Les dragues "d'antan" avaient un couteau de 2 m. et nécessitaient 2 hommes pour les manipuler ( à vide elle pesaient dans les 100 kg. ) On en trainait 10. soit 5 de chaque coté; avec un équipage de 7 ou 8 hommes. Le gréement actuel, est manipulé complètement au palan et treuils hydrauliques vu le poids de l'ensemble . en équivalence,l’équipage est de 4 hommes. Jean-Louis
sur certain bateaux on en trainer 12 et quand les branches cassait il faillait les changer et bien souvent on en sortais plusieur avant d avoir la bonne ;;;hervé
Il est 0h 00 ce 1er Octobre, et les coquillards sortis hier soir peuvent mettre en pêche pour la 1ère marée de la saison : 2013 - 2014.. Bon courage et bonne chance à eux!....... Jean-Louis
Surtout bonne mer Jean Louis et que Neptune ne se mette pas trop souvent en rogne.Tu te souviens à notre époque les matelots vendant sous les Arcades leur partage de coquilles esquintées par les rateaux des "drages"?
Si je m'en souviens ?!...... comme si c'était hier!...d'autant plus que dès 1967 j'ai fait le métier, sur le "Myrtille" ( armement Hérouard) et j'ai moi-même vendu mon partage!...( pas sous les arcades, mais Quai henry IV ) au partage on avait les "cassées" effectivement, et aussi la "bête" qui était la petite (11 à12 cm ) plus les crabes, araignées, et parfois ....un homard abimé par....les "grages" ( prononcé à la "Grancopaise") çà ne me rajeuni pas!..... Jean-Louis
Paris Normandie net s'est fendu d' un article http://www.paris-normandie.fr/article/dieppe/c%E2%80%99est-reparti-pour-la-coquille Jean Louis j'ai un mauvais souvenir de bulots (pourtant frais) j'ai failli ne pas être pris à ma visite médicale à HOURTIN LE 5 Décembre 1962 je me payais une sacrée crise d'urticaire ma mère m'en avait acheter une sacrèe platrée le 3 et comme jj'adore ça je te dis pas
Les bulots, et autres coquillages ou crustacés, même très frais, peuvent déclencher des allergies terribles! ou parfois, il suffit d'un seul dans la "platrée"..... Jean-paul Villain, je crois; avant les jeux de Mexico, avait fait une hépatite, suite apparemment à un repas de moules, ce qui comme toi, l'avait rendu bien malade, et a nuit à ses performances, mon père, aussi avait été malade avec des crevettes , achetées cuites!....Mais là; étaient-elles bien fraiches avant cuisson?!..... dans tous les cas de figure : consommer frais, et avec MODÉRATION !........ Jean-Louis
Ce que je vais vous dire n'a rien à voir avec ce qui est dit jusqu'à maintenant. Tant pis, lançons-nous.
Vendredi 11 octobre, sur la 3 il y a à 20 h 45 Thalassa (la mer théoriquement), Saint-Malo et l'Ille-et-Vilaine seront à l'honneur et, nous promet-on, "le pays des marins". C'est une contrée que moi, et surtout mon père, avons bien connue. Je crois que nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises sur Quiquengrogne (là-bas il y a du reste la tour Quiquengroigne, comme par hasard).
J'espère simplement que ce ne sera pas aussi minable que lorsque les "spécialistes télévisuels de la mer" (parfois de l'amer) nous ont servi du Dieppe sans Dieppe avec juste quelques minutes, voire quelques secondes folkloriques (les Polletais, je crois, à peine audibles et bien peu filmés) et paysagères : "A quoi cela sert-il que D. y se décarcasse". Vous m'aurez compris, j'imagine.
Espérons en tout cas que pour nous amis Bretons il en sera tout autrement et que l'on verra leurs "Polletais locaux" plus longuement. Il est vrai que Thalassa est particulièrement axée sur la Bretagne et le Pacifique. A vrai dire, on ne voit pratiquement que cela (parfois, il est vrai un petit bout de Méditerranée, mais le littoral Cauchois ...).
Espérons au moins que l'on verra amplement ma chère Ille-et-Vilaine.
