crois en fait que ce film est, comme le suggère Olivier, un montage. Toutes ces images sont mises bout-à-bout. Ont-elles été prises la même année ou à la même période ? En tout cas, pour les chalutiers, vous savez mieux que quiconque. C'est certainement ce que vous dites.
SupprimerFG
Vers la fin du film je lis "21 - Bourg ou Bougr", mais la fin du nom n'est pas filmée. Quelqu'un sait-il à quoi cela renvoie ?
SupprimerFG
Je me pose vraiment des questions. A-t-on vraiment envie de savoir et d'échanger ? Suis-je en train de perdre mon temps ? Me serais-je trompé sur la qualité des lieux ? Suis-je le bienvenu ? Peut-on dire, dans les limites qu'implique la courtoisie (courtoisie à laquelle je tiens), ce que l'on pense. Apparemment oui.
SupprimerCeci étant, j'ai besoin de savoir, de comprendre, ,d'échanger, de vivre (de vivre ma ville, sans doute lointaine, mais toujours dans mes veines. Que mes suppliques ne soient donc point vaines).
FG
Çà y est Fausto!.....J'ai vu ce que tu écrivais au sujet de "21 bourg..." je pense que c'est en fait, le N° de la "baladeuse" et le début du nom du propriétaire.
SupprimerA l'époque ; et même après jusque dans les années 60, ; on ne voyait pas beaucoup de camion sur le quai. c'était surtout les baladeuses ( genre de charrette à bras où l'on empilait les coffres à poissons, pour les emmener à la cour de marée!... 1 homme dans les brancards, avec une chaine qui lui barrait le ventre, faisant un appui supplémentaire; et 1 ou 2 autres qui poussaient derrière ) en effet, chaque coffre portait environ 40 à 50 kg de poissons, et le coffre lui-même en bois épais ,faisait dans le 30 kg. le chargement d'une baladeuse pouvait faire jusqu'à 3 tonnes!....
chaque mareyeur en avait plusieurs, d'où le nom et le N°.. il y avait aussi les tables de tri qui étaient nommées et numérotées
cela doit répondre à ton interrogation?....
JL
On voit d'ailleurs dans le film des tables de tri marquées d'un N° et d'une lettre je crois.
SupprimerOn peut aussi y voir nombre de "baladeuses" rangées, ou peu chargées de "bonne marée" ( la "bonne marée" en classification du poisson était le terme officiel à Dieppe pour la sole, le turbot, la lotte la barbue le surmulet ( ou rouget barbet) le bar ), pour la vente en directe dans les rues où à la poissonnerie..
JL
JEAN-LOUIS, tu n'as pas l'impression que ce que tu viens d'écrire est important ? Tu devrais parce que c'est important. Pour deux raisons au moins. D'abord parce que cela répond à une question posée. Ensuite, et en fait surtout, parce que c'est une époque et des pans de vie que tu nous racontes. Rien de moins.
SupprimerDes détails ? Peut-être, mais des détails qui font partie d'un tout qu'il faut, à mon humble sens, mettre en avant.
Merci en tout cas.
FG
Laisses nous le temps de creuser sur la toile pouressayer de trouver une barcasse dont le nom commence par ces lettres
RépondreSupprimerALAIN, tu as pensé la même chose que moi. Moi aussi, au début, je pensais que c'était le nom d'un bateau, mais je me suis rendu compte qu'entre le bateau et la pièce de bois avec le nom en question, il y avait un espace. Je crois que JEAN-LOUIS a répondu à la question.
SupprimerAh, si tous ceux qui ont connu ou entendu parler de cette époque (JEAN-LOUIS parle souvent de son père, par exemple, et c'est bien normal) et de bien d'autres époques encore (plus récentes ? Qu'importe !) osaient dire, dire et fournir témoignages et documents, quel bonheur ce serait.
Un blog ne doit pas faire peur, il est là pour enseigner, échanger et donc partager.
