
Des godemichés en os et en ivoire pour divertir les religieuses dieppoises 1716Les archives locales offrent une palette de sujets d’étude des plus variés. Le Paquet C 2ème Classe du Répertoire Langlois renferme nombre de procès instruits à Dieppe au cours du XVIIIème siècle. Des procès à la saveur particulière, puisqu’il s’agit d’affaires de prostitution, d’infractions à la réglementation sur les jeux de hasard dans les tripots de la ville, de vie scandaleuse et libertine.
Ces pièces d’archives d’une lecture parfois difficile sont une mine de renseigne-ments sur la vie intime des Dieppois, les métiers, les intérieurs décrits au cours des témoignages ou interrogatoires.
Le procès Baril a retenu notre attention tant pour le sujet qu’il traite que pour les informations fournies par les différentes pièces d’archives :
-le procès “Baril dit Duval”, tourneur sur ivoire et condamné au carcan pour avoir fabriqué des “figures impudiques et lascives” (des godemichés) 1716- 1717 destinées entre autres aux religieuses dieppoises.
La liasse du procès Baril contient 20 pièces. Nous vous proposons un commentaire notamment de la pièce n°1, la plus significative et la plus renseignée.
“Requête portée à M. de La Boissière au sujet d'ouvrages infâmes faits par le nommé Baril sculpteur
A Monsieur de La Boissière, Chevallier des ordres militaires de Saint Louis et Lieutenant pour le
Roy des ville et château de Dieppe"
Ces pièces d’archives d’une lecture parfois difficile sont une mine de renseigne-ments sur la vie intime des Dieppois, les métiers, les intérieurs décrits au cours des témoignages ou interrogatoires.
Le procès Baril a retenu notre attention tant pour le sujet qu’il traite que pour les informations fournies par les différentes pièces d’archives :
-le procès “Baril dit Duval”, tourneur sur ivoire et condamné au carcan pour avoir fabriqué des “figures impudiques et lascives” (des godemichés) 1716- 1717 destinées entre autres aux religieuses dieppoises.
La liasse du procès Baril contient 20 pièces. Nous vous proposons un commentaire notamment de la pièce n°1, la plus significative et la plus renseignée.
“Requête portée à M. de La Boissière au sujet d'ouvrages infâmes faits par le nommé Baril sculpteur
A Monsieur de La Boissière, Chevallier des ordres militaires de Saint Louis et Lieutenant pour le
Roy des ville et château de Dieppe"
Pour lire la suite de l'article, cliquez ci-dessous pour télécharger le fichier au format PDF
Voir le Fichier : godemiches-ivoire.pdf


Que sont devenues les pièces impudiques et lascives ? Servent-elles encore à divertir les religieuses?
Les retrouverons-nous dans les collections du château-musée ou bien dans quelque congrégation religieuse ?
J'espère que vous allez nous dévoiler les secrets des alcôves dieppoises. C'est succulent !
RépondreSupprimerEric Parmentier
Ah les religieuses... La description du fonctionnement est remarquable ( le petit pertuis...)
RépondreSupprimerMaurine
@ Eric
RépondreSupprimerOui, sur les 31 procès recensés, nous choisirons les plus intéressants, parfois drôles, quelquefois tragiques.
@ Maurine
Dois-je voir là une connaisseuse en la matière ?
Il me semble avoir vu de telles pièces au Musée de l'érotisme.
RépondreSupprimerAlban Demeulle.
Délicieuse histoire. Dieppe est finalement une ville pleine de ressources. Ah les vieux métiers dieppois !
RépondreSupprimerArnaud Josse
Je préfère que l on parle d'ivoire de cette manière plutôt que par Arrêté interdisant la vente des objet anciens!!!!!
RépondreSupprimer