Voilà une bien mauvaise publicité pour le littoral cauchois, et pourtant ce vent, ces tempêtes font peut-être davantage le charme de cette côte que le grand beau temps.
Enfin, avoir 18 ans et grimper la côte de Pourville en direction de Dieppe par beau temps au mois de juillet, ce n'est pas mal non plus. Tout cela, je pourrais peut-être encore le faire avec un bon vélo, mais les 18 ans, je crois qu'ils se sont fait la malle depuis quelques siècles.
Je crois que Pourville fait aujourd'hui partie avec le Petit Appeville de la commune d'Hautot-sur-Mer, n'est-ce pas ? Par ailleurs, et d'après ce que j'ai pu comprendre, Dieppe et Neuville seraient maintenant une seule et même municipalité.
Au contraire, c'est magnifique. Quel spectacle. On doit nous envier. Pourville fait effectivement partie d'Hautôt-sur-Mer. Et Neuville est "commune associée" rattachée à Dieppe. Il y a un maire-délégué : Bernard Brébion. Olivier
Ouf, j'ai eu peur que la mairie de Neuville (l'édifice) ne serve plus à rien. Elle est donc toujours occupée et bien habitée.
Pour le charme des éléments déchaînés, je sais, c'est un atout. J'ai d'ailleurs goûté quelques "vents et marées".
Mes promenades matinales ou nocturnes sur le front de mer étaient du reste fréquentes et, pour tout dire, presque rituelles. Les jetées aussi étaient des lieux bien connus de mes pas (il semblerait par ailleurs que lesdites jetées aient été grandement transformées depuis mes jeunes années).
Je me souviens qu'étant jeune enfant ou jeune adolescent (je ne sais plus)on avait annoncé une "tempête du siècle" qui, comme la plupart des "tempêtes du siècle" annoncées, était une tempête bien classique. Mais alors, que de touristes ! (il en pleuvait, si j'ose dire).
Oui, c'était en fait de la "marée du siècle" dont je voulais parler et non de la "tempête du siècle". Décidément, je commence à craindre pour ma mémoire.
Olivier la derniére photo montre la falaise avant son éboulement du début du mois,où en est elle actuellement? FAUSTO la joie d'aller voir rentrer le BRIGHTON,le NEWHAVEN,l'ARROMANCHES ou le LISIEUX afin de les voir "mettre le nez dans la plume" lorqu'il y avait "des moutons dans la prairie"
L'éboulement récent n'est pas là. Il a eut lieu pas loi du Bas-Fort-Blanc. Impressionnant. Une maison est tombée. Elle était déjà évacuée. L'éboulement vers Mordal est bien résorbé. Olivier
Oui, ces terribles éboulements qui nous prennent de l'espace. Pensons aux gens qui habitent sur les falaises. Les routes aussi et bon nombre d'infrastructures sont, à court ou à long terme, menacées (mon Lycée Jehan Ango également ? Please ...).
Je me souviens du père de mon copain Mario qui parlait déjà de ces éboulements et effondrements dans les années 70. S'agit-il simplement des effets inexorables de la mer ou bien aussi, dans certains cas, de phénomènes dus à l'action de l'homme ?
C'est bien près du Bas-Fort-Blanc. A peu près au niveau de la maison habitée il y a longtemps par Gaudray et abandonnée. Au début de la descente vers Dieppe.La photo que j'ai mise représente la falaise vers l'Ailly. Olivier
I understand everything (de l'autre côté du channel aussi, c'est pareil, Normands mis à part).
J'ai connu l'Arromanches lorsque j'étais tout gamin et ensuite le Villandry et le Valençay. Aujourd'hui je suis toujours près d'eux (Arromanches non compris), sauf qu'il ne s'agit plus de bateaux, mais de localités et de châteaux. Ironie du sort ?
Mon père a, quant à lui, bossé dans les années 60 et 70 aux Chantiers de la Manche à Dieppe et je me souviens qu'il parlait souvent de ces bateaux (qui accostaient du reste juste en face de chez moi) et de quelques bateaux de pêche (il avait travaillé avant comme marin sur des bateaux basés à Douarnenez, Concarneau et Saint-Malo (Bretagne) pour le compte du même armateur.
Ma mère et son accent inimitable évoquait souvent le "chan gouchi", déjà disparu, mais resté dans sa mémoire et dans celle de bon nombre de Dieppois ou assimilés (pour mes parents comme pour moi-même, c'était dans le meilleur des cas "et assimilés" : vraiment dans le meilleur des cas, dans le vraiment meilleur des cas).
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Voilà une bien mauvaise publicité pour le littoral cauchois, et pourtant ce vent, ces tempêtes font peut-être davantage le charme de cette côte que le grand beau temps.