Moi, je ne suis capable que de remémorer mon enfance et mon adolescence (années 60 et 70) ou de ressortir un savoir livresque sujet à caution. J'attends (et sans doute, nous attendons) tous les autres, dont vous.
FG
Vous avez remarqué, aussi, que les chalutiers en livraison, ont pratiquement tous un mât de charge, mâté très haut?....Ce qui semble inutile, quai Galiéni. En fait c'était fait pour livrer leur pêche, à basse mer dans l'avant port,à Dieppe ou éventuellement dans un autre port ne disposant pas de bassin à flot.ou de matériel de déchargement à quai.
SupprimerMais quelles images de ce bassin plein de bateaux!....Plus jamais nous ne reverrons çà.
JL
Für mein klein FAUSTO
RépondreSupprimerhttp://www.dieppe.cci.fr/pdf/194fevrier2009.pdf
Grâce à notre ami germanique j'ai appris un tas de choses sur l'évolution du commerce et de la pêche notamment. J'ai aussi appris que Bérigny était un bienfaiteur de la ville et j'ai eu la confirmation pour le bassin Bérigny : il fut bien comblé en 1936 dans la mesure où les quais étaient "devenus, avec les années, vétustes et précaires".
RépondreSupprimerGute nacht.
FG
Comme d'habitude......pas d'entretien et après on prétend ne plus pouvoir faire quoi que ce soit!....
Supprimer.( voir le pont Colbert!....)
En fait le comblement du bassin Bérigny, en dehors du fait que c'est une ....connerie! ( imaginez le magnifique bassin de plaisance aujourd'hui!...au coeur de la ville!...) il a servi partiellement à recevoir la matière du creusement du bassin de Paris!....
Peut-on imaginer le comblement du vieux bassin de ....Honfleur?....Les peintres s'en donnent à loisirs, et les touristes viennent en masse, pour le voir!!....Apparemment à Dieppe on ne soigne pas notre histoire et notre ( glorieux?.).passé .
J'étais récemment à N.D. de Bonsecours, pour une conférence de Mme Saconney des amis du vieux Dieppe; qui était désolée de savoir.qu'une Prof. d'histoire à Dieppe, ignorait l''existence de Jehan de Verazzane !....et du coup le fait qu'un pont de New York portait son nom!....incroyable non???....
Jean-Louis
Mme Saconney; des "Amys du Vieux Dieppe" fut elle-même prof.!....ceci doit aussi expliquer cela!..
SupprimerJL
JEAN-LOUIS, je te comprends parfaitement, mais il faut être indulgent. Giovanni da Verrazzano est lié à l'histoire de Dieppe. C'est vrai qu'il est une figure historique, mais peut-être que cette professeur(e) (comme on dit maintenant) n'était pas de Dieppe, savait bien d'autres choses, mais ignorait celles dont tu parles.
RépondreSupprimerTu sais, moi, j'ignore tellement de choses que je ne demande qu'à apprendre. Je fais cela depuis ma plus tendre enfance, sans relâche, et mon ignorance reste toujours - et restera toujours - plus grande (beaucoup plus grande) que mon savoir.
Nous sommes vraiment peu de chose. L''essentiel c'est d'être curieux, d'avoir faim et soif d'en savoir chaque jour un peu plus et d'ignorer chaque jour un peu moins. Prendre plaisir à apprendre, en quelque sorte et à ... transmettre et échanger.
Si un jeune enfant confond "La Dauphine" du Florentin avec la voiture des années 60, cela prouve qu'il a au moins déjà entendu parler de cette bonne vieille bagnole que nous avons connue. Reste ensuite à lui enseigner ce qu'était La Dauphine de Verrazane, le contexte, le pourquoi et le comment, c'est tout.
FG
La Dauphine fut aussi le nom d'une vedette du Pilotage de Dieppe dans les années 60; construite en bois au chantier Bocquet du Pollet.
