Ce qui caractérise les chevaux et leur beauté, c'est justement leur nudité. De là leur beauté intemporelle. Tout vêtement, toute marque d'une sophistication ou d'une apparence historico-sociale, d'une existence autre que purement naturelle, marque le temps qui passe et fait surgir les différences qui, reconnaissons-le, relèvent surtout du subjectif.
Moins élégants, plus élégants ... Certes, mais les chevaux, leur animalité naturelle et peut-être la nôtre (assurément la nôtre aussi), quand il ne reste plus que nous-mêmes, sans le moindre apparat, sur un champ de course, à la naissance ou dans la tombe, voilà qui mérite le respect et l'intérêt.
Bon, les chevaux et Dieppe ! Au-delà de toute philosophie à cent balles dont je me fais le pénible chantre, voilà ce qui est important. Pour moi en tout cas et encore et comme toujours ! Merci pour tous ces souvenirs et cette chaleur humaine, malgré tout "mailinienne" (trop de mots n'ont pas encore été inventés...).
Cela n'existe plus depuis des décennies mais sur les hippodromes et notamment à Dieppe le public accédait au pesage (côté tribunes et rond de présentation) et à la pelouse (à l'intérieur de la piste). La pelouse était moins chère et donc plus populaire ! Vu les toilettes des élégantes avec ombrelles et les voitures hippo et automobiles ce n'était apparemment pas le cas au début du XXème siècle. G-M.
Je crois bien que je n'y ai jamais mis les pieds, c'est dommage, même si je ne suis pas attirée par les courses de chevaux, j'irais bien en voie une un jour, juste pour voir.
S'il vous plaît, parlez-moi du "ciné plage" où j'allais voir des films de l'ouest américain, des péplums et autres productions dépassées, sauf pour moi. Cela se passait boulevard de Verdun je crois, près de l'ancienne école Desceliers où régnaient en maîtres les meilleurs enseignants que j'ai connus (les Gioux : CP et Cm2).Fausto Garasa.
Vous évoquez le Lisieux et l'Arromanches. J'ai connu pas mal de ferries accostant Quai Henri IV. Mais je me souviens surtout de "Capitaine", une figure dieppoise aujourd'hui disparue, un peu "décalée". Il participait aux manoeuvres d'accostage, d'amarrage, avec son long bâton orné d'un chiffon coloré et tout cela avec la bienveillance des marins de la ligne qui l'appelaient "Capitaine". Jean-Pierre Marchand
Je me souviens de la carpenterie. On plongeait depuis les piliers. Il n'en reste plus qu'un. On avait des chambres à air de roues de camion. L'eau était froide avec l'Arques qui passe là. Antoine dit le cartahu.
La foire sur le parc Jean Ango. On passait près de baraquements verts en bois. Je suis resté coincée une bonne demi-heure dans le palais des glaces. Je me souviens d'un manège avec des bateaux. J'entends encore le bruit de l'eau. Je n'ai pas de photo hélas. Evelyne
Souvenir de la Place Nationale un jour de marché:J'ai vu un beau jour de printemps, un énorme crabe s'évader de la poissonnerie...Après avoir "sauté" sous mes yeux étonnés, il traversa le parking en passant entre les voitures, ce qui lui sauva aussi la vie, pour aller vers "l'eau" sans doute par instinct et sens de l'orientation...Ca m'a amusé et je l'ai suivi, jusqu'à une des petites rues dont j'ai oublié le nom.Et l'ai aidé à terminer son trajet... Thierry Bressol
Les chevaux sont toujours aussi beaux, mais les amateurs de courses sont hélas beaucoup moins élégants de nos jours !
RépondreSupprimerAnnie
Ce qui caractérise les chevaux et leur beauté, c'est justement leur nudité. De là leur beauté intemporelle. Tout vêtement, toute marque d'une sophistication ou d'une apparence historico-sociale, d'une existence autre que purement naturelle, marque le temps qui passe et fait surgir les différences qui, reconnaissons-le, relèvent surtout du subjectif.
SupprimerMoins élégants, plus élégants ... Certes, mais les chevaux, leur animalité naturelle et peut-être la nôtre (assurément la nôtre aussi), quand il ne reste plus que nous-mêmes, sans le moindre apparat, sur un champ de course, à la naissance ou dans la tombe, voilà qui mérite le respect et l'intérêt.
Bon, les chevaux et Dieppe ! Au-delà de toute philosophie à cent balles dont je me fais le pénible chantre, voilà ce qui est important. Pour moi en tout cas et encore et comme toujours ! Merci pour tous ces souvenirs et cette chaleur humaine, malgré tout "mailinienne" (trop de mots n'ont pas encore été inventés...).
F. Garasa.
@ Annie
RépondreSupprimerLes chevaux de course sont magnifiques.
Olivier
Beaucoup d'ombrelles et de chapeaux ; on venait en voiture jusqu'au bord du champ de course...il faut dire qu'il y en avait moins que maintenant.
RépondreSupprimerLe terrain a pourtant toujours été marécageux.
SupprimerOlivier
Cela n'existe plus depuis des décennies mais sur les hippodromes et notamment à Dieppe le public accédait au pesage (côté tribunes et rond de présentation) et à la pelouse (à l'intérieur de la piste). La pelouse était moins chère et donc plus populaire ! Vu les toilettes des élégantes avec ombrelles et les voitures hippo et automobiles ce n'était apparemment pas le cas au début du XXème siècle.
RépondreSupprimerG-M.
J'ai visité les locaux, écuries, pesage,entre autres lieux.
SupprimerOlivier
Souvenirs d'un petit boulot pendant 2 saisons de courses au gardiennage des vélos j'avais 16 ans
RépondreSupprimerOn venait donc en vélo. Courageux pédaleurs dieppois.
SupprimerOlivier
Je crois bien que je n'y ai jamais mis les pieds, c'est dommage, même si je ne suis pas attirée par les courses de chevaux, j'irais bien en voie une un jour, juste pour voir.
RépondreSupprimerC'est bien aussi de pouvoir jeter un oeil en coulisses.
SupprimerOlivier