Au fait, pour en revenir à Dieppe, qui pourrait m'expliquer ce qu'était "la bête" ? Cela relève, je crois, du partage du poisson entre marins navigant sur un bateau de pêche. J'ai souvent entendu mes parents parler de "la bête" sans savoir exactement ce que c'était.
En effet, mais ce n'est pas très clair pour moi. La bête était seulement les petites coquilles abîmées ou le fruit d'un partage qui pouvait être aussi du poisson par exemple. Je crois aussi que mes parents parlaient d'un partage qui relevait d'une certaine hiérarchie (mousse ou novice, marin, mécanicien, capitaine peut-être). Bon, je n'ai jamais vraiment compris comment cela fonctionnait, mais me souviens des marins ou des femmes de marins qui vendaient le poisson sur le port (à moins que ma mémoire me fasse encore défaut et que j'invente bien involontairement quelque chose qui n'existait pas).
Non fausto, le salaire était hiérarchisé, bien sur; à savoir: 1/2 part le mousse...3:4 le novice...1 part le matelot...1 part 1/2 le mécanicien et 2 parts le patron..fin de mois. La bête ; ou partage;ou "roquillage" était séparée toutes les marées, et non hiérarchisée.du mousse au patron 1 part. de ce qui avait été vendu directement , sans compter le partage qui lui aussi en faisait partie; en parts égales. tout cela était la "Bête". ( ta mère devait surveiller Fausto ( père.) pour qu'il ne la dépense pas !.... A l'origine celà servait aux "Grancopais"qui n'habitaient bien sur pas à Dieppe, et venaient faire la saison de coquille, à payer leur logement, leur nourriture etc...un peu comme des indemnités de déplacement. Cela a bien changé aujourd'hui!....çà n'existe pratiquement plus. Jean-Louis
Tu as raison, cela me revient maintenant. J'ai donc confondu le salaire et les parts dont tu parles avec la "bête". Toute une époque, tu as raison, et tu es particulièrement bien placé pour en parler.
Une dernière chose, le novice n'était pas le mousse ? Quelle différence existe-t-il entre ces deux jeunes (statut, âge, mission, type de travail) ?
Pardonne mon ingénuité, mais j'imagine que c'est l'instant ou jamais de prendre tout renseignement utile. Tous ces mots, je t'avoue que je les ai entendus mille fois, mais sans savoir précisément à quoi ils renvoyaient.
Entre le mousse et le novice, c'était surtout l'age et l'expérience. mousse de 14 à 16; novice jusqu'à 18 .; parfois matelot "léger" à 17 quand le jeune était doué,et courageux. JL
la mise à terre, ( en pêche artisanale; l'industrielle avait d'autres règles.) se décomposait comme suit:: - Mise à terre brute ( produit de la vente de la pêche) -Mise à terre nette (frais retirés du brut , à savoir frais de fonctionnement; gas-oil,huile,location d'appareils de navigation type DECCA. vivres. A mon époque; ce qui restait était divisé par 2 : 50% armement 50% équipage. sachant, qu'à charge armement, il y avait tout le matériel de pêche, les réparations moteur, les carénages, et autres entretiens du bateau lui-même.. la part équipage était divisée comme expliqué précédemment.. Aujourd'hui, le mode de répartition a du changer,! vu le cout de l'exploitation?.....45 -55 ?...voire 40-60 ?!..... JL
Je viens de trouver quelques renseignements à propos de la pêche ... Je partage avec vous mes "trouvailles" ... elles peuvent peut-être vous intéresser ?
"Dès sa création, en 1809 la Chambre de Commerce innove. Elle met en place, pour la première fois en France, un système d’écorage : Action d’écorer, de tenir les comptes d’un bateau de pêche. Ce terme provient du nom « écore » qui définit une poutre ou pierre de soutènement.
Dans la Revue des Deux Mondes de 1849 Tome 1, nous trouvons quelques informations supplémentaires qui explique le fonctionnement de l’écorage :
De 1838 à 1847, elle a reçu chaque année dans son port de 158 à 229 bateaux chargés de harengs, et la moyenne annuelle des produits pendant cette période a été de 3,371,334 kilogrammes de harengs frais ou salés en mer, représentant une valeur de 1,155,357 francs.