SupprimerRevendue, plus tard aux frères Neveu, elle fit naufrage, sur les cotes du Portugal .( Les frères Neveu y laissèrent la vie )..
Verrazzano mourut de façon terrible!....Mangé par des cannibales dans une des iles des Caraïbes!.....
JL
Au HAVRE il y a eu une place des CANNIBALES en voici une explication:il y a eu sur cette place au tout début du Havre, une présentation d'indiens des Caraïbes, et à cette époque les indigènes exotiques étaient considérés comme cannibale et la place a été ensuite nommée Place des Cannibales en toute logique
SupprimerPour revenir au bassin Bérigny comblé, si ma mémoire n'est pas trop déformante, je revois, entre la petite piscine et le champ de foire, dans les années 50/60,
RépondreSupprimerun amoncellement de blocs et de gravats. J'avais lu ou entendu qu'il s'agissait des restes de l'ancien casino irrécupérable après l'opération Jubilee ; est-ce vrai ?
G-M
Effectivement!.....le parc Jehan Ango; entre le Talou, et les baraques "Nielsen" ressemblait surtout.......à un terrain vague!....et les "piscines de notre jeunesse, étaient en fait les réservoirs; d'eau des troupes Allemandes transformés pour être des piscines; où bien des Dieppois ont appris à nager!....
SupprimerJL
J'ai retrouvé cette photo où l'on voit un bateau-pilote qui doit être "La Dauphine" ; très belle grande vedette en bois dont j'ignorais qu'elle ait eu une fin si malheureuse. http://i39.servimg.com/u/f39/11/39/58/86/bateau10.jpg
RépondreSupprimerG-M
Sa "physionomie" me dit vraiment quelque chose. J'ai dû certainement le voir passer et repasser dans le port (les ports) que je contemplais parfois durant des heures étant enfant (les bananiers, les coquillards, les chalutiers, les dragues, les ferries, les ponts, les bruits, les allées et venues, les reflets de l'eau faisant penser à de l'huile ou du gasoil stagnant à la surface, le clapotis, enfin, du magnifique élément).
SupprimerTriste fin en effet pour la Dauphine et surtout pour ses occupants. J'ai entendu récemment que le métier de marin, et en particulier celui de marin-pêcheur, est un des plus dangereux du monde. Je veux bien le croire. Les histoires que j'ai entendues étant petit semblent aller dans ce sens. J'imagine que Notre Dame de Bonsecours en sait quelque chose.
En tout cas, merci GM.
FG
Georges c'est le BISSON dans le fond
RépondreSupprimerOui Alain, c'est le Bisson qui faisait alors les "travaux pratiques" pour les futurs Pilotes de la flotte. A partir de ces photos, j'avais ouvert un sujet sur le forum "Anciens Cols bleus" mais je ne le retrouve plus. Un ancien élève de cette époque avait répondu et évoqué ces escales du Bisson dans les ports de la Manche riches en difficultés de manoeuvre.
RépondreSupprimerG-M
LES GARS, expliquez-nous donc ce qu'est un Bisson. On (je) ne comprends rien.
SupprimerBisson, ça renvoie pour moi à un super joueur du FCD de mon enfance ou plutôt, de mon adolescence (un dribleur invétéré).
FG
Pour notre moussaillon
RépondreSupprimerhttp://www.alabordache.fr/marine/espacemarine/desarme/type/bisson-escorteur/index.php
http://www.anciens-cols-bleus.net/t7878p20-les-avisos-ex-coloniaux-bisson-et-cdt-pimodan
Georges en passant par mongol images
Thank you very much sir.
SupprimerS'il te plaît, Sir Alain (il n'y a pas bien longtemps tu étais germanique, et c'est tant mieux, parce que l'Europe, c'est quand même l'avenir) fais-moi passer au grade de novice. Je ne le mérite peut-être point, mais ...