RépondreSupprimerEnfin, avoir 18 ans et grimper la côte de Pourville en direction de Dieppe par beau temps au mois de juillet, ce n'est pas mal non plus. Tout cela, je pourrais peut-être encore le faire avec un bon vélo, mais les 18 ans, je crois qu'ils se sont fait la malle depuis quelques siècles.
Je crois que Pourville fait aujourd'hui partie avec le Petit Appeville de la commune d'Hautot-sur-Mer, n'est-ce pas ? Par ailleurs, et d'après ce que j'ai pu comprendre, Dieppe et Neuville seraient maintenant une seule et même municipalité.
FG
Au contraire, c'est magnifique. Quel spectacle. On doit nous envier.
SupprimerPourville fait effectivement partie d'Hautôt-sur-Mer. Et Neuville est "commune associée" rattachée à Dieppe. Il y a un maire-délégué : Bernard Brébion.
Olivier
Ouf, j'ai eu peur que la mairie de Neuville (l'édifice) ne serve plus à rien. Elle est donc toujours occupée et bien habitée.
RépondreSupprimerPour le charme des éléments déchaînés, je sais, c'est un atout. J'ai d'ailleurs goûté quelques "vents et marées".
Mes promenades matinales ou nocturnes sur le front de mer étaient du reste fréquentes et, pour tout dire, presque rituelles. Les jetées aussi étaient des lieux bien connus de mes pas (il semblerait par ailleurs que lesdites jetées aient été grandement transformées depuis mes jeunes années).
Je me souviens qu'étant jeune enfant ou jeune adolescent (je ne sais plus)on avait annoncé une "tempête du siècle" qui, comme la plupart des "tempêtes du siècle" annoncées, était une tempête bien classique. Mais alors, que de touristes ! (il en pleuvait, si j'ose dire).
FG
C'est comme la "marée du siècle".
SupprimerOlivier
Oui, c'était en fait de la "marée du siècle" dont je voulais parler et non de la "tempête du siècle". Décidément, je commence à craindre pour ma mémoire.
SupprimerFG
Olivier la derniére photo montre la falaise avant son éboulement du début du mois,où en est elle actuellement?
RépondreSupprimerFAUSTO la joie d'aller voir rentrer le BRIGHTON,le NEWHAVEN,l'ARROMANCHES ou le LISIEUX afin de les voir "mettre le nez dans la plume" lorqu'il y avait "des moutons dans la prairie"
L'éboulement récent n'est pas là. Il a eut lieu pas loi du Bas-Fort-Blanc. Impressionnant. Une maison est tombée. Elle était déjà évacuée. L'éboulement vers Mordal est bien résorbé.
SupprimerOlivier
Oui, ces terribles éboulements qui nous prennent de l'espace. Pensons aux gens qui habitent sur les falaises. Les routes aussi et bon nombre d'infrastructures sont, à court ou à long terme, menacées (mon Lycée Jehan Ango également ? Please ...).
SupprimerJe me souviens du père de mon copain Mario qui parlait déjà de ces éboulements et effondrements dans les années 70. S'agit-il simplement des effets inexorables de la mer ou bien aussi, dans certains cas, de phénomènes dus à l'action de l'homme ?
FG
Pourtant dans cet article il est question de la route de Pourville
Supprimerhttp://www.paris-normandie.fr/article/dieppe/dieppe-de-si-fragiles-falaises
C'est bien près du Bas-Fort-Blanc. A peu près au niveau de la maison habitée il y a longtemps par Gaudray et abandonnée. Au début de la descente vers Dieppe.La photo que j'ai mise représente la falaise vers l'Ailly.
SupprimerOlivier
I understand everything (de l'autre côté du channel aussi, c'est pareil, Normands mis à part).
RépondreSupprimerJ'ai connu l'Arromanches lorsque j'étais tout gamin et ensuite le Villandry et le Valençay. Aujourd'hui je suis toujours près d'eux (Arromanches non compris), sauf qu'il ne s'agit plus de bateaux, mais de localités et de châteaux. Ironie du sort ?
FG
Je n'ai pas connu le VALENCAY et le VILLANDRY à DIEPPE mais au HAVRE lorsqu'ils ont été réhaussés par les Chantiers de Normandie où je travaillais
RépondreSupprimerMon père a, quant à lui, bossé dans les années 60 et 70 aux Chantiers de la Manche à Dieppe et je me souviens qu'il parlait souvent de ces bateaux (qui accostaient du reste juste en face de chez moi) et de quelques bateaux de pêche (il avait travaillé avant comme marin sur des bateaux basés à Douarnenez, Concarneau et Saint-Malo (Bretagne) pour le compte du même armateur.
RépondreSupprimerMa mère et son accent inimitable évoquait souvent le "chan gouchi", déjà disparu, mais resté dans sa mémoire et dans celle de bon nombre de Dieppois ou assimilés (pour mes parents comme pour moi-même, c'était dans le meilleur des cas "et assimilés" : vraiment dans le meilleur des cas, dans le vraiment meilleur des cas).
FG