Aujourd’hui plus que jamais on est porté à se demander comment se répartit cet argent, quelle est dans ce produit total la part faite à l’intelligence, au travail manuel au capital. Les renseignements que nous avons, nous permettent de répondre et de montrer comment ce formidable problème social s’est résolu ici d’un commun accord sous l’empire seul de circonstances favorables et d’une entière liberté. Le régime de cette industrie est celui de la participation .
Un capitaliste, autrefois désigné sous le nom d’hôte de pêche, aujourd’hui par celui d’écoreur, fait construire et gréer un bateau. L’écoreur choisit un maître, marin et pêcheur expérimenté, qui d’ordinaire, possédant quelques avances, rembourse une partie des frais de construction et d’armement, et devient ainsi associé. Le maître forme à son gré l’équipage, composé ordinairement de douze matelots et de deux ou trois mousses. L’association est ainsi constituée. » Dans le cas qui nous concerne, la Chambre de Commerce de Dieppe est l’écoreur. On trouve également, dans la Gazette des Tribunaux du 1er août 1873 en page 739 de la 1ère collection « Le Sieur Vannier, alors âgé de 29 ans, commis comptable au bureau de l’écorage à Dieppe. Ou encore« Il est juste de faire remarquer que les procès entre vendeurs et acheteurs (de poissons) sont, pour ainsi dire, impossibles par le fait de l’intervention loyale et désintéressées de l’écorage » Delahais- Notice historique sur l’écorage à Dieppe- 1873"
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
En plagiant BRASSENS
RépondreSupprimer"Mais où sont les dragues d'antan"
Là, elles sont toutes neuves, toutes propres.
SupprimerOlivier
Les dragues "d'antan" avaient un couteau de 2 m. et nécessitaient 2 hommes pour les manipuler
Supprimer( à vide elle pesaient dans les 100 kg. )
On en trainait 10. soit 5 de chaque coté; avec un équipage de 7 ou 8 hommes.
Le gréement actuel, est manipulé complètement au palan et treuils hydrauliques vu le poids de l'ensemble .
en équivalence,l’équipage est de 4 hommes.
Jean-Louis
sur certain bateaux on en trainer 12 et quand les branches cassait il faillait les changer et bien souvent on en sortais plusieur avant d avoir la bonne ;;;hervé
SupprimerIl est 0h 00 ce 1er Octobre, et les coquillards sortis hier soir peuvent mettre en pêche pour la 1ère marée de la saison : 2013 - 2014..
RépondreSupprimerBon courage et bonne chance à eux!.......
Jean-Louis
Surtout bonne mer Jean Louis et que Neptune ne se mette pas trop souvent en rogne.Tu te souviens à notre époque les matelots vendant sous les Arcades leur partage de coquilles esquintées par les rateaux des "drages"?
RépondreSupprimerSi je m'en souviens ?!......
RépondreSupprimercomme si c'était hier!...d'autant plus que dès 1967 j'ai fait le métier, sur le "Myrtille" ( armement Hérouard) et j'ai moi-même vendu mon partage!...( pas sous les arcades, mais Quai henry IV ) au partage on avait les "cassées" effectivement, et aussi la "bête" qui était la petite (11 à12 cm ) plus les crabes, araignées, et parfois ....un homard abimé par....les "grages" ( prononcé à la "Grancopaise")
çà ne me rajeuni pas!.....
Jean-Louis
il y avait deux sortes de grages ; classiques et atomique beaucoup plus grosse et lourde avec des dent a chant on en trainait que 6
SupprimerParis Normandie net s'est fendu d' un article
RépondreSupprimerhttp://www.paris-normandie.fr/article/dieppe/c%E2%80%99est-reparti-pour-la-coquille
Jean Louis j'ai un mauvais souvenir de bulots (pourtant frais) j'ai failli ne pas être pris à ma visite médicale à HOURTIN LE 5 Décembre 1962 je me payais une sacrée crise d'urticaire ma mère m'en avait acheter une sacrèe platrée le 3 et comme jj'adore ça je te dis pas
Les bulots, et autres coquillages ou crustacés, même très frais, peuvent déclencher des allergies terribles! ou parfois, il suffit d'un seul dans la "platrée".....