Et d'ailleurs, qui pourrait donc m'expliquer comment cela fonctionne en matière de marine. Mousse, novice, etc.
Ma mère avait une trouille folle de la mer et du métier de marin-pêcheur. Elle a tout fait pour QUE JE NE SOIS PAS MARIN; Métier dur pour elle (il faut avouer qu'elle avait en ce sens raison), Elle m'a foutu la trouille avec les Gougy et autres drames. Cela traumatise.
Alors maintenant, je veux SAVOIR (un tas de choses et bien d'autres encore).
Votre Fausto.
FG
Un novice est un jeune marin qui n'est pas encore matelot
RépondreSupprimerUn mousse est un apprenti marin
Un pilotin est un jeune marin qui étudie pour devenir officier de marine marchande.
Voilà!.....bien dit Alain!....et pi c'est tout!....
SupprimerPour notre "Moussaillon" du "bout du quai "Je pense qu'il peut prétendre au grade supérieur!... ( si c'était possible...son père avait la navigation...pour lui!..)
Et puis Rue Béthencourt...on est forcément un peu marin!....
Jean-Louis;
Sérieusement :
Supprimerà l'ESNMM : 1ère et 2ème année "Pilotin"
après examen de 3ème année "Elève Officier"
après 4ème année "Lieutenant au LC "
5ème année exclusivement en navigation (lieutenant pont ou machine )
Puis 1 année de plus avec un mémoire à présenter à l'issue. si réussite ; porte ouverte pour le C1 NM ( capitaine polyvalent de 1ère classe ) qui, après des mois de navigation; lieutenant puis second, ouvre éventuellement la porte à un poste de Commandant ( toutes distances, et tous tonnages) ou Chef mécanicien ( toutes puissances ) voilà en gros le cursus de l’école Supérieure Nationale Marine Marchande
JL
Bon, les gars, vous faites très fort. J'en savais en réalité un peu (je joue toujours les ingénus), mais pas autant, c'est sûr.
SupprimerVous êtes en train de me faire faire ce que je n'ai jamais pu faire. Maintenant c'est trop tard pour moi. J'écoute donc et enregistre (toujours pour me faire mon petit cinéma personnel et intérieur : c'est tellement bon !).
FG
Pour ton cinéma imagines toi sur un dragueur de mines au poste avant dans le Golfe de BISCAYE en plein mois de Novembre ¨tempête force 8 9 bout à la lame tu décolles de ta bannette de 20 bons centimètres et tu retombes dessus soit sur ton côté droit ou gauche selon le roulis;à manger des biscuits de guerre car malgré les violons sur la cuisinière les gamelles ne tiennent pas.Jean Louis àla pêche a enduré des conditions encore pire
RépondreSupprimerLes dragueurs de mines, ( même les océaniques ) étaient....un peu légers pour pratiquer le golfe de Gascogne en Novembre avec 10 Beaufort!....Mais comme on dit:< Quand on est dedans!....Il faut bien en sortir!...>
RépondreSupprimerJ'ai en mémoire un passage de "Land's End" entre "Longship" et "Wolf Rock " avec une furie de temps!...C'était sur le "Tatiana" ( de chez Mallet ) en 1958 .Mon père m'avais fait un croisillon en filin au dessus de ma couchette, pour ne pas que j'en sois ...éjecté !...( on logeait sous le gaillard d'avant!!!....) Il planta un couteau dans la boiserie et me dit :< Si il te faut descendre...tu coupes!...> Nous sommes resté 12 heures à la cape sans pouvoir passer!...Les repas...froid aussi ; se résumaient à une boite de sardines, car c'était impossible d'aller à la cuisine qui était sur l'arrière!...et qui , je pense ne pouvait pas cuisiner grand chose!.....ceux qui étaient de quart...restèrent à la passerelle beaucoup plus longtemps que prévu!....faute d'avoir une relève; car même avec une filière combien de marins furent enlevés par une lame au moment de la relève de quart !.....Dans des conditions similaires M. Duval sur le "Lucien Gougy " entr'autres qu'on ne retrouva jamais!.(et qui était sur le "Tatiana ce jour là. )
JL
très bon film
RépondreSupprimerje ne vois pas la colonne "derniers commentaires" à droite
Ce qui a beaucoup nuit à Dieppe c'est l'abandon de la ligne ferroviaire Dieppe Paris direct ; c'est également l'abandon de la nationale RN 15 Dieppe Paris direct ; maintenant Dieppe n'est devenu qu'une banlieue de Rouen malgré son glorieux passé historique. Dieppe décline, il est tabou d'n parler le sujet est occulté la critique est mal vue. Mais quand on voit la disparition d'intéressants commerce du centre ville spécialisés le marchand de gibier de la Grande Rue, le coutelier Roussel de la rue St Jacques, la droguerie Marchand (plus une droguerie à Dieppe centre, c'est sympa pour les gens sans voitures) le prisunic alim remplacé par un sempiternel marchand de vêtements etc etc des diaines de commerce qui ont fait place aux agences immobilières et magasins de vêtements qui prolifèrent de partout et sont plus insipides les les uns que les autres.
RépondreSupprimerD'ailleurs ce qui serait intéressant c'est de publier des photos des anciens commerces disparus et remplacés actuellement ; la tâche semble impossible je n'en vois jamais hélas.
Merci à ALAIN et à JEAN-LOUIS pour leurs souvenirs. C'est un peu le roman du quotidien, même si ledit roman n'aurait certainement pas rassuré ma mère. Si aujourd'hui elle était encore en vie, elle dirait sûrement "Tu vois, je te l'avais bien dit" (dans sa langue, bien entendu).
SupprimerPar ailleurs, je crois bien qu'ALAIN a fait partie de la Royale et qu'il a navigué notamment sur un dragueur de Mines. Enfin j'imagine que sur un bateau de pêche, surtout sur un de ces anciens bateaux de pêche que j'ai connus, moins "confortable", moins puissant et sans doute moins sûr que ceux de maintenant, avec un équipage plus nombreux que de nos jours, cela devait être assez impressionnant.
Cela me rappelle une histoire à épisodes qui se trouvait dans un manuel fourni par Maître Gioux. Le manuel racontait l'histoire d"un petit gars de Clichy, je crois, "transplanté" en milieu maritime. Il fallait lire pour chaque séance un épisode et je me souviens de les avoir lus en une seule fois. Résultat, je n'avais plus rien à lire avant chaque séance et devait me relire. Comme je connaissais déjà l'histoire, c'était donc moins passionnant que lors de la première lecture.
Maintenant, pour l'intervenant anonyme (le second), qu'il sache que les problèmes que connaît Dieppe et que connaissent bien d'autres villes du reste, ne sont pas ignorés. On en a vent même à des centaines de kilomètres de notre bonne ville.
Oui, la droguerie Marchand, le Prisu (le seul magasin d'envergure avec le Printemps quand j'étais gamin et ce, avant l'établissement du Mammouth sur la route de Rouen, dans les années 70, je crois), sont des institutions que je ne savais pas disparues.
Oui, c'est vrai tout ça, mais il ne faut pas voir tout en noir.
Quant à la ligne Dieppe-Paris, c'est sans doute celle qui passait par Serqueux ...
Enfin, la RN 15 était-elle celle qui passait par Tôtes ou une autre ? (je confonds peut-être avec la route de Rouen).
FG
ERRATUM.
SupprimerLire "et devais me relire" et non "et devait me relire".
FG
Pour Fausto:
SupprimerJ'ai salué ce midi, Mr et Mme Gioux
JL
Super.