RépondreSupprimerJean-paul Villain, je crois; avant les jeux de Mexico, avait fait une hépatite, suite apparemment à un repas de moules, ce qui comme toi, l'avait rendu bien malade, et a nuit à ses performances,
mon père, aussi avait été malade avec des crevettes , achetées cuites!....Mais là; étaient-elles bien fraiches avant cuisson?!.....
dans tous les cas de figure : consommer frais, et avec MODÉRATION !........
Jean-Louis
Chers tous,
SupprimerCe que je vais vous dire n'a rien à voir avec ce qui est dit jusqu'à maintenant. Tant pis, lançons-nous.
Vendredi 11 octobre, sur la 3 il y a à 20 h 45 Thalassa (la mer théoriquement), Saint-Malo et l'Ille-et-Vilaine seront à l'honneur et, nous promet-on, "le pays des marins". C'est une contrée que moi, et surtout mon père, avons bien connue. Je crois que nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises sur Quiquengrogne (là-bas il y a du reste la tour Quiquengroigne, comme par hasard).
J'espère simplement que ce ne sera pas aussi minable que lorsque les "spécialistes télévisuels de la mer" (parfois de l'amer) nous ont servi du Dieppe sans Dieppe avec juste quelques minutes, voire quelques secondes folkloriques (les Polletais, je crois, à peine audibles et bien peu filmés) et paysagères : "A quoi cela sert-il que D. y se décarcasse". Vous m'aurez compris, j'imagine.
Espérons en tout cas que pour nous amis Bretons il en sera tout autrement et que l'on verra leurs "Polletais locaux" plus longuement. Il est vrai que Thalassa est particulièrement axée sur la Bretagne et le Pacifique. A vrai dire, on ne voit pratiquement que cela (parfois, il est vrai un petit bout de Méditerranée, mais le littoral Cauchois ...).
Espérons au moins que l'on verra amplement ma chère Ille-et-Vilaine.
Amicalement.
FG
Au fait, pour en revenir à Dieppe, qui pourrait m'expliquer ce qu'était "la bête" ? Cela relève, je crois, du partage du poisson entre marins navigant sur un bateau de pêche. J'ai souvent entendu mes parents parler de "la bête" sans savoir exactement ce que c'était.
SupprimerFG
la bete c était l argent en liquide que on toujours a cette époque la
SupprimerFAUSTO Jean Louis nous en a parlé à 10h14
RépondreSupprimerEn effet, mais ce n'est pas très clair pour moi. La bête était seulement les petites coquilles abîmées ou le fruit d'un partage qui pouvait être aussi du poisson par exemple. Je crois aussi que mes parents parlaient d'un partage qui relevait d'une certaine hiérarchie (mousse ou novice, marin, mécanicien, capitaine peut-être). Bon, je n'ai jamais vraiment compris comment cela fonctionnait, mais me souviens des marins ou des femmes de marins qui vendaient le poisson sur le port (à moins que ma mémoire me fasse encore défaut et que j'invente bien involontairement quelque chose qui n'existait pas).
SupprimerFG
Non fausto, le salaire était hiérarchisé, bien sur; à savoir:
RépondreSupprimer1/2 part le mousse...3:4 le novice...1 part le matelot...1 part 1/2 le mécanicien et 2 parts le patron..fin de mois.
La bête ; ou partage;ou "roquillage" était séparée toutes les marées, et non hiérarchisée.du mousse au patron 1 part. de ce qui avait été vendu directement , sans compter le partage qui lui aussi en faisait partie; en parts égales.
tout cela était la "Bête". ( ta mère devait surveiller Fausto ( père.) pour qu'il ne la dépense pas !....
A l'origine celà servait aux "Grancopais"qui n'habitaient bien sur pas à Dieppe, et venaient faire la saison de coquille, à payer leur logement, leur nourriture etc...un peu comme des indemnités de déplacement.
Cela a bien changé aujourd'hui!....çà n'existe pratiquement plus.
Jean-Louis
Tu as raison, cela me revient maintenant. J'ai donc confondu le salaire et les parts dont tu parles avec la "bête". Toute une époque, tu as raison, et tu es particulièrement bien placé pour en parler.
RépondreSupprimerFG
Une dernière chose, le novice n'était pas le mousse ? Quelle différence existe-t-il entre ces deux jeunes (statut, âge, mission, type de travail) ?