SupprimerFG
Jean Louis j'étais sur Dragueur Côtier et nous partions pour les Antilles escales à VIGO (non prévue pour réparer certains dégats),LAS PALMAS ,DAKARpuis 7 jours de mer pour rejoindre Fort de France(autonomie du dragueur 8 jours)lorsque nous racontions cela à des américains à Puerto Ricco ils nous regardaient avec les yeux en bille de loto eux ils traversaient l'Atlantique en escadre
RépondreSupprimerC'est réel, comme nous décrit FG. Remontons par le pont Jehan Ango et le pont Colbert, direction Neuville,Ca sent le froid, le bar sur la gauche...disparut,La librairie des Ecoles..disparut,la Boucherie, la Quincaillerie,Notre fleuriste,, notre photographe et les charcutiers qui parfumaient tout le Pollet,La poisonnerie,..ect...ect Oui le Pollet était vivant......Ha!! ma jeunesse Gégé
RépondreSupprimerJe crois, GÉGÉ, que c'est comme ça un peu partout. Le petit commerce est mal en point. Je veux dire le petit commerce de proximité, le petit commerce traditionnel. Les bistrots disparaissent, les charcuteries, les épiceries et bien sûr tout ce qui se fait de plus en plus rare, non point seulement à cause du développement des hyper et supermarchés, mais aussi parce que certains petits commerces ont de moins en moins ou plus du tout leur raison d'être. Plus de marchands de charbon, bien sûr, de moins en moins de cordonneries et de réparateurs d'électroménagers. Maintenant on achète puis on "balance" quand ça casse ou quand ça tombe en panne. On n'a même pas voulu garantir ma chaudière pièces et main d'oeuvre au-delà de dix ans parce que le constructeur ne garantit pas la fourniture des pièces au-delà de cette période.
SupprimerLes cinémas ont connu aussi une sacrée décadence au cours des années 70, 80 et 90 et Dieppe a été aussi le théâtre de ce phénomène. Plus de Rexy depuis longtemps (je n'ai d'ailleurs même pas connu ce cinéma situé en haut de la côte de Rouen, mais on m'en a parlé), plus de Ciné-Plage, alias Ciné-puces, plus de Kursaal, dit parfois "cul sale", plus de Royal, plus de Casino. Il reste paraît-il le Rex et un nouveau cinéma que je ne connais pas. Bon, comme dirait le grand Chmol, ce fut pour tous ces cinoches et leurs clients "la dernière séance" il y a de cela déjà longtemps.
Eh oui, tout change, et ce qui existe maintenant (notamment les bars ou restaurants avec leurs "boîtes à savon" en saillie, façon quai Henri IV) sera dans l'avenir pour les jeunes d'aujourd'hui sujet de nostalgie. Leur piste de skate sera leur "Jardin d'enfants quand ladite piste aura été transformée en piste pour soucoupes volantes (je plaisante, mais tu auras compris).
Pour moi, plus de villa Saint-Martin, plus d'école Desceliers (l'ancienne, celle des Gioux), plus de dépôt de la ville, rue Desceliers, plus de villa mauresque. Ils ont même "flingué", paraît-il, mon stade Maurice Thoumyre vendu pour un euro symbolique, je crois. Eh oui, on ne peut pas tout garder. Ceci étant j'avoue que garder le pont Colbert ce serait plutôt bien. Croisons les doigts.
Pour la disparition des petits commerces, une petite remarque. J'ai visionné récemment sur google la rue Desceliers depuis la rue de la Brasserie jusqu'à la place du Moulin-à-Vent. Ont disparu une épicerie située au niveau de la rue de La Brasserie, la cordonnerie et la boulangerie situées tout de suite après en allant vers la rue Béthencourt, le bistrot Phare Ouest, la boucherie, l'inoubliable épicerie-bar de Freddy, un autre commerce situé presque en face et la charcuterie située jadis en face de la boulangerie donnant sur la place du Moulin-à-Vent.
Je dis parfois en faisant un jeu de mots : il y a le Moulin avant et le Moulin après.
FG
le pont colbert après la guerre était détruit et il a été reconstruit à l'identique.
RépondreSupprimerA Dieppe on est en mer et c'est l'air de la mer qui l'a détruit ; ça n'a rien à voir avec la tour eiffel. Ce pont a 70 ans et non 110 ans
http://dieppe.et.sa.region.free.fr/DIEPPE%20ET%20LA%202EME%20GUERRE%20MONDIALE/IV%20-%20AU%20LENDEMAIN%20DE%20LA%20GUERRE/imgcol/_00018.jpg
Au Pollet ce n'est pas une boucherie qu'il y avait mais TROIS dont une rue Guerrier + 2 charcuteries, 4 boulangerie et des épiceries, (sans parler de l'ile du Pollet)
maintenant c'est kébab et boucherie hallal
et qui se souvient de la Brasserie Paillette ; eh oui on buvait de la bière locale jusqu'en 1970 je pense.
RépondreSupprimerl'autre fois j'étais à St Valery sur Somme et j'ai trouvé à l'intermarché de la bière Marquenterre (qui connait ? personne et c'est à 30km de Dieppe) ; elle est vraiment très bonne ; alors que nous on a le choix entre boire heinenken ou leffe
Il y avait aussi les " Brasseries de la Manche"qui faisaient une bière locale.
SupprimerJL
JEAN-LOUIS, mais il y a toujours l'Église Saint-Jacques qui nous fait encore une bière de taille.
SupprimerC'est pour déconner ! Nous devons, bien entendu, toujours garder le sens de l'humour. Rassurez-vous, cette bière (pierre?) de taille, je ne l'ai pas encore bue, mais ceci étant (de Berre).
Fausto.
Wahou!....." Bière de taille"!....fallait oser!...ceci étant...( de Jeucate ) c'est vrai qu'un peu d'humour ne peut pas nuire!...
SupprimerJL
le Pollet (sans l'île) a perdu son âme....il ne reste plus que les 2 boulangeries et la petite boucherie de la côte et la pharmacie et puis quoi ? quelques bistrots et je crois que c'est tout. Seul point positif la superette de la place des grèves c'est mieux que la caisse d'épargne
RépondreSupprimerOui, pour nous c'est triste et pour toute une économie locale. Imaginez que dans certains pays, les villes n'ont pas de centre ville, pas vraiment de commerces de proximité, pas de transports en commun dignes de ce nom. Il faut avoir sa caisse pour se déplacer. Los Ángeles, par exemple et bien d'autres (United States en général).
SupprimerUne autre culture, une autre société, certes louable, mais bien différente de la nôtre. J'y ai passé quelques mois et franchement c'est dur. Pas parce que c'est mal, mais parce que c'est différent, très différent. Il faudra sans doute que chez nous nous nous adaptions à nos petits changements.
FG
Eh mes tiots gars près du HAVRE il y a un brasseur artisanal sa bière la KEKETTE ce n'est pas une blague
RépondreSupprimerLa preuve https://www.facebook.com/biere.la.kekette?fref=ts
RépondreSupprimerJ'imagine, moi qui ne suis pas du tout amateur de la kékette, que ladite boisson doit avoir un goût amer. Entre les bateaux, les bittes d'amarrage et les kékettes, je vois que la marine a de l'humour.
SupprimerAvoue ALAIN que tu en as fait exprès pour nous faire rigoler.
FG
Roooooh !
SupprimerFAUSTO tu veux rire encore alors fais le rapprochement avec http://www.quiquengrogne-dieppe.com/search/label/proc%C3%A8s%20Baril
RépondreSupprimerJe ne discute plus avec les mécréants et autres diffamateurs des représentantes de notre Sainte Église Catholique et Romaine !