SupprimerPardonne mon ingénuité, mais j'imagine que c'est l'instant ou jamais de prendre tout renseignement utile. Tous ces mots, je t'avoue que je les ai entendus mille fois, mais sans savoir précisément à quoi ils renvoyaient.
FG
Entre le mousse et le novice, c'était surtout l'age et l'expérience.
Supprimermousse de 14 à 16; novice jusqu'à 18 .; parfois matelot "léger" à 17 quand le jeune était doué,et courageux.
JL
Merci JEAN-LOUIS, ces choses là sont à dire et à expliquer. Merci vraiment. Maintenant j'en sais un peu plus (et c'est bien cela l'essentiel).
SupprimerFG
Jean Louis de combien la part de l'armateur et celle du bateau étaient elles?
RépondreSupprimerJean Louis de combien la part de l'armateur et celle du bateau étaient elles?
RépondreSupprimerJean Louis de combien la part de l'armateur et celle du bateau étaient elles?
RépondreSupprimerla mise à terre, ( en pêche artisanale; l'industrielle avait d'autres règles.) se décomposait comme suit::
Supprimer- Mise à terre brute ( produit de la vente de la pêche)
-Mise à terre nette (frais retirés du brut , à savoir frais de fonctionnement; gas-oil,huile,location d'appareils de navigation type DECCA. vivres.
A mon époque; ce qui restait était divisé par 2 :
50% armement 50% équipage.
sachant, qu'à charge armement, il y avait tout le matériel de pêche, les réparations moteur, les carénages, et autres entretiens du bateau lui-même..
la part équipage était divisée comme expliqué précédemment..
Aujourd'hui, le mode de répartition a du changer,!
vu le cout de l'exploitation?.....45 -55 ?...voire 40-60 ?!.....
JL
Je viens de trouver quelques renseignements à propos de la pêche ... Je partage avec vous mes "trouvailles" ... elles peuvent peut-être vous intéresser ?
RépondreSupprimer"Dès sa création, en 1809 la Chambre de Commerce innove. Elle met en place, pour la première fois en France, un système d’écorage : Action d’écorer, de tenir les comptes d’un bateau de pêche. Ce terme provient du nom « écore » qui définit une poutre ou pierre de soutènement.
Dans la Revue des Deux Mondes de 1849 Tome 1, nous trouvons quelques informations supplémentaires qui explique le fonctionnement de l’écorage :
De 1838 à 1847, elle a reçu chaque année dans son port de 158 à 229 bateaux chargés de harengs, et la moyenne annuelle des produits pendant cette période a été de 3,371,334 kilogrammes de harengs frais ou salés en mer, représentant une valeur de 1,155,357 francs.
Aujourd’hui plus que jamais on est porté à se demander comment se répartit cet argent, quelle est dans ce produit total la part faite à l’intelligence, au travail manuel au capital. Les renseignements que nous avons, nous permettent de répondre et de montrer comment ce formidable problème social s’est résolu ici d’un commun accord sous l’empire seul de circonstances favorables et d’une entière liberté. Le régime de cette industrie est celui de la participation .
Un capitaliste, autrefois désigné sous le nom d’hôte de pêche, aujourd’hui par celui d’écoreur, fait construire et gréer un bateau. L’écoreur choisit un maître, marin et pêcheur expérimenté, qui d’ordinaire, possédant quelques avances, rembourse une partie des frais de construction et d’armement, et devient ainsi associé. Le maître forme à son gré l’équipage, composé ordinairement de douze matelots et de deux ou trois mousses. L’association est ainsi constituée. »
Dans le cas qui nous concerne, la Chambre de Commerce de Dieppe est l’écoreur. On trouve également, dans la Gazette des Tribunaux du 1er août 1873 en page 739 de la 1ère collection « Le Sieur Vannier, alors âgé de 29 ans, commis comptable au bureau de l’écorage à Dieppe. Ou encore« Il est juste de faire remarquer que les procès entre vendeurs et acheteurs (de poissons) sont, pour ainsi dire, impossibles par le fait de l’intervention loyale et désintéressées de l’écorage » Delahais- Notice historique sur l’écorage à Dieppe- 1873"