SupprimerOui ALAIN, je connaissais cette page (j'ai lu tout Quiquengrogne de A à Z). Il faut dire que le XVIIIe siècle était le siècle du libertinage, alors à défaut de Casanova sur place, et donc à Dieppe, il fallait bien faire quelque chose (on continue sur le ton de la plaisanterie), d'autant plus que bon nombre de religieuses s'étaient vu imposer leur état pour des raisons sociales ou morales. Avaient-elles toutes la vocation, les pauvres ?
Cela nous indique en tout cas que ce qui est humain est humain et que l'on a beau faire voeu de chasteté, la nature nous guette et ne nous rate pas. Est-ce nécessaire d'aller vers la frustration, que l'on croit en Dieu ou pas ? Sers t-on mieux Dieu, si on est croyant, en s'infligeant une abstinence contre nature ? Le célibat des prêtres est à ce propos une question qui fait débat. On pourrait en parler mille fois (ledit célibat est une imposition relativement récente. Rien dans la Bible ou les Saintes Écritures ne semble l'imposer à ma connaissance. C'est une affaire d'Église et donc l'affaire des hommes, pas du Dieu qu'ils chérissent). Bon, en tout cas c'est leur affaire. Si je m'en tiens à notre Sainte Église Catholique et Romaine, "défense d'y voir" sous peine de mériter le carcan ou le pilori (et là je ne ferai pas de rime par respect, mais pas par abstinence).
Amare et sapere vix deo conceditur.
FG
Que les lecteurs se rassurent, je ne suis pas un suppôt de Satan. Qu'ils se rassurent, iIs peuvent me confier leur âme, bien que me prénommant Faust, il faudrait peut-être se méfier.
RépondreSupprimerFG
Vade retro...Faustanas !.....mais grace à la "quequette"..in vino véritas!......
RépondreSupprimerJL
La verdad en la cerveza Merci mongol traducteur
RépondreSupprimerJ'ai compris, "mongol" ça doit être google. Ne blasphémez pas contre celui qui nous héberge. Par ailleurs, méfiez-vous, les Américains avec leurs "machines" perfectionnées nous écoutent et nous lisent. De là à ce qu'ils nous dénoncent au Vatican, il n'y a qu'un pas.
SupprimerFG
A mon avis,les Ricains de Big brother ils vont avoir du mal à comprendre!...Ils vont croire à un langage codé !...
SupprimerCar : partir de Dieppe 1932......et arriver à la "célèbre" bière " Quequette" et "vade retro Fautanas" ?... çà va les occuper un moment !!...
JL
JEAN-LOUIS, ça doit être assez simple pour eux, moi-même j'ai travaillé pour la DST et suis capable de décoder. Enfin je ne sais plus vraiment si dans mon cas c'est décoder ou déconner.
SupprimerCeci étant, si cela occupe nos amis d'outre-Atlantique, tant mieux. Vu les âneries que l'on aligne, ils vont effectivement avoir besoin de personnel et embaucher : ce sera une forme de lutte contre le chômage qui pourrait bien inspirer notre pauvre France.
Bon, moi je retourne surveiller mon territoire sans véritable direction, il est vrai.
FG
Ils vont croire à"ICI DIEPPE ;les dieppois écrivent aux dieppois"
RépondreSupprimerJe propose, ALAIN, que l'on revienne à un peu de sérieux. Je crois que l'on est en train de sortir du cadre de Quiquengrogne.
SupprimerC'est l'ami OLIVIER qui va faire la tête. La FRANCE entière nous observe et L'HISTOIRE va nous juger avec sa coutumière sévérité.
Allons, un peu de retenue !
FG
L'ami Olivier, il apprécie au contraire. Je boirai un coup de bière Quéquette à votre santé.
SupprimerOlivier
bonjour moi je suis heureux d avoir revu mon grand pére sur cet video merci a vous
RépondreSupprimerincroyable!!!je découvre cette vidéo prise par mon grand-père Raymond Le Roy, où je vois revivre ma famille et le port de Dieppe tel qu'il était autrefois!!! quelle émotion !!!!
RépondreSupprimer